Dans le quotidien l’Observateur du vendredi 24 juin 20011, il a été fait état de la déclaration du Président de la République à l’ouverture du Conseil des ministres. Le Président de la République a dit « j’ai été informé des résultats de la commission des lois. »
En ma qualité de Président de la commission des lois, je confirme ce qui précède :
La commission des lois s’est réunie le mardi 21 juin pour examiner le projet de loi constitutionnel No 13-2011 portant ticket présidentiel. Nous nous sommes réunis pendant 10 heures de temps et les débats étaient houleux, quand bien même le projet a été adopté en commission. Le mercredi 22 juin 2011, j’ai pris tout mon dossier et j’ai rencontré le président de l’Assemblée Nationale Monsieur Mamadou Seck à qui j’ai fait tout le compte rendu sans laisser aucuns détails. Ayant mesuré la gravité de la situation, il a immédiatement appelé le Président de la République qui nous a demandé de venir au palais. Deux autres personnes ont pris part à l’audience.
Le Président de la République m’a demandé de lui faire le compte rendu. Je lui ai dit ceci : « Monsieur le Président, votre majorité est devisée. On s’est réuni pendant 10 heures de temps. Il y a eu plus de 50 intervenants et 35 amendements ont été déposés et si ses amendements étaient adoptés le texte serait vidé de son sens. » Le Président m’a dit : « Quels sont les points qui posent problème. »
J’ai répondu « trois essentiellement » :
Les 25% minimum bloquant.
La nomination du vice-président
Les liens de sang entre le Président de la République et le Vice-président. Parce que les députés pensent à Karim Wade.
Sur ce dernier point, le Président de la République a souri et a dégagé quelques pistes de réflexion.
L’Assemblée Nationale a été la première à faire le travail d’alerte au gouvernement sans aucune pression. Les 35 amendements ont été tous déposés par les députés de la majorité. Moi-même, Président de la commission des lois j’ai déposé en plénière un amendement pour supprimer le poste de vice-président nommé. Mes collègues de la majorité étaient d’accord.
Je félicite particulièrement Monsieur Mamadou Seck, Président de l’Assemblée Nationale. Il a abattu un important travail dans la discrétion. Oui, le peuple a mis la pression sur le gouvernement, mais l’Assemblée Nationale a joué pleinement son rôle de digne représentante du peuple.
Maitre Abdoulaye Babou, Président de la commission des lois à l’Assemblée Nationale
Dakar, le 25 juin 2011
38 Commentaires
Undefined
En Juin, 2011 (05:24 AM)Reply_author
En Avril, 2022 (06:03 AM)Taf Le Beau
En Juin, 2011 (05:26 AM)Dommage
En Juin, 2011 (05:26 AM)en tout cas votre bande de voyou sera mis hors de nuire dans peu de temps.
La fonction de depute est une fonction sacerdocale et non un metier a vivre de
Willy
En Juin, 2011 (05:29 AM)Thiakhane Fakhé
En Juin, 2011 (05:29 AM)Jaz
En Juin, 2011 (05:30 AM)Tilene
En Juin, 2011 (05:31 AM)Merci
Yeet
En Juin, 2011 (06:15 AM)Muslim
En Juin, 2011 (06:24 AM)Saer
En Juin, 2011 (06:29 AM)Sarko
En Juin, 2011 (06:50 AM)Sarko est dans des difficultés car il n'a plus de fond pour sa campagne car Bongo père est décédé donc il lui faut trouver un autre tuyau pour alimenter sa cote pour les élections 2012 en France. Mais que ça soit wade ou sarko , ils vont tous partir du pouvoir.
Franchement si tous les traitres tombaient dans leurs propres pièges comme l'a été wade et sarko pour cette loi assassin , le monde serait tranquille. Je demande à tous les sénégalais de ne plus croire à idrissa seck et à karim car c'est des faux type et ces des gens gens qui ne pensent qu'à leur gueules .
Franchement wade a abusé du pays car il a trop d'affamé autour de lui , et ces derniers ne pensent qu'à leurs gueules car ils savent tous leur origine , et on sait qu'ils sont tous issus des familles difficiles et donc raison pour laquelle ils ont qu'une seule chose s'enrichir le plus vite possible. Sinon comment ça se fait que les ministres sénégalais soient les plus riches de tous les ministres du monde confondus ? Donc il faut que tout ça finisse et il est temps que cela cesse de profiter de l'argent contribuable.
Donc voilà je viens de vous apprendre des informations dont beaucoup d'entre nous ignoraient.
Boy Dakar
En Juin, 2011 (06:55 AM)Undefined
En Juin, 2011 (07:01 AM)Caporal Diedhiou
En Juin, 2011 (07:07 AM)Publié le lundi 20 juin 2011 | L'intelligent d'Abidjan
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Reportage à Abidjan dans une ville dévastée par la guerre civile où des milliers d`armes ont été distribuées à de jeunes miliciens
- France2 - 24/4/2011
Dossier
Crise post-électorale 2011
L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, l’auteur de ‘‘L’aventure ambiguë’’ a, dans une interview publiée sur SlateAfrique, salué l’intervention des soldats français dans la crise ivoirienne. Ci-dessous un extrait de cet entretien.
Compte tenu de ce qui s’est passé en Guinée, en Côte d’Ivoire et de ce qui risque de se passer en République démocratique du Congo (RDC), peut-on considérer que les élections sont toujours la panacée en Afrique?
Les élections représentent bien la solution. Les bailleurs de fonds et les nations occidentales ont raison d’exiger des élections des leaders africains actuels, qui se réclament de la démocratie mais trichent avec ces réalités. Le tout n’est pas de dire qu’on est démocrate. La démocratie suppose l’existence de contre-pouvoirs, dont bien des leaders politiques africains ne veulent pas. Les populations sont parfaitement mûres. En Côte d’Ivoire, 54% des gens se sont prononcés pour un candidat qui n’était pas Laurent Gbagbo, malgré sa présence au pouvoir pendant dix ans et l’instrumentalisation des différences ethniques et religieuses. La même chose s’est passée en Guinée. Les peuples sont prêts à pratiquer la démocratie et leur aspiration va aller crescendo. Le printemps arabe a montré comment des jeunes ont imposé la révolution. Des jeunes qui ont vécu sous des régimes plus dictatoriaux qu’en Afrique noire.
Va-t-il y avoir un effet de contagion?
Non, mais un effet qui procède d’un mouvement démographique. Dans tous ces pays, en Afrique noire plus encore que dans les pays arabes, les jeunes sont devenus les plus nombreux. Dans quelque temps, la jeunesse africaine sera la plus nombreuse du monde. Il faudra qu’on règle ses problèmes, qu’on l’éduque, qu’on la soigne, qu’on lui trouve du travail.
On ne peut plus laisser ces jeunes errer de ville en ville, errer de continent en continent, aborder les frontières de l’Europe et se faire refouler. Cela ne peut plus continuer.
Aurait-il fallu faire une transition plus longue en Guinée et laisser à la société plus de temps pour se réformer, créer des partis politiques dotés de véritables programmes?
Encore une fois, les peuples sont prêts et comprennent ce qu’est l’alternance politique. Ce sont les leaders politiques modernes qui trichent. Ils trichent avec la règle démocratique qu’ils ont apprise en Occident, mais qu’ils n’utilisent que dans la mesure où elle les arrange, sans les contre-pouvoirs qui font toute la valeur de la démocratie. Les pouvoirs exécutif, parlementaire et judiciaire sont tous repris chez nous dans les mêmes mains présidentielles.
Cela ne peut plus durer. Les peuples n’ont pas besoin qu’on leur fasse des dessins. Je trouve tout à fait valable cette ingérence des pays du Nord et des Nations unies dans les processus électoraux de nos pays. Je ne suis pas de ces intellectuels qui disent que c’est une nouvelle domination de l’Occident sur les anciennes colonies. Ce n’est pas vrai.
J’applaudis des deux mains à ce devoir d’ingérence et aux contrôles qui sont faits. Les gens qui n’en veulent pas, ce sont des tricheurs!
Laurent Gbagbo avait donné son accord pour faire des élections avec l’aide des Nations unies. Au dernier moment, il n’a pas voulu en accepter les résultats.
Avez-vous été déçu par Laurent Gbagbo?
Doublement déçu, parce que Gbagbo n’est pas un président comme les autres. Cet ancien professeur d’université appartient à l’élite intellectuelle. Avant d’accéder au pouvoir, il était pour l’unité africaine, les Etats-Unis d’Afrique et la démocratie. Il a suffi qu’il soit élu pour tourner le dos à tous ces idéaux, pratiquer une politique différente et s’accrocher au pouvoir.
Après deux mandats, dont le deuxième était confisqué, il a voulu rester à la tête du pays, au risque d’entraîner une guerre civile en Côte d’Ivoire. Il a contraint les Africains à avoir recours à l’armée française pour arbitrer le jeu. Cela, de la part d’un intellectuel comme lui, qui prétend être nationaliste…
Est-ce impardonnable?
C’est impardonnable d’avoir triché au point d’avoir obligé les Nations unies et la France à intervenir!
Qu’avez-vous pensé de ces tentatives de médiations africaines qui ont toutes échoué en Côte d’Ivoire?
Elles ont montré l’inefficacité des structures politiques africaines. C’est un échec de l’Union africaine (UA), dans une certaine mesure, malgré la place importante qu’ont joué des organisations sous-régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Qu’avez-vous pensé de l’intervention militaire française pour arrêter Laurent Gbagbo?
Elle était nécessaire dans la mesure où, pendant les dix ans où Laurent Gbagbo a exercé le pouvoir, il n’a pas cessé de détourner les ressources budgétaires et le produit de la vente du café et du cacao pour acheter des armes lourdes. Il a armé des milices, en infraction avec les accords de paix qui avaient été signés. De l’autre côté, au Nord, les gens se sont aussi armés, avec moins d’armes lourdes cependant. Si on avait laissé Gbagbo faire, non seulement il aurait contesté les résultats qui lui étaient défavorables, mais il aurait aussi massacré les populations. Il a bien fallu faire intervenir des armées qui avaient les moyens de détruire les armes lourdes aux mains du régime de Laurent Gbagbo. Les Nations unies et la France ont eu tout à fait le droit d’intervenir pour empêcher un génocide. Je regrette que ce soit dû à l’obstination de Gbagbo à pousser la tricherie jusqu’au bout.
La crise ivoirienne n’est-elle pas imputable à feu Félix Houphouët-Boigny, qui a laissé pousser les graines de la discorde et n’a pas bien réglé la question de sa succession?
Au moment où les Français étaient contraints de donner la liberté et l’indépendance en Afrique, Félix Houphouët-Boigny a été le porte-parole de ceux qui ont voulu qu’on ne donne pas l’indépendance à deux fédérations regroupant plusieurs pays de l’Afrique occidentale et équatoriale…Senghor [le premier président du Sénégal, ndlr] avait milité pour cette solution, mais Houphouët-Boigny - trompé en cela par le colonisateur français, qui voulait partir sans partir - a préconisé l’indépendance pays par pays. Il a dit à l’époque qu’il n’y avait pas de raison que la Côte d’Ivoire soit «la vache à lait de l’Afrique occidentale française». Pourtant, la Côte d’Ivoire a été découpée par le colonisateur français et se trouve faite de morceaux de territoires pris à gauche et à droite. Il est injuste de dire que la Côte d’Ivoire est la propriété des gens du Sud. Si elle devenue riche comme elle l’est, c’est parce qu’elle a fait venir des populations du Nord pour travailler dans les plantations de café et de cacao. Depuis qu’elle existe, elle s’est faite ainsi. Houphouët est à l’origine de la marche solitaire de la Côte d’Ivoire par rapport aux autres pays…
Est-il aussi responsable de la marginalisation politique des populations du Nord?
Il a créé un parti politique fédéral, le RDA, où des gens du Nord ont joué un rôle important. Ce parti existait aussi au Soudan français (l’actuel Mali), en Guinée et jusqu’au Tchad. Je ne comprends pas que ce dirigeant, qui a construit sa notoriété et sa force politique sur une dimension fédérale, se soit ensuite retranché dans les frontières de la Côte d’Ivoire. L’ivoirité, ce n’est pas viable. La Côte d’Ivoire ne peut jouer son rôle que si elle s’entend avec les populations et les pays voisins. Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire a une place prépondérante, mais ce n’est possible que s’il y a une économie intégrée…
N’est-ce pas ironique, d’avoir une crise de cette ampleur, l’année du cinquantenaire des indépendances?
Cette indépendance ne sera complète que lorsque les Africains auront créé un pouvoir politique fédéral ou confédéral…
Vous y croyez vraiment?
J’y crois! La CEDEAO est une étape sur ce chemin. Si cet ensemble avait été doté d’une monnaie et d’une armée, elle aurait pu intervenir en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux former les contingents de la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cédéao (Ecomog), qui existent déjà, pour intervenir dans les conflits internes au continent africain et aider à le protéger des incursions terroristes de tout bord, notamment ceux dans le Sahara. Il faut donner une force militaire importante, des outils, des armes et leur permettre de se poser en arbitre.
Ben_amina
En Juin, 2011 (07:13 AM)Moi
En Juin, 2011 (07:18 AM)Pourquoi tous ces amendements dont il parle ne figuraient pas dans le PV qu'il ont lu au début de la séance?
Soit ceci est un tissus de mensonge cousu de fil blanc ou bien, ils ont fait une rétention d'information et donc leur "PV" n'était pas ce que ça aurait du être. Quelque soit alfa, il y a ici un gros mensonge.
Kaw Kaw
En Juin, 2011 (07:34 AM)Mais Narrou pourrogne tu parles du role determinant desquels deputes???? et de quelle majorité????Les deputés n'etaient autres que ce GRAND PEUPLE du 23 jun. La majorité ah ah ah etait encore ce GRAND PEUPLE du 23 Juin !!!! Decidement ce policier est un vrai larbin et pantin .... En 2012 apres avoir installé comme en 2000 le President de notre choix. Nous passerons a la sentence a mort de tous les transhumants. Ces especes qui grangrenent comme impunité notre cher Senegal. Ah ah et la destutition de tous les mediocres portés au sommet par ce vieux singe. Pour ce vieux singe et sa tribue de geunon lwadekounda ce sera les memes sorts que les NGBAGBO en cote d ivoire ........
Undefined
En Juin, 2011 (07:49 AM)Undefined
En Juin, 2011 (07:57 AM)Xamle
En Juin, 2011 (08:06 AM)QUE DES MENSONGES A POSTERIORI.
Djdj
En Juin, 2011 (08:07 AM)Vous dites que vous avez fait 35 amendements et Wade sait que s'il accédait à 2 ou 3 amendements le prOjet passe.
Eh bien contrairement à vous, le peuple et les bons députés ont refusé d'amender, ils ont demandé et obtenu le retrait pur et simple de ce projet de loi taillé sur mesure pour placer Karim à la tete de l'Etat.
Cheytane
En Juin, 2011 (08:17 AM)Pds Tass Na
En Juin, 2011 (08:36 AM)Undefined
En Juin, 2011 (08:44 AM)Bernawi
En Juin, 2011 (09:03 AM)Undefined
En Juin, 2011 (09:19 AM)Votons Cheikh Bamba Dieye pour 2012
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Leduc
En Juin, 2011 (09:34 AM)Nulard
En Juin, 2011 (09:39 AM)Wahaha
En Juin, 2011 (09:55 AM)Pas De Classe
En Juin, 2011 (10:00 AM)ce menteur franC-mason
Senegalais Deug
En Juin, 2011 (10:03 AM)Latdeuguène
En Juin, 2011 (10:08 AM)Lala
En Juin, 2011 (10:18 AM)Baye
En Juin, 2011 (10:19 AM)Samory Aw
En Juin, 2011 (10:19 AM)Sultan
En Juin, 2011 (11:31 AM)Undefined
En Juin, 2011 (11:54 AM)Vive le peuple, vive le Senegal, en bas les traitres wadistes
Ouzin.ba"tristes Tropiques"
En Juin, 2011 (14:07 PM)Participer à la Discussion