Le Président Wade a bouclé un entretien de cinq minutes, quatorze secondes avec Radio France international (Rfi) sur cette note assez énigmatique : « maintenant quant au reste, Dieu seul sait qui enterrera l’autre ». Le Président Wade dont l’âge a été convoqué dans les débats politiques de ces derniers jours au Sénégal, répondait ainsi à une question sur sa candidature à la présidentielle de 2007.
Très nuancé, Me Wade a déclaré : « il ne m’appartient pas de dire si je serais candidat ou pas. Je suis arrivé au pouvoir par un parti politique et ce parti va se réunir sous peu de temps pour désigner son candidat ». Et d’ajouter dans la même lancée : « mais si le parti me désigne, évidemment j’assumerai cette fonction". Me Wade s’est aussi prononcé sur les souhaits exprimés par Ségolène Royal de voir le Parti socialiste (Ps) du Sénégal, remporter les prochaines élections de 2007. Le Président a trouvé « normal qu’une socialiste soutienne la victoire d’autres socialistes ». Mais poursuit-il, "cela n’aura aucune influence sur les élections » car « les rapports de force réels sont là pour dire ce qui va se passer", croit-il en effet savoir. Le Président aussi prononcé sur la crise en Côte d’Ivoire pour afficher sa différence d’approche avec le Président sud-africain Mbecki : « concernant la Côte d’Ivoire, je n’ai pas apprécié les initiatives de monsieur Mbéki », a-t-il déclaré avant d’enchaîner : « si la Cedeao est saisie de ce dossier, il n’y a pas à former, à côté, de sous-groupes informels sans légitimité ». Le prétexte de l’interview étant la tenue à Bucarest qu XIe Sommet de la Francophonie, le Président Wade s’est aussi prononcé sur la place de la langue française en Afrique et dans le monde.
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