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Politique

[ V I D E O ] Me ABDOULAYE WADE PARLANT DE SA SUCCESSION A LA VOIX D’AMERIQUE « Je ne vais pas remettre le mandat entre les mains de quelqu’un qui ne peut pas tenir la situation… »

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[ V I D E O ] Me ABDOULAYE WADE PARLANT DE SA SUCCESSION A LA VOIX D’AMERIQUE « Je ne vais pas remettre le mandat entre les mains de quelqu’un qui ne peut pas tenir la situation… »

Dans l’entretien accordé à nos confrères de la Voix d’Amérique le 29 juillet dernier,-un entretien que nous reproduisons ici in extenso,-certainement plus « africain » que « républicain », le troisième président sénégalais y dresse encore une fois le portrait robot de son successeur. Selon lui, l’homme ne sera certainement pas « quelqu’un qui ne connaît pas les rouages de l’Etat, qui n’a même pas des notions d’économie… » Mais plutôt quelqu’un parmi « les nouvelles générations qui ont toutes des notions en économie. Elles ont de très bonnes formations… » Le président sénégalais parlant par ailleurs du cas de nos confrères Kambel Dieng et Karamokho Thioune bastonnés par la police à l’occasion du match Sénégal-Libéria le 21 juin dernier, déclare qu’il n’a rien à y voir lui personnellement. Et même s’il use du conditionnel pour caractériser désormais les faits,- est-ce là une évolution dans l’appréciation qui était plus tranchée au début ?,-le président trouve que la presse de son pays est destructrice. « Lisez la presse du Sénégal, ce sont des destructeurs, ils ne sont pas constructifs… », déclare-t-il.

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Source: VOANews.com

Monsieur le président Abdoulaye Wade, président du Sénégal, merci encore une fois de répondre aux questions de la Voix de l’Amérique. Nous allons commencer par votre voyage à Chicago où vous vous êtes adressé au NABJ (National Association of Black Journalists), vous êtes le premier Chef d’Etat africain à le faire. Quel était l’objectif et l’avez-vous atteint ?

Ce sont eux qui m’ont invité. Parce que la direction avait visité le Sénégal et a été très frappée par ce qu’elle avait constaté et ils ont voulu m’inviter pour parler à leur association. J’avais à délivrer un message ou des messages sur les problèmes les plus importants de l’Afrique. Je sais qu’ils sont intéressés. C’est ce que j’ai fait. Sur les problèmes de l’environnement, sur les problèmes sociaux, sur les problèmes politiques, l’évolution de l’Afrique vers les Etats-Unis d’Afrique, et je pense que cela a été très bien perçu.

Pendant que vous vous adressiez au NABJ, ces journalistes noirs-américains, il y avait des incidents. Il y avait des manifestations devant l’immeuble. Il y avait également un Sénégalais qui a interrompu votre discours. Ceci est dû à l’incident qui s’est passé récemment, le problème entre deux journalistes sénégalais et la police sénégalaise ? Votre réaction là-dessus.

Bon, vous savez, moi, je n’ai pas vu un seul journaliste sénégalais du Sénégal parmi ces manifestants. Il n’y en a pas eu un seul. Celui qui a manifesté, il vit au Canada. Il est sur Internet en train de raconter n’importe quoi et il est en procès avec beaucoup de gens. Il a dû payer son billet depuis le Canada pour venir chahuter une conférence que je fais. Mon commentaire : évidemment, les autres qui étaient là sont de l’opposition sénégalaise. Ils vivent aux Etats-Unis.

Je comprends bien qu’ils profitent de l’occasion pour faire des manifestations. Mais je suis plutôt triste de constater l’immaturité d’un certain comportement, parce que j’estime que nous pouvons mener nos bagarres au Sénégal, mais peut-être pas sous cette forme à l’étranger. Je n’ai pas souvent vu les concitoyens des chefs d’Etats du monde, venir manifester dans les salles où ils se trouvent. Certains, les dictatures, dans ces cas-là, j’ai vu des citoyens manifester dans la rue. Ce sont des choses tout à fait normales. Mais venir dans une salle crier sur son président de la République, je ne pense pas que ce soit faire preuve d’une maturité politique.

Au demeurant, çà ne sert à rien. Parce que, moi, çà ne me touche pas. Je suis plutôt triste. Alors, maintenant vous me dites c’est en relation avec un évènement survenu à Dakar, au Sénégal. C’est vrai. Mais, un journaliste, d’après les faits qui sont allégués, le journaliste a voulu forcer un barrage, parce que You…, parce que heu, heu, El Hadj Diouf, était en train de faire une conférence. Ce journaliste avait agressé…

El Hadj Diouf, le joueur de footballeur ?

Un footballeur sénégalais internationalement connu, qui est détruit par la presse du Sénégal. Lisez la presse du Sénégal, ce sont des destructeurs, ils ne sont pas constructifs. Cet homme-là, à supposer, comme il y a quelque temps avait perdu dans un match, il faut l’encourager, il ne faut pas le détruire. D’accord, après, il a pu reprendre du poil de la bête, bien jouer et gagner. Alors ce journaliste donc a eu un problème avec un policier. Il aurait frappé le policier, le policier l’aurait battu. Qu’est-ce qu’un président de la République vient faire là-dedans ? Nous avons amené le cas directement devant le tribunal. Et le tribunal sénégalais est saisi. Le juge d’instruction est saisi. Il verra, qui a raison, qui a tort.

Le mandat présidentiel va passer de cinq à sept ans. C’est un vote aujourd’hui par l’Assemblée nationale sénégalaise. C’est quelque chose qui ne vous affecte pas, qui n’affecte pas votre mandat. Mais vos critiques disent que cet article a été changé justement pour prolonger votre mandat présidentiel.

Le mandat présidentiel a toujours été de sept ans. C’est moi qui l’ai ramené à cinq ans, parce que je pensais qu’il fallait des changements rapides. J’ai été élu pour sept ans, je l’ai ramené à cinq ans dans la Constitution que j’ai fait écrire, à laquelle j’ai participé, que j’ai fait promulguer. Mais je me suis aperçu que c’était une erreur, parce que mon expérience me prouve, que quand quelqu’un est élu, avant de prendre ses marques comme on dit, avant de s’habituer à la situation, de mettre ses choses en place, pour lancer un programme national, il faut au moins deux ans. Il faut au moins deux ans.

D’abord il faut connaître l’appareil du gouvernement, l’appareil administratif, établir des relations internationales, connaître les institutions et bien maîtriser les problèmes de financement, etc. Il faut au moins deux ans. Or, en Afrique, la campagne électorale commence au moins deux ans avant, à moins qu’elle ne soit encore permanente. Alors je me suis dit, si un nouveau président qui arrive et qui met deux ans à se retrouver dans les affaires et puisqu’il va en campagne deux ans avant et même disons un an avant, il a juste deux ans pour faire des réalisations et se présenter devant les électeurs. J’en ai discuté évidemment avec mon parti, avec beaucoup de personnes. Je leur ai dit que je crois que c’est une erreur au regard de mon expérience. Donc, le parti, les alliés, tous, ont convenu avec moi qu’il fallait ramener le mandat à ce qu’il était avant, c’est-à-dire à sept ans. C’est pour cela qu’il a été voté à moins de quatre voix.

Parlant de votre succession, est-ce que vous avez quelqu’un en tête ?

Vous savez, moi, je suis un républicain. Je cherche la meilleure solution pour le Sénégal. Je suis un républicain, un Africain aussi. Je pense aussi que je suis un homme réfléchi. Je ne vais pas prendre le mandat, le pays, le remettre entre les mains de quelqu’un qui ne peut pas tenir la situation, ou que le peuple n’aime pas. C’est absurde. Parce que, dès le lendemain, il va avoir des problèmes. Donc, je suis obligé de faire çà. Il ne s’agit pas tout simplement de terminer un mandat. Mais il s’agit d’aider à la transition. Donc, je regarde tous les Sénégalais sans exception, même du côté de l’opposition, pour voir l’homme qui pourrait être à la hauteur, dominer tout le monde et mener le Sénégal vers l’avant. Je n’exclus personne pour l’instant. Malheureusement je n’ai pas trouvé…

Quels sont les critères ?

C’est d’abord véritablement aujourd’hui…Vous savez, les critères çà change avec le temps. Quelqu’un qui ne connaît pas les rouages de l’Etat, qui n’a même pas des notions d’économie, celui-là, il ne mènera pas très loin le pays. Parce que les générations ont changé. Les nouvelles générations, elles ont toutes des notions en économie, elles ont de très bonnes formations, mais les autres générations,moi, je suis l’exception, parce que moi, je suis un scientifique, je suis un économiste, je suis un juriste. Mais bon, tout le monde n’est pas comme çà. C’est çà qui énerve un peu la vieille opposition qui survit encore uniquement en faisant des éclats. Donc, je regarde cet homme et il n’est pas impossible que cela existe. Vous savez, moi, j’étais l’opposant de Senghor. Mais Senghor à un moment donné a pensé à moi pour le remplacer. Il me l’a dit. Cela n’a pas été possible. Tout le monde sait pourquoi. Il y avait Jean Collin qui était contre moi, etc. Même Abdou Diouf n’excluait pas que je puisse être le successeur de Senghor. Donc pourquoi voulez-vous que j’exclue qu’un opposant puisse me remplacer ? Si je trouve un homme à la hauteur. Mais je ne ferai pas plaisir à quelqu’un, comme çà pour lui remettre l’appareil de l’Etat.

Cela je ne le ferai pas. Au demeurant, je suis un démocrate, quelles que soient mes préférences, je vais organiser des élections transparentes et démocratiques. Nous avons le système électoral le plus démocratique, le plus transparent qui existe, puisque la liste électorale est sur Internet. On est le seul pays à le faire. Moi, je veux bien voir la liste électorale des Etats-Unis sur Internet. Cà n’existe pas. Ou la liste de la France. Chez nous vous pouvez regarder votre nom si vous êtes inscrit. Vous regardez un autre nom, vous dites celui-là il n’est pas Sénégalais etc, vous pouvez faire des réclamations devant la justice. Et pour établir çà, tout le monde a participé : l’opposition, pendant des mois et des mois.

Nous avons invité tous les ambassadeurs à suivre l’évolution de l’établissement du fichier électoral et nous avons fait des élections d’une transparence soulignée partout, par tout le monde. Bon, l’opposition, c’est l’opposition. Je suis passé par là pendant vingt sept ans. Je sais ce que c’est. Mais véritablement, au Sénégal, il n’y a pas de problème majeur. Aujourd’hui, les Sénégalais sont tous tournés vers l’agriculture parce que j’ai lancé le programme d’indépendance alimentaire, la Goana et tout le monde me suit là-dessus. Tout le monde. Les jeunes, les femmes.

Donc vous pensez que c’est la solution à la crise alimentaire ?

Absolument. Je pense que ce plan va réussir. Je l’ai lancé au mois d’avril. Vous savez face à l’augmentation des prix des denrées de première nécessité, j’ai pris des mesures conjoncturelles pour faire face immédiatement, puis des mesures structurelles, c’est-à-dire pour faire face à notre indépendance alimentaire. La mesure conjoncturelle consiste à passer un accord ave l‘Inde, pour que l’Inde puisse nous fournir les 600 mille tonnes de riz dont le Sénégal a besoin.

Vous savez que le Sénégal est le pays le plus dépendant de l’extérieur alimentairement. L’Inde va me fournir 600 mille tonnes, l’année prochaine 500 mille, puis 400 mille, etc. Et au bout de six ans, nous devons être indépendants, parce qu’en même temps, elle nous assiste à la production jusqu’à 600 mille tonnes. Donc, çà c’est la mesure conjoncturelle, elle est en même temps structurelle. Cà c’est pour le riz. J’ai lancé ce plan Goana qui est la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance. Quand je dis l’abondance, j’ai bien choisi le mot, parce que j’ai l’ambition non seulement d’arriver à l’indépendance alimentaire, mais d’avoir suffisamment pour exporter. Partir de la dépendance, donc pour arriver à exporter.

Avril -0ctobre. En six mois, parce que la saison des pluies dure trois à quatre mois et ce sont ici (il exhibe un document) les produits que nous visons qui sont là. C’est le maïs, le manioc, le riz, le mil, etc. Nous voulons produire avec des quantités… çà peut paraître très ambitieux, mais nous avons déjà une expérience où je vais en fixant des objectifs très ambitieux et nous avons un certain nombre de succès. Ici là (en montrant le document) vous avez les besoins c’est-à-dire en termes de terres, ainsi que les équipements. Le projet est de 800 millions de dollars, qui équivalent à 400 milliards de F Cfa. Nous sommes sûrs de le réussir parce que nous avons déjà réuni les 80% sans aucune aide extérieure pour l’instant. Certes, il y a beaucoup de gens qui disent qu’ils vont nous aider, par exemple l’Usaid et l’Union européenne j’espère. Mais les organisations internationales, leurs procédures sont tellement lentes, qu’on a le temps de mourir cent fois avant qu’elles n’interviennent.

Or, la période d’hivernage, c’est une course. Pour bénéficier de l’hivernage, çà à commencer déjà, c’est une période qui dure trois mois, trois mois et demi et puis c’est fini. Si vous manquez l’hivernage, c’est pour l’année prochaine. Alors, cette somme de 400 milliards de F Cfa, comment nous allons la couvrir ? D’abord, nous avons eu la chance de découvrir que les phosphates de Matam, du Sénégal, parce que nous sommes un pays de phosphates, ces phosphates-là, de façon tricalcique, sont utilisables directement par les plantes sans aucune transformation. On les prend de la mine, on les met au pied de l’arbre, il faut juste ajouter de l’urée et on va les fertiliser. Ces engrais font à peu près la moitié des 400 milliards, si nous avions à les importer. Donc, çà diminue d’autant le projet. Ensuite les équipements que nous avons envisagés, nous les avons obtenus de l’Inde, largement de l’Inde, presque la totalité, un peu de la Chine, par des crédits de très longs termes, c’est-à-dire sur quinze ans ou vingt ans, avec deux ou trois ans de différé.

Donc, avec l’effort national, nous arriverons à couvrir le plan. Il est bien parti. Ce qui est particulier, c’est que tous les Sénégalais, hommes, femmes, jeunes, immigrés, je leur ai tous dit d’aller cultiver la terre. Et il y a un engouement national. Evidemment un engagement : On facilite l’accès à la terre. Il suffit de demander qu’on vous donne dix, vingt, cent hectares, que vous pouvez mettre en valeur pour vous-même. Evidemment, on vous assiste en apportant l’eau par le fleuve, les rivières ou des forages et en vous donnant des équipements agricoles. Nous avançons les engrais sans aucune mise de départ. C’est pourquoi tout le monde est en train de cultiver au Sénégal et nous pensons vraiment que ce sera un très grand succès.

L’affaire du Soudan et l’inculpation éventuelle d’Ahmed El Bechir par la Cour pénale internationale. Votre avis là-dessus.

Bon vous savez, moi j’étais très engagé dans l’affaire du Soudan et vu mes relations personnelles avec le Président et chaque fois qu’il y avait une difficulté, on faisait appel à moi, même si je n’avais pas de mission officielle. Lorsqu’il s’est agi d’envoyer des troupes des Nations Unies, le Président Béchir a refusé, j’ai pris mon avion, pour aller le voir pour discuter avec lui et le convaincre. Je ne suis pas le seul à l’avoir fait, mais je crois en tous les cas , tout le monde reconnaît que mon intervention a été utile. Lorsqu’il a refusé le béret des Nations Unies, on m’a téléphoné. Ce sont de petites choses, mais je veux dire que lorsqu’il y a difficulté, chaque fois j’interviens. J’ai été au Darfour, parce que j’aime bien aller voir moi-même.

C’est ce que j’ai fait pour le Zimbabwe. Je suis l’un des rares chefs d’Etat à aller voir, regarder, discuter avec les partis au pouvoir et de l’opposition et l’un des rares Chefs d’Etat a aller à la frontière pour voir les milliers de gens vivant dans les centres et la promiscuité. J’en ai beaucoup souffert. Et c‘est pourquoi je milite pour qu’on prenne tous les moyens, le plus rapidement possible, pour mettre fin à cette tragédie du Darfour. Alors, c’est pourquoi j’ai conseillé souvent le Président Béchir, d’accepter l’intervention de la communauté internationale. Maintenant, il est sous inculpation. Alors, quel est mon point de vue sur çà. D’abord, le Sénégal est signataire de la Convention de Rome, créant le Tribunal pénal international, qui a ses obligations, que nous avons signé. Je que pense qu’il faut des juridictions internationales pour punir les des gens qui commettent des génocides, des viols ou des violences systématiques. Donc nous l’avons signée et je tiens à respecter les engagements.

C’est pourquoi, lorsque le Président Béchir a appris qu’il y avait un mandat d’arrêt contre lui, il m’a téléphoné pour me demander mon avis. Je lui ai donné des conseils. Je lui ai dit, il faut montrer beaucoup de bonne volonté avec ce tribunal, même s’il réclame de vos gens parce que sinon, ils vont vous arrêter. Si vous sortez du Soudan, ils vont vous arrêter et je pense qu’il faut donc coopérer avec ce tribunal et je l’ai averti en lui disant que le Sénégal était signataire de la Convention de Rome et que malheureusement il ne peut pas venir, même s’abriter au Sénégal. Alors donc, qu’est-ce-que je pense ?

Je pense que, même s’il est inculpé, s’il est accusé, il n’est pas nécessaire de l’arrêter. Il y a des dispositions de l’article 16 qui permettent de suspendre la mise en accusation, pendant un an, pendant dix huit mois, le temps qu’on essaie de trouver une solution et de l’amener à accepter l’intervention de la communauté internationale, pour mettre fin à ce conflit.

Moi, j’ai toujours été pour le Darfour, à l’utilisation des armes contre toutes les bandes, depuis toujours. Depuis le départ. Sauf évidemment l’armée nationale, l’armée de l’Etat. Cà, on ne peut pas imposer. Mais toutes les autres bandes, il faut les désarmer. Et les Nations Unies, peuvent les désarmer. Mais ils sont sous le sigle du maintien de la paix et non de l’imposition de la paix et donc ils ne sont pas préparés pour çà. Je l’avais déjà demandé à Koffi Annan et je pense qu’on va en arriver là. Cela va demander quelques sacrifices, mais cela va rétablir la paix définitivement. En même temps, il faut encourager le dialogue intérieur. Et j’ai la chance ici encore de me trouver dans le conflit, puisque celui qui a attaqué la capitale au point de se trouver à la porte, m’a écrit pas la suite pour me demander de le réconcilier avec le Président Béchir.

Le Président Béchir que j’ai contacté m’a dit qu’il été prêt à discuter avec lui et tous les deux acceptent de venir au Sénégal, mais j’avais mon voyage à faire c’est pourquoi cet évènement n’est pas intervenu.. J’espère pouvoir contribuer à ce dialogue interne au Soudan, parce que Ibrahim Khalil est la personne-clé du Darfour. Si jamais il trouve un accord pour un gouvernement fédéral, sous le sceau du partage du pouvoir, cela aura une incidence directe sur le Dafour. Il restera le problème des janjawids. Et ceux là il faut les désarmer par la force.

Monsieur le Président, merci d’avoir répondu à nos questions.

Propos recueillis par nos confrères de la Voix d’Amérique le 29 juillet 2008 Collectés et proposés par Dame Babou correspondant permanent aux USA

EXERGUES

1/ Celui qui a manifesté, il vit au Canada. Il est sur Internet en train de raconter n’importe quoi et il est en procès avec beaucoup de gens.

2/ Lisez la presse du Sénégal, ce sont des destructeurs, ils ne sont pas constructifs.

3/ Quelqu’un qui ne connaît pas les rouages de l’Etat, qui n’a même pas des notions d’économie, celui-là, il ne mènera pas très loin le pays.



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