Sur le dossier des ambulants autorisés à exercer leur commerce après leurs déguerpissements de certains artères de la capitale, Me Cissé déclare qu’"il n y a absolument pas eu de déguerpissements". Il poursuit qu’il s’est agi dans cette affaire de libérer la voie publique des occupants irréguliers "dont certains ont érigé des constructions en dur" sur la chaussée. "Ce qui a été décidé, c’est l’organisation des commerçants et non leurs déguerpissements". Il confirme que cette décision a été prise à l’issue d’un Conseil présidentiel sur l’investissement. Me Sall ajoute que cette mesure est toujours d’actualité, car, "il n’est pas possible de laisser cette situation perdurer".
Me Sall nie aussi toute reculade dans le dossier de l’Asecna. "L’Etat ne trouvait pas son compte dans le partenariat" et il a pris la décision après des études précises. Les intérêts de l’Etat n’ayant pas été bien en compte, le Porte-parole du Président avance que le Sénégal a pris ses responsabilités. Et s’il a fait machine arrière, c’est après les "interventions amicales" du Président de la Commission de l’Union africaine, du Président gabonais Omar Bongo et du chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy qui ont tous les trois envoyé des émissaires à Me Wade.
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