Me Abdoulaye Babou, est catégorique : la majorité des députés de l’Alliance des forces de progrès (Afp) ne quittera pas l’Assemblée nationale à la date du 30 juin comme l’avait déclaré le leader des « Progressistes », Moustapha Niasse. « Je sais de quoi je parle. J’ai discuté avec plusieurs d’entre eux et ils m’ont dit qu’ils ne suivront pas Moustapha Niasse dans sa décision de quitter l’Assemblée le 30 juin prochain », souligne Me Babou. Le désormais porte-parole de l’Afp vient de poser, hier vendredi 26 mai, le deuxième jalon vers sa séparation irréversible avec Afp de Moustapha Niasse. Après le poste de porte-parole de cette formation, il vient de notifier à Madieyna Diouf, Président du Groupe de l’Espoir, sa décision de démissionner de ses fonctions de Vice-Président du Groupe de l’Espoir et son retrait pur et simple de ce groupe.
Me Abdoulaye Babou ne quitte pas pour autant l’Assemblée nationale. Il émarge désormais au groupe des Non-Inscrits. « J’ai choisi cette date pour rendre ma décision, rompre les amarres avec l’Afp, parce que précisément on vient de boucler les cinq (5 ans) à l’Assemblée nationale », dit-il. En rendant sa démission, Me Babou renonce à tous les avantages qui s’attachent à sa fonction de Vice-Président du groupe de l’Espoir : « Je remets au chef de garage de l’Assemblée nationale le véhicule 406 Dk 1611-Y qui m’avait été affecté en ma qualité de Vice-Président du groupe de l’Espoir. De même, je renonce à mes 1000 litres d’essence et ma différence salariale », confie l’ex porte-parole de l’Afp.
Par ailleurs, quant à la rumeur selon laquelle il serait prêt à regagner le Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Babou répond par un grand éclat de rire, avant de souligner : « Je suis là où je suis. J’assume le présent ».
Joint hier soir, vers les coups de 21h45mn, pour réagir à cette décision de l’ex porte-parole des « Progressistes », le numéro deux de l’Afp, Madieyna Diouf précise qu’il n’a pas encore reçu la lettre de démission de ses fonctions de Vice-Président du groupe de l’Espoir de Me Babou, avec de prendre acte de la décision, mais en s’abstenant de la commenter car, dit-il, « c’est une décision individuelle ».
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