Me El Hadji Diouf candidat à la présidentielle de 2012 a tiré sur tout ce qui bouge, hier, lors de son face à face avec la presse. De la candidature de Me Wade aux candidats chômeurs en passant par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, Me Diouf n'a fait aucune concession. D'abord pour les nombreux candidats à l'élection présidentielle, le leader du Parti des travailleurs pour le peuple (Ptp), avertit: «la plupart des candidats déclarés sont des chômeurs et des retraités. Il y a des chômeurs endurcis, les gens doivent les demander d'où tirent-ils leurs revenus jusqu'à présent. D'où sortent-ils leurs moyens pour battre leurs campagnes électorales. Attention les Sénégalais, avant d'élire un président vous devez vous interroger sur la provenance de sa fortune, comment il vit, à partir de quels moyens il vit». Me El Hadji Diouf reste convaincu qu'il est le meilleur candidat . « Les Sénégalais ne sont pas dupes, ils savent que l'homme de la situation c'est Me Diouf. Et moi je ne suis pas obnubilé par le pouvoir comme Wade . Que je sois président ou pas ça ne m'empêche pas de dormir. Je suis prêt à assumer pleinement ces responsabilités si les Sénégalais m'élisent. Mais s'ils ne m'élisent pas pour une raison ou une autre je retournerais au Palais de Justice où je suis à l'aise ».
Souleymane Ndéné Ndiaye était hébergé par son épouse à Mermoz
À la suite de ces candidats « chômeurs », le Directeur de camapgne de Wade en l'occurrence Souleymane Ndéné Ndiaye en a aussi fait les frais des piques de Me Diouf. « Je ne suis pas un candidat qui s'accroche au pouvoir, qui, en dehors du pouvoir, n'est rien du tout. C'est pourquoi quand j'ai vu ces gens du Pds comploter pour reprendre la commission de l'Urbanisme qui m’a été confiée, j'ai dit qu'ils sont malades. Moi j'ai choisi de renoncer à ces commissions, à ces ministères que Wade me proposait. Ce que les gens ne savent pas, Wade m'a proposé le poste de N°2 de son parti et le poste de Premier ministre en cas de fusion, il y a de cela quelques mois. J'ai dit non. C'est ça qui a entraîné la guerre. Si je voulais aujourd'hui être Premier ministre je le serais. Ce qui m'intéresse c'est d'être avec des gens honnêtes, rigoureux, des gens sérieux, des patriotes pour ensemble relever les défis du développement. Permettre au pays de décoller au lieu de l'enfoncer en détournant ces milliards. En construisant des châteaux. Je connais, maintenant, quelqu'un qui a énormément de Châteaux. Et qui était hébergé par sa femme ici à Mermoz. Il n'avait même pas de maison, l'actuel Premier ministre. Il a construit des châteaux partout. C'est la boulimie foncière».
Hommage à Malick Noël Seck qui n'a pas attendu le verdict du Conseil constitutionnel
Sur l'irrecevabilité de la candidature de Me Wade, Me Diouf soutient que c'est ça le gros morceau. « Et c'est pourquoi je rends un hommage au jeune Malick Noël Seck, au M23 à tous les Sénégalais patriotes qui ne devront pas attendre un verdict du Conseil constitutionnel. Je vais parler en tant qu’ Avocat, homme politique pour montrer la malhonnête intellectuelle de nos dirigeants. Si on lit l'art 104, on n'a pas dit que le mandat en cours du président n'est pas pris en compte. On a dit le président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu'à son terme. C'est une disposition transitoire. Si on combine les art 27 et 104 la durée du mandat est de cinq ans, mais dans la transition on dit que le mandat en cours continue jusqu'à son terme. Il ne peut être renouvelé qu'une seule fois. La Constitution prévoit cinq ans mais pour ne pas léser Wade, les constituants lui ont donné une dérogation de deux ans. C'est pour cela qu'on dit qu'il est favorisé par les dispositions transitoires. Au lieu de faire dix ans au pouvoir, il fait 12 ans. Raison pour laquelle, son mandat se termine en 2012. S'il n'y avait pas la disposition transitoire qui dit que le président poursuit son mandat jusqu'à son terme Wade aura arrêté son premier mandat en 2005 ».
Me Diouf s’est aussi prononcé sur la caution fixée à 65 millions pour dire que « c'est une discrimination qui peut être portée devant les organisations internationales. Il faut avoir tous les droits dans son pays pour briguer à tous les suffrages ». Pour ce qui concerne son programme, le candidat a l'élection présidentielle donne un délais de 500 jours pour résoudre le problème Casamançais, de l'électricité, des inondations entre autres. Il promet aussi de réduire le train de vie de l'Etat , la taille du gouvernement et de supprimer les institutions budgétivores, le Conseil Constitutionnel et le ministère de la justice.
8 Commentaires
Khousmaniaap
En Octobre, 2011 (21:42 PM)Un Inconnu
En Octobre, 2011 (21:42 PM)Y'en A Marre
En Octobre, 2011 (22:10 PM)Bob
En Octobre, 2011 (23:14 PM)Bling
En Octobre, 2011 (00:00 AM)Desole
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En Octobre, 2011 (04:21 AM)Amdifal
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