Sa profession de foi publiée en 1999... faisant foi, Me Wade a lancé un défi : «Parcourez ce document, vous ne trouverez pas un projet que j'ai promis et que je n'ai pas réalisé». Recevant, vendredi, Mohamed Ali Ndiaye, champion d'ltalie de boxe, Me Wade s'est glorifié de n'avoir «pas fait une promesse» qu'il n'a pas tenue. Demandant ainsi aux jeunes de croire en son «Programme spécial pour la banlieue» destiné á leur trouver du travail.
«Je ne vous ai pas fait une promesse que je n'ai pas tenue depuis que je suis á la tête de ce pays». Cette certitude, le président Wade l'a lancée au cours de l'audience qu'il a accordée, vendredi après-midi, au champion de boxe Mohamed Ali Ndiaye. Parlant d'un programme spécifique qu'il compte dérouler pour les jeunes de la banlieue, Me Wade légitime sa prouesse d'avoir tenu toutes les promesses : «Je vous renvoie á ma profession de foi publiée en 1999, où j'ai dit, á l'avance, tout ce que je voudrais faire. Parcourez ce document d'un bout á l'autre, vous ne trouverez pas un projet que j'ai promis et que je n'ai pas réalisé». C'est pourquoi, á l'endroit des jeunes de la banlieue á qui il promet un «programme spécial pour la banlieue», il a lancé : «Lorsque je vous dis que je vais trouver des emplois pour vous les jeunes de la banlieue, il faut me croire. Je suis sûr qu'avec le plan que je suis en train de lancer, je trouverai des emplois»
En fait Me Wade a agité l'idée de ce programme en parlant de la pauvreté et du sous-emploi des jeunes. «Tous ces temps-ci, j'ai beaucoup parlé de la jeunesse et de la banlieue. Et il m'est arrivé d'avoir des conversations avec nos hôtes. Je leur ai dit que je vais rencontrer les jeunes de la banlieue et m'occuper personnellement maintenant de ces localités», souligne Me Wade. Non sans préciser -«Je suis en train d'élaborer un programme en dehors du programme général de la jeunesse. Ce sera un programme général pour les jeunes de la banlieue. Je vais envoyer des enquêteurs dans les maisons pour voir qui vit et travaille sous ces toits et qui apporte au moins des revenus. Parce que je veux avoir une idée exacte, quantifiée, mesurée de la situation dans la banlieue». D'autant plus, précise-t-il : «Ce qui me rassure, c'est que ce sont des jeunes issus de familles pauvres et qui ne sont pas des drogués. Cela est extrêmement important car j'ai défini la pauvreté comme un manque. Mais cela n'atteint pas le moral, le cerveau la volonté». Faisant un clin d'oeil á Ali Ndiaye, Me Wade déclare: «Je suis sûr que les jeunes de la banlieue qui ont regardé l'autre jour ton combat á la télévision et qui vont te voir ce soir encore sur les écrans de télé seront comblés de joie pour dire qu'il a gagné en boxe et pourquoi pas moi je ne gagnerai pas dans le domaine qui correspond á ma vocation et á mes compétences. C'est pourquoi j'ai parié sur cette jeunesse de la banlieue».
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