MINISTÈRE DE L'ÉNERGIE : Samuel Sarr limoge son Dircab

Limogeage

Le ministre de l’Energie, Samuel Ameth Sarr, est-il en train de régler leurs comptes à ses détracteurs ? En tout cas, il vient de casser les côtes à sa directrice de cabinet Maïmouna Seck Ndoye qui, pourtant, semblait bien assise sur ses deux « koket ». On lui reprocherait d’être un élément qui a mis de l’huile sur le feu, en encourageant l’ex-Dg de la Sénélec à revoir à la hausse la grille tarifaire qui a mis la banlieue dakaroise dans tous ses états. C’est en tout cas là la raison officielle que nous glissent nos satellites proches du ministère de l’Energie. Mais il se trouve aussi que la dame est estampillée proche de Macky Sall.

Limogeage (bis)

D’ailleurs renseignent certaines sources, au beau milieu de la bataille Macky-Samuel en 2006, alors que ce dernier était Dg de la Sénélec et Macky Pm, la dame s’était rangée du côté de ce dernier. Et lorsque Madické est arrivé à la tête du ministère de l’Energie, il l’a conservée. De même que Samuel Sarr qui s’en était accommodé. La très réseautée Maïmouna Seck Ndoye devrait être remplacée par Idrissa Niasse, un autre polytechnicien. A suivre !

Karim/Jules Diop

Le jugement sur le procès opposant Souleymane Jules Diop à Karim Meïssa Wade et Aïda Sindiély Wade au Canada a été rendu le 29 janvier dernier. Le juge André Prévost a condamné le défendeur (le journaliste) à payer 75 000 dollars canadiens à titres de dommages moraux au demandeur (Karim) et 50 000 dollars à titre de dommages exemplaires. L’animateur de la célèbre chronique sur Seneweb s’est vu aussi intimer l’ordre de cesser d’exprimer ou de publier, sur quelque support que ce soit, tout article, commentaire ou message diffamatoire relativement au demandeur.

Karim/Jules Diop (Bis)

Mais, le moins que l’on puisse dire est que Jules ne se sent nullement impressionné par «un jugement qu’il n’a pas encore vu». Le journaliste jure qu’il ne se laissera pas intimider par Wade fils qui ne fait que perdre son temps. «Je me battrai jusqu’au bout et personne ne peut m’empêcher d’écrire», assène-t-il. Avant d’affirmer qu’après ce «jugement» de première instance, il va saisir les juridictions canadiennes de recours comme la Cour d’Appel, la Cour Suprême et la Cour Fédérale.

Italie

On en sait un peu plus sur Cheikh Mory Diouf du nom de ce Sénégalais abattu par un inspecteur de police avant-hier Samedi. Hé bien sachez que le défunt était âgé de 43 ans et qu’il a très tôt quitté sa famille établie à Tally Icotaf pour émigrer au pays de Berlusconi. Un pays qu’il aimait tant. Sachez également que le défunt polygame laisse derrière lui deux veuves. Sa famille devenue inconsolable depuis la survenue du drame et à qui nous avons rendu visite nous a révélé que Cheikh Mory Diouf est originaire de Diourbel. Sa famille peut toutefois faire confiance à l’ancien Boss de la Dgsn qui a annoncé l’ouverture d’une enquête.

Pamphlet

«Le pestiféré» Mody Niang, comme il se définit lui-même, a encore jeté un pavé dans la mare du président Abdoulaye Wade. Il vient de publier un livre intitulé : «Un vieux président face à lui-même. Autoglorification, affabulations et calomnies». La cible est sans ambiguïté sur la cible, la photo de Wade illustre la page de garde du bouquin présenté et dédicacé samedi dans un restaurant à Dakar. Mody Niang, qui se distingue par la fréquence de ses articles dans la presse dakaroise, n’a pas varié dans ses prises de position face à la conduite du projet démocratique et de la gouvernance par Wade et son régime libéral. Bien au contraire. Cette fois, il s’est agi, pour lui, de répondre sur une centaine de pages au dernier ouvrage de Wade «Une vie pour l'Afrique», 450 feuilles, édité en mai 2008 chez Michel Lafon en France.

Pamphlet (Bis)

Devant des dizaines de personnes, Mody Niang a révélé avoir rencontré des difficultés pour trouver un imprimeur. «Les imprimeurs craignent des représailles», a-t-il déploré. De même, l’inspecteur d’enseignement à la retraite s’est indigné du fait qu’un libraire lui a tout bonnement rendu, par peur, le lot de 20 livres qu’il s’était engagé à vendre. Mody Niang dit avoir tenu à inviter la société civile et les organisations de défense des droits de l’Homme pour dénoncer le traitement qui est fait de ses livres. Alors que ceux des «troubadours de Wade» passent allègrement le cordon douanier et figurent en bonne place sur les rayons des librairies au Sénégal. A ceux des intervenants qui pensent qu’il s’acharne sur Me Wade, Mody Niang a rétorqué que ce dernier a «prêté le flanc». M. Niang ajoute qu’il a quand même, «en tant que citoyen, le droit et le devoir de le dénoncer».

Assises

Dernière ligne droite pour les Assises nationales. Nos satellites ont filmé ce week-end des rencontres entre les parties prenantes des Assises nationales. Des huis clos d’où n’était pas conviée la presse, qui ont eu lieu à l’hôtel Njambour de Dakar. Et selon les échos qui nous parviennent, le document qui va être publié, est une vraie « bombe ». Non pas au sens explosif du terme, mais bien plutôt parce que le travail est de qualité. Seul mystère : ce sera pour quand ? Selon certaines indiscrétions glanées ça et là, ce sera sans doute après les élections locales. Sans doute pour ne pas donner le sentiment que les Assises nationales viennent en renfort à l’opposition dans la campagne.

Sédar 2008

C’est curieux ce que les Sénégalais savent se mouvoir au gré des circonstances. Sinon, comment comprendre la scène, à tout le moins insolite, qui s’est déroulée à la cérémonie annuelle des Sédar organisée, samedi, au Théâtre National Daniel Sorano. En effet, une dame préposée à la lecture d’un poème sur le défunt Président Léopold Sédar Senghor, par ailleurs parrain de cette manifestation qui célèbre «Le Sénégal qui gagne», n’a rien trouvé de mieux à faire que de «transhumer» pour emprunter une expression triviale et désormais synonyme de reniement. Une fois au micro, la dame en question, on ne sait par quelle gymnastique, a plutôt déclamé un poème de … Me Abdoulaye Wade. Médusée et surprise, l’assistance ne s’est pas fait supplier pour la couvrir de huées. Selon nos radars qui se sont promenés dans les couloirs du Théâtre national Daniel Sorano, c’est bien le comédien Pape Faye qui est à l’origine de ce montage.

Sédar 2008 (bis)

En tout cas, nos satellites qui se sont promenés à Sorano, ont aperçu la longiligne tronche du Directeur de publication de Nouvel Horizon Issa Sall, se plaignant du comportement de cette personne : « vous m’avez donné un coup de poignard dans le dos », s’est-il plaint. Au fait, si Nouvel Horizon monte sur ses grands chevaux (de même que l’Agence Guéléwar), c’est parce que cela n’était pas prévu au programme. Comme du reste nous le confirme le dirpub de Nouvel Horizon, Issa Sall. « C’est quelque chose qu’on n’a jamais programmé. Cela a surpris même Guéléwar ». Issa Sall de confier que cet aspect du programme (lecture de poème) avait été confié au poète Amadou Lamine Sall ». Qui assène « on a substitué frauduleusement le poème. L’esprit du Sédar n’est pas pas politique. C’est vraiment inadmissible », dira-t-il. sans doute qu’Amadou Lamine Sall de voyage, va nous éclairer les lanternes, une fois à Dakar.

Keur-Massar

S’il y a un domaine dans lequel les autorités de l’Alternance gagneraient à mettre de l’ordre c’est bien le secteur foncier. Il ne se passe plus un jour sans que la presse et les Tribunaux ne connaissent de ces «dossiers brûlants» qui ont fini d’envoyer beaucoup de pontes en taule. En tout cas, nos satellites braqués dans la banlieue, plus précisément vers Keur-Massar, nous ont rapporté des infos à donner la chair de poule. Il s’agit d’un dossier qui a défrayé, récemment, la chronique. Le TF 1261/R - d’une superficie de 18 ha 34 a 24 ca - pour être plus précis. Eh bien, nos satellites, qui ont capté des «confidences» de personnes qui en connaissent un bout sur ce terrain litigieux, n’ont pas tardé à claquer la langue.

Keur-Massar (Bis)

Aussi, a-t-on pu apprendre, «sur la base d’un document de justice dont l’authenticité est avérée», que ce terrain a été borné, pour la première fois, le 20 mai 1957 par le service technique du Cadastre d’alors. Ce n’est que bien plus tard que ce lopin de terre jouxtant le TF 11847 DP, en l’occurrence le verger du Président Abdoulaye Wade, aiguise autant les appétits et suscite des convoitises. Jusque dans des cercles insoupçonnés. C’est ainsi que nos satellites ont pu «jeter un coup d’œil» dans un plan qui prouve que les noms de gros bonnets (deux anciens magistrats, un Général de l’Armée et de très hauts fonctionnaires) sont cités dans cette affaire. Une histoire au cœur de laquelle se trouve un «presque intouchable». En tout cas, nos satellites promettent de «revenir dans le détail» sur ce dossier dont l’ex-Cour de Cassation avait été saisie depuis, tenez-vous bien, le 26 août 2005. Affaire à suivre donc…

Cena

La Cena va saisir la Cour d’Appel de Dakar aux fins d’annulation des listes de Ndindy et de Ndoulo. Mais également de toute autre liste irrégulièrement déposée. La Cena va saisir les juridictions compétentes de tout autre manquement constaté sur les listes publiées sur l’étendue du territoire national. Et se réserve le droit de proposer des sanctions à l’endroit des autorités administratives responsables de ces manquements, conformément à l’article L.10 du Code électoral. Cette déclaration fait suite à la publication, par les sous-préfets des arrondissements de Ndindy et de Ndoulo, des arrêtés portant sur des listes de candidatures des partis ou coalitions de partis pour les élections régionales, municipales et rurales du 22 mars 2009 et faisant référence aux listes de la coalition Sopi. Alors qu’au terme des opérations des commissions de réception des candidatures supervisées par la Céda de Diourbel, des récépissés dûment signés par les autorités administratives et visés par les contrôleurs de la Cena ont été scellés. Il ne résulte nulle part de ces récépissés que la coalition Sopi a déposé ses listes dans les arrondissements de Ndoulo et de Ndindy.