Le ministère de l’Education nationale a démenti, hier, dans un communiqué, les informations qui font état d’une augmentation des effectifs par classe jusqu’à 80 élèves, après la publication des circulaires relatives à l'utilisation du personnel.
« Il n’est écrit, nulle part, tant pour l’Elémentaire que pour le Moyen-Secondaire, que les effectifs, par classe, doivent être de 80 élèves », précise d’emblée le ministère dans un communiqué. Notant qu’à l’heure actuelle, le ministère consacre « 85,10% de son budget à la prise en charge des salaires et rémunérations ».
Ce taux, « particulièrement important », soutient-il, « risque de progresser très sensiblement, dans les années à venir, et d’obérer, par voie de conséquence, les capacités d’intervention du gouvernement dans l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages et dans la construction d’infrastructures, s’il n’est pas mis fin à certaines pratiques notées dans le système éducatif et qui vont à l’encontre de l’impérieuse nécessité d’une rationalisation des ressources, conformément aux principes du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet) ».
C’est dans ce contexte et pour mettre fin à ces pratiques au profit d’une minorité mais au détriment de l’intérêt général du système éducatif, poursuit la tutelle, que les règles relatives à l’utilisation du personnel ont été rappelées pour certains, édictées pour d’autres : par circulaire n° 5979 en ce qui concerne le Préscolaire et l’Elémentaire et par circulaire n° 5980 pour le Moyen-Secondaire, toutes deux datées du 25 novembre 2015. Ces lettres circulaires, fait remarquer le ministère, reviennent sur plusieurs dispositions comme celles régissant les charges horaires hebdomadaires de l’enseignant, les conditions de nomination d’enseignants suppléants, de surveillants ou de chargés de cours, les décharges des directeurs d’école et des principaux de collèges, la gestion des enseignants malades, etc. ».
Mettre fin à certaines pratiques
Selon la tutelle, il existe des pratiques qui vont à l’encontre d’une gestion rationnelle des ressources humaines. Car, « certains directeurs d’école et chefs d’établissement, scindent une classe en deux cohortes, en violation des dispositions réglementaires ». Aussi, les circulaires précisent que : Pour le Préscolaire : « L’effectif par classe ne pouvant dépasser 30 élèves, n’affecter un maître dans une classe que si la cohorte compte au minimum 20 élèves ; en deçà de cet effectif, fusionner les cohortes pour en faire une classe multigrade » ; pour l’Elémentaire : « Mettre fin à la pratique qui consiste à scinder une classe en deux cohortes de moins de 30 élèves chacune. Dans une école de 12 classes et plus, un cours ne peut être éclaté que si l’effectif total à scinder est de 80 au moins ; en deçà de ce nombre, ouvrir une classe à double flux ; dans les zones à forte demande d’Education, l’effectif minimum d’une classe est fixée à 50 élèves » et pour le Moyen-Secondaire : « Mettre fin à la pratique qui consiste à créer, de manière non justifiée, des classes pédagogiques. Une classe ne pourra être éclatée en deux que si l’effectif total est au moins de 80 élèves ».
C’est dire que « le ministère n’a jamais demandé que les effectifs doivent être de 80 élèves. Bien au contraire, c’est à partir de 80 élèves qu’on peut scinder la classe en deux », souligne le ministère qui dénonce une « mauvaise compréhension des textes » voire « une volonté manifeste de véhiculer des contrevérités pour semer la confusion ». Il rappelle que ces circulaires n’ont pas été prises de « manière unilatérale », mais bien après une « réflexion interne en octobre dernier » et une rencontre avec les syndicats le 26 octobre pour une réunion de partage à laquelle avaient participé 25 représentants d’organisations syndicales sur un nombre de 38 participants.
D. MANE
« Il n’est écrit, nulle part, tant pour l’Elémentaire que pour le Moyen-Secondaire, que les effectifs, par classe, doivent être de 80 élèves », précise d’emblée le ministère dans un communiqué. Notant qu’à l’heure actuelle, le ministère consacre « 85,10% de son budget à la prise en charge des salaires et rémunérations ».
Ce taux, « particulièrement important », soutient-il, « risque de progresser très sensiblement, dans les années à venir, et d’obérer, par voie de conséquence, les capacités d’intervention du gouvernement dans l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages et dans la construction d’infrastructures, s’il n’est pas mis fin à certaines pratiques notées dans le système éducatif et qui vont à l’encontre de l’impérieuse nécessité d’une rationalisation des ressources, conformément aux principes du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet) ».
C’est dans ce contexte et pour mettre fin à ces pratiques au profit d’une minorité mais au détriment de l’intérêt général du système éducatif, poursuit la tutelle, que les règles relatives à l’utilisation du personnel ont été rappelées pour certains, édictées pour d’autres : par circulaire n° 5979 en ce qui concerne le Préscolaire et l’Elémentaire et par circulaire n° 5980 pour le Moyen-Secondaire, toutes deux datées du 25 novembre 2015. Ces lettres circulaires, fait remarquer le ministère, reviennent sur plusieurs dispositions comme celles régissant les charges horaires hebdomadaires de l’enseignant, les conditions de nomination d’enseignants suppléants, de surveillants ou de chargés de cours, les décharges des directeurs d’école et des principaux de collèges, la gestion des enseignants malades, etc. ».
Mettre fin à certaines pratiques
Selon la tutelle, il existe des pratiques qui vont à l’encontre d’une gestion rationnelle des ressources humaines. Car, « certains directeurs d’école et chefs d’établissement, scindent une classe en deux cohortes, en violation des dispositions réglementaires ». Aussi, les circulaires précisent que : Pour le Préscolaire : « L’effectif par classe ne pouvant dépasser 30 élèves, n’affecter un maître dans une classe que si la cohorte compte au minimum 20 élèves ; en deçà de cet effectif, fusionner les cohortes pour en faire une classe multigrade » ; pour l’Elémentaire : « Mettre fin à la pratique qui consiste à scinder une classe en deux cohortes de moins de 30 élèves chacune. Dans une école de 12 classes et plus, un cours ne peut être éclaté que si l’effectif total à scinder est de 80 au moins ; en deçà de ce nombre, ouvrir une classe à double flux ; dans les zones à forte demande d’Education, l’effectif minimum d’une classe est fixée à 50 élèves » et pour le Moyen-Secondaire : « Mettre fin à la pratique qui consiste à créer, de manière non justifiée, des classes pédagogiques. Une classe ne pourra être éclatée en deux que si l’effectif total est au moins de 80 élèves ».
C’est dire que « le ministère n’a jamais demandé que les effectifs doivent être de 80 élèves. Bien au contraire, c’est à partir de 80 élèves qu’on peut scinder la classe en deux », souligne le ministère qui dénonce une « mauvaise compréhension des textes » voire « une volonté manifeste de véhiculer des contrevérités pour semer la confusion ». Il rappelle que ces circulaires n’ont pas été prises de « manière unilatérale », mais bien après une « réflexion interne en octobre dernier » et une rencontre avec les syndicats le 26 octobre pour une réunion de partage à laquelle avaient participé 25 représentants d’organisations syndicales sur un nombre de 38 participants.
D. MANE
14 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (18:42 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (18:47 PM)Jesoutienslesenseignants
En Décembre, 2015 (18:52 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (19:01 PM)M C
En Décembre, 2015 (19:27 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (20:40 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (03:38 AM)Dans le primaire, dans les banlieues on a toujours eu des classes pléthoriques, moi je me rappelle on s'asseyait par 4 sur de petite table banc (prévu pour deux), on avait quatre rangées par classe. Et la situation était pire au CEM. La seule fois que j'ai eu une classes "normale" c'est au lycée Limamoulaye ou on était 50 en seconde s1. La l'Ucad c'était la catastrophe, j'ai pas besoin de dire ce que j'y ai vécu.
La situation est dure mais c'est la situation de notre pays, ne demandait pas au ministre ce qu'il ne peut pas offrir. Essayons d'améliorer ce qu'on a et petit à petit sortir de la pauvreté. Si vous voulez des classe de 20 élèves, il faut quitter le pays.
Anonyme
En Décembre, 2015 (07:58 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (08:00 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (08:21 AM)le « Soleil », « Walf Grand Place » racheté par Serigne Mboup, par ailleurs président de l’union des chambres de commerce du Sénégal ; « Direct Infos », sous la coupole de l’homme d’affaires Cheikh Amar et du Directeur général du Port autonome de Dakar, Cheikh Kanté ; « L’Observateur », qui appartient à son ministre-conseiller Youssou Ndour ; « Libération », propriété de son secrétaire d’Etat à la Communication, Yakham Mbaye ; « Le Populaire » de son allié Bara Tall, leader du mouvement « Yémalé » ; « Le Témoin » sous la coupe de Abdoulaye Bamba Diallo qui est, comme le patron du « Quotidien, Madiambal Diagne, un de ses « journalistes » ; « Rewmi », qui appartient à Mbagnick Diop, le président du Mouvement des entreprises du Sénégal, qui tient à plaire à tous les régimes, « L’As », puisque son Directeur Thierno Talla est le frère du Directeur de la Rts Racine Talla,« L’Enquête » de Mamoudou Wane, la gazette de Abdou Latif Coulibaly
Anonyme
En Décembre, 2015 (09:31 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (10:06 AM)Un enseignant avec plus de 40 eleves ne fera jamais correctement le travail qu'il ferait avec une classe de 25 à plus forte raison avec une classe de plus de 60!
Soyons raisonnable, il n'est écrit nullepart le nombre qu'une classe doit avoir mais comme le dit le bon sens dciton wolof ; "khel yenou woul wanté kham na lii boop antaan" et dans une classe de 79 eleves, il n'est inscrit sur les murs aucune "interdiction d'uriner en classe"""!!!!! Le bon sens Mr le Ministre; il y'a des solutions pour la qualité de l'enseignement mais elles passent par le renoncement de certains prilèves de nos gouvernants actuels que vous êtes!!!!!
Anonyme
En Décembre, 2015 (10:45 AM)Lisons l' article avant de commenter objectivement.... Ne demandons pas au ministre ce qu'il ne peut pas offrir.Les associations de parents d' élèves doivent se lever a temps pour chercher la bonne information et la donner "disso moy dindi rééro" Merci du cette information monsieur le ministre bonne continuation
Spirit
En Décembre, 2015 (10:45 AM)Et vous osez demander des résultats aux enseignants et aux élèves? bon dégringolade!
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