
«Le statut de membre du Haut conseil ne devrait pas générer de nouveaux avantages pécuniaires au-delà de ce qui peut être admis. Il s’agit pour les membres de mettre leur expertise au service de la décentralisation et du développement des collectivités territoriales», a soutenu le directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, spécialiste en décentralisation.
Cette nouvelle institution, selon lui, doit fonctionner avec des moyens limités. «Ces conseillers, note-t-il dans le quotidien Le PoPulaire, pourraient cependant être alignés aux conditions des conseillers municipaux et départementaux et bénéficier d’indemnités de session et de remboursement de certains frais liés à leur fonction». En tout état de cause, ajoute Moundiaye Cissé, «le Hcct doit relever les défis de fonctionner avec des ressources limitées. Cela lui évitera d’être vu comme une institution budgétivore».
Quid de la composition des membres du Hcct ? Une question interpelle le spécialiste en décentralisation.
«Le Hcct, pour ne pas être une institution de plus, doit être composé d’hommes et de femmes pouvant justifier d’une expertise pointue sur la décentralisation et les questions liées à la prise en charge des compétences transférées».
Les conseillers, quant à eux, doivent être en mesure de proposer des projets et programmes de qualité, surtout en cette période d’expérimentation de l’Acte 3 de la décentralisation, conclut-il.
6 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2016 (14:06 PM)Loi
En Septembre, 2016 (14:11 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:33 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:44 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (20:52 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (09:47 AM)(Saint-Louis, Rufisque, Mbour, inondations Kaffrine, Kaolack, banlieues,...) il serait temps
d'évaluer l’efficience, la rationalité de ces compétences de conseils ou avis attribuées à ces
divers organes.
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