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Politique

Moustapha Cissé Lo : "Macky Sall n'y peut rien, il doit signer les Ape par la force"

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Moustapha Cissé Lo : "Macky Sall n'y peut rien, il doit signer les Ape par la force"
Le vice-président de l'Assemblée Nationale, Moustapha Cissé Lo, a porté la réplique à ceux qui dénoncent les Accords de partenariats économiques (Ape).  Il est anormal que des gens se disant de "Y en a marre" viennent appeler à son rejet. Aujourd'hui, on doit applaudir Macky Sall et surtout expliquer aux populations qu'il est obligé de signer les Ape. Macky Sall n'y peut rien, il doit signer par la force. Il a trouvé cela ici", a déclaré, ce lundi, Moustapha Cissé Lô, par ailleurs, responsable politique et membre de l'Alliance pour la République (Apr). Pour lui, aujourd'hui, la seule question que les populations devraient se poser, c'est de savoir ''quelles sont les mesures prises par l'Etat du Sénégal à propos des tarifs extérieurs qui vont entrer en vigueur dès l'année prochaine". 

"Les Ape, c'est comme les accords de Lomé ou ceux de Cotonou. C'est des partenariats. On ne peut pas en parler depuis plus de 12 ans, injecter beaucoup d'argent, vouloir la libre circulation des personnes et des biens et ne pas vouloir admettre les Ape. On est arrivé à un stade où on ne peut plus faire marche arrière. On sait que la Côte d'Ivoire a paraphé depuis longtemps", dit-il. 


60 Commentaires

  1. Auteur

    Sourerainete Nationale

    En Octobre, 2014 (08:17 AM)
    Cette manière politique ou politicienne de parler est ici comme ailleurs une autre erreur énorme qu'il convient de mettre ou de commettre aux oubliettes de l'histoire pour ne pas trop en vouloir à cet homme politique qui semble plus que seulement stressé devant sa propre vie de militant politique...



    Indulgence...Indulgence....Indulgence...
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  2. Auteur

    Nandité

    En Octobre, 2014 (08:18 AM)
    wakhal lo kham! Wade l' toujours refusé! de tte facon Macky depuis kil est là, il ne cesse de se plier devant de ses maitres, yonam nékoul si population bi...
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    Auteur

    Dieuf Dieul

    En Octobre, 2014 (08:26 AM)
    https://www.youtube.com/watch?v=01eRDYIAoUg

    nous ne signons pas
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    Auteur

    Commerce

    En Octobre, 2014 (08:28 AM)
    vous êtes commerçants ou commerçantes, je vends des sacs à main trop chic contactez nous sur [email protected]
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    Xeme

    En Octobre, 2014 (08:37 AM)
    On peut le taxer de fou, mais ce serait le juger et non juger ce qu'il dit. Nous aussi, nous avions dit la même chose, que Macky va signer par la force. Mais nous le disons pour d'autres raisons que Moustapha Cissé connait, mais qu'il préfère occulter pour des raisons de politique partisane. Il tente de nous faire croire que Macky a trouvé cela ici. C'est faux. Macky a trouvé une opposition du Sénégal, une opposition de l'Afrique aux APE. C'est vrai que leur falsification de l'histoire, avec le soutien de leur presse, a atteint des niveaux insoupçonnés, mais ils n'iront pas jusqu'à avancer que Wade a avancé même d'un demi pas pour la signature des APE. Toute l'Afriuque s'y est opposée jusqu'à ce jour, exception faite de la Côte d'Ivoire et du Ghana. Mais toute l'Afrique avait crié à la trahison de ces deux là. Si Macky signe, c'est parce que cela fait parti des engagements identiques à celui de juger Habré. Ce ne sont pas des engagements envers le Sénégal.
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    Auteur

    Khassim

    En Octobre, 2014 (08:39 AM)
    cest un diktat alors mais pqs un accort
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    Auteur

    @xeme

    En Octobre, 2014 (08:49 AM)
    Parle au moins de choses que tu maitrises quand tu dis que seuls la Cote d'Ivoire et le Ghana ont signé, cela démontre ta méconnaissance manifeste du sujet ou une volonté de tromper. Pour ton info, d'autres pays en Afrique ont signé, je peux te citer le Cameroun, l'Ile Maurice, les Seychelles, etc.

    Cissé Lo a raison, le Sénegal n'a pas le choix car, c'est une décision prise au niveau régionale (CEDEAO) soit il signe soit il se désolidarise de la CEDEAO, ce qui est une mauvaise chose car, le CEDEAO est un ensemble intégré ou le commerce est, en principe, libre. D'autre part, la transition des facilités commerciales accordées par l'Europe dans le cadre de l'accord de Cotonou se termine et on aura un vide juridique vu que l'OMC n'accepte pas ces facilités non réciproques qui sont contraires a ses regles. C'est cela la réalité, la mondialisation on y est ou on n'y est pas...c'est le seul choix du Sénégal.
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    Auteur

    Vins

    En Octobre, 2014 (08:54 AM)
    avant de signer les ape il faut une réflexion féconde c'est pour cette raison que le président tarde a signer cette accord
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    Auteur

    Ape

    En Octobre, 2014 (08:58 AM)
    Macky roule aux ordres de la France. Il ne peut faire autrement que signer les APE. Tous les désirs de la France seront exhaussés sous Macky. C'est carrément la recolonisation...
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    Auteur

    Sago

    En Octobre, 2014 (08:59 AM)
    LO Cissé Moustapha dit à Macky que les agents de l'Etat sont fatigués depuis son accession au pouvoir, aussi les crédits délégués des services de l'Etat sont à chaque fois donné en début d'année et récupéré ensuite à cinq mois depuis ces années qu'il a passé à la tête de l'Etat, il arrache le montant des crédits alloués aux service
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    L'occident

    En Octobre, 2014 (09:36 AM)
    Tjours aux ordes de notre France nationale
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    Auteur

    Ibe

    En Octobre, 2014 (09:37 AM)
    SI LE SENEGAL SIGNE MACKY N'AURA PAS MON VOTE EN 2017!
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    Auteur

    Movies

    En Octobre, 2014 (09:48 AM)
    jollywood

    https://www.youtube.com/watch?v=eNPnPlS97l8
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    Auteur

    Iznogoud

    En Octobre, 2014 (09:54 AM)
    Le Senegal est mal parti depuis que ce type d hurluberlus dirige nos institutions.Dieu sait qu ils sont nombreux et c est cela notre malheur.
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    Auteur

    Hummmm

    En Octobre, 2014 (09:59 AM)
    On se fait niquer de plaisir ou de dépit par les Gaulois, mais on se fait niquer c tout!
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    Auteur

    Lol

    En Octobre, 2014 (10:06 AM)
     :tala-sylla: C'est pas etonnant c'est un pione la france
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    Sc

    En Octobre, 2014 (10:08 AM)
    on est pas assez compétitif pour se permettre de signer ces APE.

    on devrait plutôt protéger nos pauvres producteurs
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    Auteur

    Pas

    En Octobre, 2014 (10:08 AM)
    Non aux APE de la honte
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    Auteur

    Francais

    En Octobre, 2014 (10:15 AM)
    LE SÉNÉGAL AU FRANÇAIS LES SÉNÉGALAIS DEHORS......C COMME CA ON EST EN CRISE IL FAUT NOUS COMPRENDRE. MAIS ATTENTION LA FRANCE TOUJOURS AU FRANÇAIS LES SÉNÉGALAISE DEHORS.
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    Auteur

    Roba

    En Octobre, 2014 (10:28 AM)
    Moustapha cissé Lo est dans son role de soutenir l'action gouvernementale. Toutefois les APEs sont un sujet politique, stratégique et technique par conséquent je vous indique la bonne source pour mieux comprendre l'enjeu des APEs http://endacacid.org/new/index.php et http://endacacid.org/new/index.php

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    Auteur

    Mg

    En Octobre, 2014 (10:33 AM)
    Je n'y connais rien, je ne suis pas politicien, mais tout ce que je peux dire, c'est que puisse que ses predecesseurs ont refuse de les signer et que meme ils se sont "battus" pour que les autres pays ne les signent pas, alors je conseille a Macky de ne pas les signer, en tout cas pour le momment. S'il les signe, cela pourrait porter un vilain coup a sa popularite. Attention!!!!! Encore une fois je ne comprends rien dans ces affaires, mais il y en a qui sont comme moi et qui se contenteront de crier que les autres avaient refuse et que Macky a accepte.... Attention!!! Prudence!!!! mg
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    Auteur

    Papi

    En Octobre, 2014 (10:40 AM)
    Les anciennnes colonnies occidentales en Afrque sont concu pour etre des etats faibles et manipulable. C'est comme cela que beaucoup d'accords sont passes.

    On met tous les pouvois entre les mains d'un President et on Controle ce President.

    Les anciennes puissances coloniale savent que si les pouvois etaient democratiquement decentralise il peuvent jamais congtroler les peuples africains,alors toutes les velleites de democratie sont tues dans l'Oeuf.

    C'est comme cela que le model de gouvernance est similaire dans tout ces pays.Quand Degaulle disait qu"il fallait que l'autorite de la France s'exerce sur place en Afrique,c'est a cela qu'il faisait allusion:L'

    Autorite de la france exerce sur un homme rendu fort et protege,qui lui meme tient son pays en respect par la force des armes et la coercion
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    Auteur

    Non Aux Ape

    En Octobre, 2014 (10:41 AM)
    http://www.youtube.com/watch?v=gM-iKgocaXQ
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    Auteur

    Goor

    En Octobre, 2014 (11:24 AM)
    Je demande comment ce type peut être un responsable au Sénégal, il est d'une nullité extrême

    Une chose est sûre soit il n'a rien compris des APE, soit c'est un pions de l'UE

    Les APE sont indéfendables raison pour laquelle la plupart des pays africains refusent de les signer depuis 2007

    Les inconvénients sont les suivants

    1) Innodations du marché africain par les produits européens pourquoi? parceque un africain se ventera d'avoir achété des produits européens contrairement au européens, je me rappelle de ce Cissé Lo qui disait que "mes meubles je les acheté en Espagne" et ces gens l'ont brûlé

    2) D'ou une fragilisation de nos pauvres producteurs

    3) Baisse des recettes douanières qui représente une grande partie de nos budgets

    Merci
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    Auteur

    Rien Des Ape

    En Octobre, 2014 (11:24 AM)
    Je ne connais rien des ape, et, peut être que Cissé Lo a raison de dire que le président est obligé de les signer, mais il y a une manière de le dire qui serait plus en adéquation avec une personnalité politique de son rang, surtout quand il parle du président de la république de son pays.
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    Auteur

    N

    En Octobre, 2014 (11:24 AM)
    Macky de ne pas les signer l’Ouest à l’Union européenne (UE), sur une ouverture de son marché à 75% dans le cadre des (APE) ESCLAVAGE INTELLECTUELS EST FINIS MERCI ET VIVE LA NATIONS MANDELA avec le franc cfa les africains ne decoleront jamais NON AUX APE MR IL FAUT QUE CE SOIE EGAL A EGAL GNAGNANT ET GNAGNANT POUR TOUS   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/cool.gif" alt=":cool:">   :sn: fin n J AI HONTE DE CERTAINS CONDUITES DIRIGEANTS amen ALLAH
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    Auteur

    Malheureux

    En Octobre, 2014 (11:26 AM)
    C'est malheureux mais Wade avait plus de consideration pour son peuple.

    Un president qui ne regarde pas l'intérêt de son peuple ne merite pas d'etre president que cela soit au Senegal ou ailleurs.



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    Auteur

    Article 34 Ape

    En Octobre, 2014 (11:37 AM)
    Interdiction des restrictions quantitatives



    À l’entrée en vigueur du présent Accord, sont éliminées toutes les interdictions ou restrictions à l’importation ou à l’exportation affectant le commerce entre les deux Parties, autres que les droits de douanes et taxes, et les redevances et autres charges visés aux articles 7 et 8 du présent Accord sur les droits de douane, qu’elles soient mises en oeuvre au moyen de contingentements, de licences d’importation ou d’exportation ou par d’autres mesures. Aucune nouvelle mesure ne pourra être introduite. Les dispositions du présent article sont sans préjudice des dispositions concernant les instruments de défense commerciale visées au chapitre 2 et celles liées à la balance des paiements visées à l'article 89 du présent Accord.
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    Féticheur

    En Octobre, 2014 (11:40 AM)
    Cissé Lô a dit tout haut ce que pense tous les responsables de l'APR. Ce qui me plait en lui, c'est qu'il dit tous ceux qu'il sait sans mettre des gants. Quand il dit que c'est une obligation pour Maky de signer les APE, c'est vrai les APE vont parti du contrat de Maky avec la France pour accéder au pouvoir. Maky ne pourra pas échapper comme WADE avait refusé. Effectivement Maky les a trouvé ici, parce que WADE a refusé de les signer. L'effectivité des APE étaient avant décembre 2007.
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    Auteur

    Article 35 Ape Aliena 1&2

    En Octobre, 2014 (11:40 AM)
    Traitement national en matière de taxation et réglementation intérieures

    1. Les produits importés originaires d’une Partie ne peuvent être assujettis directement ou indirectement à des taxes intérieures ou autres charges intérieures dépassant celles qui sont appliquées directement ou indirectement à des produits similaires de l'autre Partie. Les Parties s’interdisent d’appliquer de toute autre manière des taxes ou autres charges internes dans le but de fournir une protection à leur production nationale.



    2. Les produits importés originaires de l'une Partie bénéficient d’un traitement non moins favorable que le traitement accordé à des produits similaires de l'autre Partie dans le cadre de toutes les lois, réglementations et exigences s’appliquant à leur vente, leur offre de vente, leur achat, leur transport, leur distribution ou leur utilisation sur le marché national. Les dispositions du présent paragraphe n’empêchent pas l'application de tarifs différents pour les transports intérieurs fondée exclusivement sur l’utilisation économique des moyens de transport et non sur l’origine du produit.
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    Article 35 Ape Aliena 3&4

    En Octobre, 2014 (11:42 AM)
    Chaque Partie s’interdit d’instituer ou de maintenir en vigueur une réglementation intérieure quelconque portant sur le mélange, la transformation ou l’usage de produits selon des quantités ou des proportions spécifiées qui exigerait, directement ou indirectement, qu’une quantité ou une proportion spécifiée du produit objet de cette réglementation provienne de sources domestiques. En outre, chaque Partie s’interdit d’appliquer, de toute autre manière, une réglementation quantitative interne, dans le but de fournir une protection à sa production.



    4. Les dispositions du présent article n’empêchent pas le versement de subventions destinées exclusivement à des producteurs nationaux, y compris des paiements provenant du produit de taxes ou de charges internes appliquées conformément aux dispositions du présent article et des subventions sous la forme d'achats de produits nationaux par les pouvoirs publics.
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    Auteur

    Article 39 Ape

    En Octobre, 2014 (11:46 AM)


    Facilitation des mouvements de transit



    1. Les Parties veillent au libre transit de marchandises à travers leur territoire, en empruntant l’itinéraire convenant le mieux pour le transit. A cet égard, les restrictions, contrôles ou les exigences éventuels doivent être fondés sur une politique publique objective, être non discriminatoires, proportionnés et appliqués de manière uniforme.



    2. Sans préjudice de la poursuite de contrôles douaniers légitimes, les Parties accordent aux marchandises en transit en provenance du territoire de l’autre Partie un traitement non moins favorable que celui accordé aux marchandises du marché domestique, aux exportations, importations et à leurs mouvements.



    3. Les Parties mettent en place des régimes douaniers de transit permettant le mouvement de marchandises sans devoir payer des droits de douane et autres charges, sous réserve de la remise de garanties appropriées.



    4. Les Parties s’emploient à promouvoir et à mettre en oeuvre des aménagements de transit régionaux visant à réduire les barrières au commerce.



    5. Les Parties recourent aux normes et instruments internationaux relevant du transit de marchandises.



    6. Les Parties assurent la coopération et coordination de toutes les instances concernées dans leurs territoires pour faciliter le trafic en transit et promouvoir la coopération transfrontalière.

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    Auteur

    Wade

    En Octobre, 2014 (11:49 AM)
    la CEDEAO, ce qui est une mauvaise chose car, le CEDEAO est un ensemble intégré ou le commerce est, en principe, libre. D'autre part, la transition des facilités commerciales accordées par l'Europe dans le cadre de l'accord de Cotonou se termine et on aura un vide juridique vu que l'OMC n'accepte pas ces facilités 85%, les impacts seront négatifs, pour la recherche économique et sociale les gros perdants des APE AFRIQUES NOIRS :sn:  IL FAUT QUE CE SOIT EGAL A EGAL TOUS LE MONDE GNAGNE ET TOUS LE MONDE EST COMPTANTS :sn: fin wade NON AUX APE
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    Auteur

    Article 106 Ape

    En Octobre, 2014 (11:49 AM)
    Clause de rendez-vous ............. CLAUSE DU MASSACRE OUI !



    1. Les Parties conviennent de poursuivre les négociations en vue de parvenir à un Accord régional complet.

    2. Sans préjudice du contenu des thématiques ci-dessous et sans préjuger des résultats de ces négociations, les Parties s’accordent à engager leurs discussions sur :

    a) les services ;

    b) la propriété intellectuelle et l’innovation, y compris les savoirs traditionnels et les ressources génétiques ;

    c) les paiements courants et les mouvements de capitaux ;

    d) la protection des données à caractère personnel ;

    e) l’investissement ;

    f) la concurrence ; FR 64 FR

    g) la protection des consommateurs ;

    h) le développement durable ;

    i) les marchés publics.

    3. Aux fins visées au paragraphe 1 du présent article et, dans les six (6) mois après la conclusion du présent Accord, les Parties conviennent d’une feuille de route précisant le calendrier et les modalités de ces négociations.
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    Auteur

    Article 10 Ape

    En Octobre, 2014 (11:52 AM)
    Intégration régionale .......... Très drôle hein !



    1. Les Parties reconnaissent que l’intégration régionale est un élément essentiel de leur partenariat et un instrument puissant pour réaliser les objectifs du présent Accord et conviennent de la soutenir vigoureusement.



    2. Aux fins visées au paragraphe 1, la Partie Union européenne contribue, selon les dispositions prévues dans la partie III aux moyens d’une assistance technique et financière aux efforts de la région en matière d’intégration, notamment la réalisation de l’union douanière et du marché commun, la mise en oeuvre de la surveillance macro-économique et commerciale ainsi que l’élaboration des règles régionales permettant de rendre l’environnement des affaires plus attractif dans la région Afrique de l'Ouest.
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    Auteur

    Wade

    En Octobre, 2014 (11:53 AM)
    LES FLUX MIGRATOIRES EGAL LA SURVIES  :sn: fin wade :tala-sylla: 
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    Auteur

    Ape Est Un Danger Réel

    En Octobre, 2014 (11:57 AM)
    Couplé avec les APE, le PSE, malgré sa pertinence, deviendra le Plan pour Servir les Européens. Tout le budget du PSE sera absorbé par des entreprises européennes qui rafleront tous les marchés sous la barbe des PME sénégalaises. Pour exécuter ces marchés, les cahiers de charges exigeront des cautions bancaires qu'aucune entreprise locale ne pourra fournir, ils mentionneront un préfinancement pour l'exécution que seules les entreprises françaises pour engager grâce à leur manne financière inépuisable et peuvent se permettre d'attendre plusieurs mois pour se faire payer. Une fois les marchés gagnés, tous les matériaux de construction seront achetés chez des entreprises européennes, même le plus petit interrupteur sera importé. La seule chance qu'aura les pme sénégalaises c'est d'être des ...sous-traitants. Les milliards gagnées (endettement de l'Etat pour le PSE) par les multinationales seront rapatriés dans leur pays tout bonnement et simplement et nous reviendront sous forme de prêts inter-Etats pour des marchés qui seront exécutés encore et encore par des entreprises étrangères. Ainsi s'installe le cercle vicieux. Aucune richesse nationale ne sera créée, le secteur économique en souffrira par qu'il n'y aura ni consommation locale, ni épargne locale ni investissements locaux par des nationaux. En définitive, le PSE laissera (..et encore) des infrastructures au Sénégal mais appauvrira les sénégalais. Il ne peut y avoir d'émergence que par la création d'une BOURGEOISIE NATIONALE dont la richesse restera dans le circuit économique national et fera tourner l'économie du pays en créant des emplois et des activités génératrices de revenus. Le PSE ne RIME PAS avec les APE. J''ai entendu les autorités parler de "préférence nationale" et c'est très drôle car les APE EXIGE une concurrence pure et parfaite. En son article 35 il est bien précisé qu'aucun pays ne peut mettre en oeuvre des taxes ou charges qui peuvent ressembler à des mesures de protection de la production locale. Les APE s'appliquent aux produits transformés, aux services, aux services financiers etc. Donc tout le monde est menacé (producteurs, architectes, bureaux d'étude, entrepreneurs etc ...)

     :dedet: 
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    Auteur

    Wade

    En Octobre, 2014 (12:01 PM)
    CONTRE LES APE LA SOLUTION CONSSOMER LOCALEMMENT NOS PROPRES PRODUITS AFRICAINS :sn: fin WADE
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    Auteur

    @wade

    En Octobre, 2014 (12:09 PM)
    Ce qui est le plus important ce sont les produits transformés pas les produits bruts cultivés.
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    Auteur

    @tous

    En Octobre, 2014 (12:22 PM)
    Aucune autorité n'a le courage de nous dire les bienfaits des APE, c'est triste et déplorable. en vérité, elles n'ont pas d'arguments, ce sont juste des caisses à résonance des l'UE :sad: 
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    Auteur

    Gaindé9

    En Octobre, 2014 (12:31 PM)
    APE + PROCHAINE DEVALUATION = Beaucoup plus de précarité pour les pays africains !



    Wake up Africa , wake up wae up wake up wake up wake up ..........
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    Auteur

    Macodou Deme

    En Octobre, 2014 (12:50 PM)
    vous ne vous souciez guére de l'avenir de ce pays signer l'ape est une insulte a notre souveraineté nationale...peut importe vos lobbyings et compromis soyez conscients que cet accord est a notre perte sur tous les plans....les fiscalités tiennent debout juska présents donc kel est l'importance du PSE

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    Auteur

    Liberte I

    En Octobre, 2014 (12:55 PM)
    C'est pas a nous de decider ce sont les occidentaux plus particulierement les francais, notre monnaie est francaise, notre langue officielle francais et on a construit une salle de conference qui a coute aux gorgorlous presque

    60 milliards pour feter cette langue.

    On a crie sur tous les toits que nous avons maintenant elu un president ne apres les independant je me demande en quoi ceci a servi notre pays jusqu'a present rien au contraire les senegalais sont devenus plus pauvres.

    Ca m'etonnerais fort bien si Macky refusait de signer les APE comme Wade l'avait refuse. Cisse Lo sait bien de quoi il parle.
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    Auteur

    1passant

    En Octobre, 2014 (13:10 PM)
    Macky il signe les APE et c'est la fin des PME car des matières brutes non transformées ne peuvent pas rivaliser avec des produits manufacturés :dedet:  :dedet:  :dedet: 
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    Auteur

    Tetrytyr

    En Octobre, 2014 (13:14 PM)
    Ce gars est fou a lier; si on doit signer un partenariat par la force, ce n'est plus du partenariat; c'est de l'ESCLAVAGE. Reflechis avant de parler connar.d
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    Auteur

    Attention Petrole

    En Octobre, 2014 (13:37 PM)
    si ce gars la veut qu'on signe les ape c a cause du petrole surement les européens l'on donner de l'argent pour qu'il essai de mettre la pression sur le president . mr lo doit etre chasser du senegal comme la communaute mourid l'a chasser des leurs. :sn:  :sn:  :sn: 
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    Auteur

    Second

    En Octobre, 2014 (13:48 PM)
    Gm bien cissé lo il a sa façon d voir les choses qui m plait surtout concernant les questions des marabouts mouride corrompus
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    Auteur

    At Ibou Ngom

    En Octobre, 2014 (14:04 PM)
    fu.c.k you.... your mother ur family

    f.ck all the ethnocentric folks in seneweb

    macky pular president

    met sa dan ton a.n.u.s
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    Auteur

    Beta

    En Octobre, 2014 (14:05 PM)
    Wade a eu le mérite de proposer à la place des APE les APD(accords de partenariat pour le développement) qui incluent le transfert de technologie; ce que nos amis français et européens n'ont jamais voulu faire car sachant que le développement de l'Afrique ne les arrangerait pas. Signer les APE aujourd'hui "quivaudrait à un recul trés grave cela nous ramenerait à la Détérioration des termes de l"échange et à la mort de nos faibles économies.

    NON AUX APE.
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    Auteur

    Wala

    En Octobre, 2014 (15:39 PM)
    Donc Macky tu es averti .Va dire a tes maîtres que ton people ne veut pas de ces APE .

    Et si tu signes pour ces APE tu seras fini .

    BILAHI france mon gnou sonal . Allez vous en de chez nous pour L 'amour de DIEU .

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    Auteur

    Zal

    En Octobre, 2014 (16:40 PM)
    Nos agriculteurs aussi ne meritent de l aide ils ne cultive que du guèrtè kèmb dimbal nassi fèk lokhol borom ils faut cultiver autre chose un bon cultivateur doit etre en meme temps eleveur mais rien.
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    Auteur

    Deuguentane

    En Octobre, 2014 (17:12 PM)
    Par Sanou MBAYE

    Collaborateur extérieur de la PANA

    Les pays africains sont courtisés par les temps qui courent. Ils sont perçus aujourd’hui comme les fers de lance de l’économie mondiale. Sept des dix économies dont la croissance sera la plus forte dans le monde au cours des cinq prochaines années se trouveront en Afrique: Ethiopie: 8,1 %; Mozambique: 7,7 %; Tanzanie: 7,2 %; Congo: 7,0 %; Ghana: 7,0 %; Zambie: 6,9 % ; Nigeria: 6,8 %, révèle le magazine « The Economiste ».



    Plusieurs facteurs ont contribué à la bonne santé économique de ces pays. Des décennies d’austérité sous la férule de multiples Programmes d’ajustement structurel des institutions de Bretton Woods ont conduit à l’assainissement des finances publiques et à l’établissement d’un environnement propice aux investissements.



    Sous l’ère de la mondialisation, les pays à industrialisation rapide dits « émergents » tels que la Chine, l’Inde, la Corée, la Malaisie, la Turquie ou le Brésil ne se sont pas fait prier pour investir massivement dans la région. D’autres facteurs sont venus renforcer les dynamiques de croissance dans bon nombre de pays d’Afrique subsaharienne.



    Ils sont liés à des pratiques de meilleure gouvernance, à l’accroissement des transferts des émigrés dont le volume dépasse désormais les montants de l’Aide publique au développement (APD) , ainsi qu'à l’éclosion d’une classe moyenne constituée de ceux qui dépensent 2 à 20 dollars par jour et dont le nombre a atteint 313 millions, selon un rapport de la Banque Africaine de Développement (BAD).



    Ces développements ont incité les investisseurs américains et européens à revoir leurs stratégies en Afrique pour une redéfinition des termes de leurs échanges avec les pays de la région, avec un intérêt renouvelé pour les marchés en expansion du continent.



    Lors du sommet Europe-Afrique qui s’est tenu à Bruxelles début avril 2014, il a été question de redéfinir un nouveau cadre de coopération. En aout 2014, Barack Obama accueille les chefs d’Etat africains dans un sommet inédit: Etats Unis-Afrique.



    Choix erroné de la Zone CFA: taux d'intérêt élevés

    Les pays de la Zone franc, qui partagent une monnaie commune, le franc CFA, sont les laissés-pour-compte du réveil économique qui se fait jour en Afrique. Les taux de croissance régionale, selon le Fonds monétaire international (FMI), ont été en moyenne de 5,5 % dans l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) qui compte huit pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo). Etant donné que les populations y croissent en moyenne de 3%, autant dire que la progression du Produit intérieur brut (PIB) par tête d’habitant n’y est que de 2,5%.



    Pour ce qui est de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), les taux de croissance moyens du PIB et de la population y sont respectivement de 4,6% et 2,8% avec un accroissement du PIB par tête d’habitant de 1,8%.



    Il en résulte que les programmes de développement des pays de la Zone franc se limitent dans un certain nombre de pays à des programmes de lutte contre la pauvreté, le Programme alimentaire mondial (PAM) venant à leur rescousse pour nourrir une partie de leurs populations. C’est le cas par exemple du Sénégal, du Niger, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad et du Cameroun.



    Les raisons de ce décalage sont doubles. La première raison tient aux choix erronés qui sous-tendent la politique monétaire des deux Banques centrales de la Zone franc, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). La deuxième raison est relative à l’absence de progrès dans le processus d’intégration économique dans l’UEMOA et la CEMAC.



    Les choix erronés des Banques centrales en matière de politique monétaire reposent d’une part sur leur stratégie de lutte contre l’inflation et d’autre part sur le taux de change, la convertibilité et le libre transfert du franc CFA.



    En matière de stratégie de lutte contre l’inflation, la BCEAO et la BEAC ont systématiquement eu recours à l’instauration de taux directeurs d’intérêt élevés pour la mener et assurer la stabilité des prix dans l’UEMOA et la CEMAC. Cette politique restrictive de crédit procède d’une mauvaise évaluation des véritables causes de la hausse des prix dans les pays de la Zone franc.



    Les deux Banques centrales les associent à un excès d’offre de monnaie. Ce qui est faux, car la hausse des prix y est davantage d’origine exogène qu’endogène. Il existe certes des poussées inflationnistes dues à des facteurs internes tels que l’insuffisance et l’instabilité de l’offre agricole. Mais l’inflation y est essentiellement d’origine importée, car liée à une augmentation des coûts du pétrole et des denrées alimentaires. Le prix élevé du loyer de l’argent en Zone franc ne peut en rien altérer ces paramètres.



    Pour apporter une solution à l’insuffisance et à l’instabilité de l’offre agricole, il aurait été plus logique de promouvoir des politiques d’accès facile à des crédits bon marché aux producteurs pour stimuler la hausse de la production vivrière qui aurait conduit à la baisse et à la stabilisation des prix des denrées alimentaires.



    L’enfermement des Banques centrales de la Zone franc dans cette logique anti-inflationniste les a détournées d’un autre aspect important de leur mission qui consiste à promouvoir la croissance économique de leurs pays membres. Selon l'économiste Kako Nubukpo (« Politique monétaire et servitude volontaire: la gestion du franc CFA par la BCEAO » 2007), en abusant de l’usage de taux directeurs élevés comme outil de régulation monétaire, elles ont délibérément exacerbé les difficultés d’accès au crédit des gouvernements et des agents économiques, pour financer leurs activités.



    Elles ont davantage restreint la marge de manœuvre des Etats, en mettant fin aux encours qu’elles leur accordaient jusqu’à hauteur de 20% des recettes fiscales de l’année précédente, les rendant encore plus otages des aides budgétaires françaises et des prêts des banques commerciales, principalement la Société Générale et la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie, filiale de la BNP-Paribas.



    Seules les entreprises françaises peuvent prospérer dans un tel environnement, grâce à la fois, à la situation monopolistique dont elles jouissent dans les secteurs-clé de l’économie, aux subventions de la France, aux garanties de la Coface, aux largesses des banques commerciales et des Banques centrales en matière d’escompte et de réescompte et à la jouissance d’un marché protégé.



    Dépositaires d’une grande partie de l’épargne nationale et des flux financiers, sanctuaires des capitaux spéculatifs induits par la libéralisation des politiques de change et en situation de sur-liquidité permanente, les banques commerciales françaises accumulent les profits en octroyant aux Etats des crédits à court terme de 5% à 6 % qu’elles accordent aux gouvernements de la Zone franc pour financer leurs importations de pétrole, de denrées alimentaires, de biens d’équipement et autres.



    Quant aux taux d’intérêt de prêts accordés aux locaux (entreprises et individus), ils peuvent aller jusqu’à 18%. Peut-on, dans des conditions pareilles, s’étonner de la faible bancarisation qui caractérise les pays de la Zone franc et de leur désindustrialisation ?



    Cette politique de taux d’intérêt élevés contraste singulièrement avec celle des autres Banques centrales du reste du monde. Confrontées au ralentissement des activités économiques et aux menaces de récession que les retombées de la débâcle financière de 2008 et la crise de l’euro font peser sur le monde, celles-ci prônent des politiques de réduction de taux d’intérêt pour faciliter la reprise des affaires.



    La Réserve fédérale des Etats-Unis, la Banque centrale américaine, avait fixé à 1% le prix du loyer de l’argent après les attentats de septembre 2001. Elle a, depuis lors, maintenu cette politique de relaxation du crédit et s’est engagée à la maintenir au moins jusqu’en 2015. La Banque Centrale Européenne, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon mènent des politiques similaires. En toute logique, les Banques centrales de la Zone franc auraient dû en faire autant.



    Autre choix erroné de la Zone CFA: le franc CFA arrimé à l'euro

    En matière de politique de change, le choix de la BCEAO et de la BEAC porte sur un taux de change du franc CFA arrimé à l’euro avec une parité fixe sur la convertibilité et sur le libre transfert de la monnaie.



    Depuis son établissement en 1998, la Banque centrale européenne (BCE) pratique une politique de monnaie forte pour rehausser les ambitions de l’euro à briguer un statut de monnaie de réserve internationale. Mais si les Européens, dont les échanges intra-communautaires se montent à 60%, peuvent s’accommoder de l’appréciation de l’euro par rapport au dollar, il n’en est rien des pays de la Zone franc.



    Leurs échanges intra-régionaux sont limités au maigre taux de 12% et ils restent dépendants de leurs importations de denrées alimentaires, de biens manufacturés et de produits courants de consommation. Leurs exportations (pétrole, café, cacao, coton, or, uranium, etc. ) sont libellées en dollar. L’appréciation du franc CFA vis-à-vis du dollar lamine la compétitivité des filières d’exportation de ces pays, creuse leurs déficits et alourdit leurs créances.



    Etonnamment, les pays de la Zone franc doivent payer pour toutes ces facilités qu’ils accordent à la France, en se délestant de leurs réserves de change au profit du Trésor français. C’est d’autant plus inouï que la France investit ces réserves qui représentent des dizaines de milliards de dollars, dans des Bons du Trésor qu’elle utilise ensuite pour garantir les prêts qu’elle lève pour financer son propre déficit public qui s’est élevé, en 2013, à 4,3 % de son PIB, loin du plafond de 3% des critères du Pacte de stabilité et de croissance de l’Union européenne (UE).



    A l’aube des indépendances, le dépôt de devises exigé par la France pour couvrir la masse monétaire du franc CFA était de 100 %. Il a été réduit à 65% en 1973, puis plafonné à 50% depuis le mois de septembre 2005. Les réserves de change des pays de la Zone franc ont atteint un niveau excessif. A l’heure actuelle, selon la Banque de France, le taux de couverture de l’émission monétaire du franc CFA dépasse 110% alors qu’il devait être plafonné tout au plus à 20% conformes d’une part aux normes internationales admises en la matière et d’autre part aux accords signés entre la France et les pays de la Zone franc (Cf Rapport 2009 de la Zone franc publié par la Banque de France en octobre 2010).



    Or, la tendance générale des Banques centrales est d’éviter d’accumuler des réserves excessives, du fait des pertes qu’elles entraînent. Dans la Zone franc, ces pertes proviennent du coût de la non-utilisation des surplus de réserves pour financer des dépenses d’équipement ou rembourser une partie de la dette extérieure et réduire ainsi les paiements d’intérêts, ainsi que du coût du différentiel de rendement entre la rémunération de 1,5% offerte par la France et celle plus élevée des instruments dans lesquels les réserves auraient pu être investies et du coût des déficits générés par l’appréciation de la monnaie.



    Toute la politique de réserve de la BCEAO et de la BEAC se résume en fait à un vaste subterfuge qui alimente un marché de dupes. Une parité fixe garante d’un franc CFA fort met les compagnies françaises (Bouygues, Areva, Total, Bolloré, Eiffage, Orange, BNP-Paribas, Société Générale, Air France, etc.) à l’abri des dépréciations monétaires courantes. La convertibilité et le libre transfert leur permettent d’exiler les profits et les fortunes qu’elles engrangent.



    Alors que des sommes colossales de devises gagnées grâce au labeur de leurs populations sont ainsi soustraites arbitrairement par l’Hexagone au financement de leur développement, les pays de la Zone franc sont confrontés à des déficits structurels chroniques et à de graves difficultés de paiements. Leurs activités économiques reposent essentiellement sur la production et l’exportation de produits de base.



    A ce stade primaire de leur développement, la logique aurait voulu qu’ils adoptent une politique de change basée sur la non convertibilité et la non transférabilité du franc CFA et à un taux de change fluctuant et avantageux, arrimé non exclusivement à l’euro mais à un panier de monnaies choisies parmi celles de leurs principaux partenaires commerciaux.



    Pour ce faire, ils doivent décréter un régime de change qui leur donne le contrôle de toutes les opérations de change avec l’extérieur. Cette restriction légale leur assure une gestion rigoureuse des rentrées et des sorties de devises, ce qui permet de les allouer en priorité au développement des secteurs-clé de l’économie.



    C’est la politique monétaire suivie en Afrique par des pays comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, l’Ethiopie, l’Angola ou le Ghana, qui figurent tous maintenant dans le peloton de tête du développement en Afrique. C’est également le cas des pays émergents comme la Chine, l’Inde, la Corée, la Malaisie, la Turquie ou le Brésil.



    Le géant chinois, par exemple, soucieux de ne pas faire peser des risques importants sur sa croissance économique par une sortie incontrôlée de devises, n’autorise pas la libéralisation de son marché des changes et sa monnaie, le "renminbi", n’est ni librement convertible, ni librement transférable. Alors, pourquoi le franc CFA le serait-il ?



    La deuxième raison des dysfonctionnements, qui affectent la Zone franc, résulte de l’échec des politiques d’intégration économique avec des échanges intra-communautaires strangulés par les droits de douane qu’ils se prélèvent mutuellement.



    Un énorme paradoxe du franc CFA est d’être la monnaie commune de pays qui ne partagent pas un marché commun. Pour y remédier, l’UEMOA et la CEMAC furent créées en 1994 au lendemain de la dévaluation du franc CFA. Les critères de convergence qu’elles ont retenus pour harmoniser les politiques d’intégration économique de leurs membres ont été copiés sur ceux du traité européen de Maastricht. Ils se réfèrent aux niveaux autorisés en matière d’inflation, de dette et de déficit budgétaire.



    Le différentiel de développement entre les pays de l’Union européenne et les pays de la Zone franc aurait dû inciter l’UEMOA et la CEMAC à faire preuve de plus de créativité et de pragmatisme dans la sélection de leurs propres critères de convergence. En ce qui concerne le niveau du déficit autorisé par exemple, elle aurait pu, en lieu et place de l’équilibre du déficit budgétaire de base, n’exiger que l’équilibre du solde structurel courant, c’est-à-dire hors investissement public; une conditionnalité plus adaptée aux réalités de l’UEMOA et de la CEMAC et qu’elles seraient plus aptes à satisfaire.



    Il s’agit d’autoriser des déficits pour soutenir l’activité économique et pour jeter les bases de la croissance future, l’endettement des Etats devant être exclusivement consacré au financement des investissements publics.



    En tout état de cause, les difficultés auxquelles les pays de la Zone franc sont confrontés rendent illusoire le respect des critères édictés et le projet d’union économique reste en panne, aggravant leurs déséquilibres structuraux.



    CEDEAO: cadre idéal des reformes de la politique monétaire

    Le franc CFA est donc à la croisée des chemins. Il avait été créé en temps d’exception en France, par décret signé par le général de Gaulle le 25 décembre 1945, pour rationaliser l’exploitation des colonies françaises d’Afrique alors groupées en deux fédérations régionales distinctes, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.



    L’abolition du franc CFA s’imposait, après que la France a démantelé les structures fédérales de ses colonies, quand elles ont accédé à l’indépendance. Dans les mêmes circonstances, la Grande-Bretagne avait aboli la « livre sterling de l’Afrique de l’Ouest », la monnaie commune de ses colonies du Nigeria, du Ghana, de la Sierra Leone et de la Gambie, quand ces pays ont recouvré leur indépendance.



    Au regard de la piètre situation dans laquelle se trouvent les pays de la Zone franc, après plus d’un demi-siècle d’indépendance, il serait grand temps qu’ils se décident de mener une politique monétaire indépendante, adaptée au cycle des économies de l’UEMOA et de la CEMAC.



    Le meilleur cadre pour articuler ces réformes en Afrique de l’Ouest est la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui compte 15 pays membres (Nigeria, Ghana, Côte d’Ivoire, Sénégal, Niger, Gambie, Guinée, Mali, Guinée-Bissau, Liberia, Sierra Leone, Bénin, Togo, Cap-Vert, Burkina Faso), conformément aux directives de l’Union africaine (UA).



    Malheureusement, perçue par la France comme d’obédience anglophone, la CEDEAO n’a cessé d’être concurrencée dès son établissement par l’UEMOA et la CEMAC, deux organisations créées par les pays de la Zone franc dans l’espoir déraisonnable d’endiguer l’influence britannique, américaine et nigériane dans ce qui est perçu comme une chasse-gardée française.



    Il n’en demeure pas moins que la CEDEAO demeure le cadre idéal pour mener les politiques de convergence économique et financière, en vue de l’adoption d’un Tarif extérieur commun (TEC) et la réalisation d’une union douanière, qui sont les préalables à une intégration économique réussie, suivie d’une union politique des pays de la région. La boutade en vogue dans les milieux intellectuels de Lagos est qu’il y a deux grandes puissances au sein de la CEDEAO: le Nigeria et la France. Sans le bon vouloir de la France, point de salut pour la CEDEAO.



    La présence de plus en plus affirmée sur la scène africaine d’acteurs comme la Chine, l’Inde, la Corée, la Malaisie, la Turquie et le Brésil a donné aux pays africains une plate-forme d’exportation accrue, ainsi que la mise en place d’un nouveau modèle de coopération, basé sur le commerce, l’investissement et le transfert de technologie; ce qui a élargi leurs options de croissance économique et leur a donné une plus grande marge de manœuvre et des opportunités significatives de progresser dans la voie du développement. Il serait grand temps que les dirigeants de la Zone franc s’inscrivent dans cette nouvelle dynamique.



    Les multinationales françaises sont les premiers bénéficiaires du leurre que représentent les mécanismes de fonctionnement de la Zone franc. Les seconds bénéficiaires sont les élites africaines. Le mode de fonctionnement corrompu du système leur permet de s’enrichir impunément, grâce aux importations et de s’approprier à tort les fonds publics qu’elles n’ont aucun mal à exporter à l’Hexagone, tout en menant à domicile un niveau de vie extravagant, sans aucune commune mesure avec les réalités du terrain.



    Ces bénéficiaires encaissent des profits substantiels au détriment des populations africaines dont la majorité est confinée dans une pauvreté abjecte. Quant à l’Etat français, il est loisible de se demander la réalité des bénéfices qu’il tire de ce système. En dépit du contrôle quasi-total (politique, diplomatique, militaire, économique et financier) que la France exerce dans son pré carré, son armée n’en est pas moins intervenue à plus de quarante reprises sur le sol africain, en l’espace d’un demi-siècle, pour sécuriser ses prébendes, maintenir au pouvoir ses poulains ou les en chasser selon son bon vouloir.



    D’anciennes puissances coloniales, comme l’Allemagne et la Grande-Bretagne, qui se sont débarrassées de leurs oripeaux coloniaux et paient rubis sur ongle au prix du marché leurs importations d’Afrique, sont en meilleure santé économique que la France. En 2013 un rapport du Sénat français a eu pour titre: « L’Afrique est notre avenir ».



    Chinois, Indiens, Brésiliens, Coréens, Malais, Turcs, entre autres, se sont faits à cette vérité et ont élaboré des stratégies qui ont contribué au bond des pays d’Afrique en dehors de la zone d’influence française. Il serait temps que les élites dirigeantes françaises et africaines se réveillent à cette réalité.

    -0- PANA SB/SSB/NA/IBA 21octobre2014



     :tala-sylla: 
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    Auteur

    Mio

    En Octobre, 2014 (17:14 PM)
    Macky sall n'est pas le seul traitre de ce pays c'est lui le chef de gang de la Françafrique au sénégal il y en a d'autres qui sont financés par les loby économiques français tel que bolloré, TOTAL, Orange EFFAGE etc au meme titre que maky et qui font le gros du travail au sein de l'opinion ce sont les groupes de presse qui ne vendent meme pas 100 exemplaires par jours et paraissent chaque matin: le quotidien de madiambal diagne, enquete mamoudou wone, populaire pape samba kane, libération yakham mbaye, gazette pape amadou fall etc plus d'autres journalistes nichés dans certains rédactions, Soro diop, alassane samba diop, Latif coulibaly le plus grand menteur de ce pays etc.. des leaders d'opinion telque Penda mbow, Youssou ndour, les soit disant imams de guédiawaye, y'en amarre etc... ce qui se passe actuellement est mille fois plus mauvais que sous wade et personne ne pipe mot c'est domage pour le sénégal un peuple naif trompé de bonne foi.
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    Auteur

    Fans

    En Octobre, 2014 (18:44 PM)
    pendant les elections on vous achete donc vous n avez rien a dire .. le senegal avait une porte de sortie en votant pour celui qui etait a la place de l independance sous les feux de la police de wade prete a mourir pour que wade parte .. pendant ce temps ceux qui parlent etaient loin de dakar .. le senegal peut rectifier le tir en votant pour ibrahima fall aux prochaines elections et on verra un changement l afrique pour les africains .. quand on a pas confiance en soit on aura confiance a d autres qui minent vos ressources
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    V

    En Octobre, 2014 (20:18 PM)
    On a qu'a faire une petition contre et exiger un debat national. Le peuple reunis peut decider de se kil veut.
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    Auteur

    Mari

    En Octobre, 2014 (21:29 PM)
    Jeune serieux humble olein de vie cherche femme age de 35.a 40 femme d''affaire ou cadre

    Serieuses ragal yal nb: femmes cougars et jeunes filles materialistes absternez vous .contact [email protected]. ..
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    Auteur

    Citoyen Lamda

    En Octobre, 2014 (21:41 PM)
    Je pense que ca serait un grosse erreur de signer ces accords de partenariat. Si on y réfléchit bien, quel type de produit notre pays peut vendre sur le marché européen ? Que des matiéres premiéres qui n'apportent pratiquement rien à nos faibles pays. Au même moment, notre marché serait inondé par les produits manufacturés venant des pays européens. A cela s'ajoute le manque à gagner énorme sur les droits de douane. Il semble même que l' UE est prête à verser une compensation financiére pour nous venir en aide. Certes, la mondialisation a ses exigences mais ou se trouve l 'intéret du Sénégal dans ces accords? Je ne l'aperçoit pas.
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    Auteur

    Tanoor

    En Octobre, 2014 (00:26 AM)
    Quoi ? Il veut dire que Macky ne décide rien, qu'il est une marionnette ?  :tala-sylla: 
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    Auteur

    Al Amine

    En Octobre, 2014 (03:43 AM)
    Macky Sall quittera le pouvoir par A ou B, mais celà n' aura pas lieu avant qu' il ne finisse de souder le Sénégal à la France, porte de l' UE!  :haha: 
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    Auteur

    David

    En Octobre, 2014 (11:09 AM)
    Je ne comprend pas pourquoi on organise pas un referendum pour permettre les populations de se prononcer. Ce serait une bonne occasion d elargir le debat et permettre a nos peuple de bien maitriser le dossier. Il y a beaucoup de non dits.
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