L’ancienne ministre Ndèye Khady Diop semble être vraiment dans de sales draps. Selon Libération, en plus de figurer sur la liste des vingt et un dignitaires devant être auditionnés, elle apparaît également dans un autre dossier de la section de recherches.
Une affaire de détournement présumé de 3 milliards de F CFA au ministère de la famille, révélée par la Centif. Son ancien directeur de cabinet ainsi que son dag et la sœur de Serigne Mboup, Ndèye Maguette Mboup, citée dans l’affaire, ont déjà été entendu par les enquêteurs. Cette dernière a d’ailleurs confié aux enquêteurs que le marché lui a été octroyé de gré à gré et que le paiement a été fait suite à une audience que le chef de l’Etat sortant lui avait accordée en présence de son frère, rapporte le journal qui ajoute que Serigne Mboup devrait lui aussi passer à la section de recherches. Et ce n’est pas tout, un autre rapport, de la Cour des comptes cette fois ci, a été transmis au ministre de la Justice, mettant en cause, la gestion de Ndeèye Khady Diop à l’agence nationale de la case des Tous petits lit-on dans Libération.
15 Commentaires
Lol
En Juin, 2012 (10:06 AM)Leuz
En Juin, 2012 (10:09 AM)Boy Serere
En Juin, 2012 (10:20 AM)ils ont ruiné, dépecé, ce pays de fond en comble
Cilene
En Juin, 2012 (10:21 AM)Voila Martin
En Juin, 2012 (10:24 AM)Lena
En Juin, 2012 (10:34 AM)wassalam
Oms
En Juin, 2012 (10:47 AM)Premiere Ligne
En Juin, 2012 (11:10 AM)L’élection présidentielle du 26 février 2012, qui a connu son épilogue le 25 mars suivant à l’issue d’un second tour, a été saluée par le monde entier de par son bon déroulement. Elle a permis au Sénégal de retrouver sa place de vitrine de la démocratie en Afrique à travers un scrutin calme et transparent avec à la clé une seconde alternance qui a vu l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême. L’organisation presque parfaite de ces élections porte l’empreinte indélébile d’un homme : Cheikh Guèye. Ce dernier a traversé l’histoire électorale et démocratique du Sénégal. Il a organisé dix consultations électorales dont celles ayant conduit à la première alternance, en 2000, qui a porté le Président Abdoulaye Wade au pouvoir après 26 ans d’opposition au régime socialiste. Les élections locales de 2009, à l’issue desquelles l’opposition regroupée au sein de la coalition « Bennoo Siggil Senegaal » a remporté la quasi-totalité des grandes villes du pays, portent également sa marque.
Avec un tel parcours, Cheikh Guèye a fini de démonter sa stature d’homme d’Etat, son patriotisme et son intégrité morale. Alors il est étonnant de voir aujourd’hui son nom figurer dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) portant sur une commande d’urnes dans laquelle 226 millions F Cfa se seraient volatilisés. Ses détracteurs ont rué dans les brancards, à la faveur des audits annoncés par le nouveau régime, pour le rouler dans la boue et le condamner sans appel. Mais en jetant un coup d’œil sur ce dossier, on se rend compte que l’ « affaire des urnes » n’est que du pétard mouillé. Qu’elle a été amplifiée à dessein pour nuire à Cheikh Guèye qui ne le mérite pas pour avoir évité au Sénégal des troubles postélectoraux en organisant une élection présidentielle exemplaire. Qu’est-ce qui s’est passé ?
D’abord, il faut dire que l’affaire ne concerne pas la dernière élection présidentielle. Elle remonte à 2006, à la veille des élections générales (présidentielle et législatives couplées) de février 2007 – qui seront par la suite découplées avec la tenue de la présidentielle en février et des législatives en juin 2007. Le ministère de l’Intérieur de l’époque avait lancé un appel d’offres ouvert sur le matériel électoral, dont les fameuses urnes. Le marché était piloté par la Commission nationale des marchés publics composée des représentants du ministère des Finances et du Contrôle financier et d’autres organes habilités. A l’issue du dépouillement, deux sociétés, moins disant sur les prix, étaient arrivées en tête. Il fallait alors procéder à un arbitrage à l’issue duquel la société Nickel Print est sortie vainqueur. Elle reçoit ainsi la commande de 23 000 urnes. C’était au mois d’octobre 2006 à cinq mois de la présidentielle.
On voit donc que les accusations de surfacturation sont battues en brèche car impossible dans le cas d’un appel d’offres ouvert.
Quid de la prétendue différence entre la commande et le nombre d’urnes livrées ? Il s’est agi en réalité d’un ajustement technique lié au fait qu’après la commande faite à la société adjudicataire, le 11 décembre 2006, une loi a été votée à l’Assemblée nationale pour porter le nombre d’électeurs par bureau de vote à 900 (Article L64) du Code électorale. Cela fait suite à l’augmentation du nombre d’inscrits qui avait atteint, pour la première fois de l’histoire politique du Sénégal, 4 917 157 électeurs. Dès lors, le calibrage initial des urnes devait être revu à la hausse afin de pouvoir contenir 900 bulletins de vote. Cela pour éviter d’avoir, le jour du vote, des urnes pleines à craquer. Ce qui pourrait être source d’un contentieux, surtout s’il faut mettre en place d’autres urnes au cours du scrutin. Pour écarter toute suspicion et annihiler ce risque, Cheikh Guèye, alors Directeur des élections, a usé de son entregent pour convaincre le fournisseur de rallonger au moins 9000 urnes de 1/3 par rapport à leur taille. C’est pourquoi, au lieu des 23 000 urnes (petit format) initialement commandées, 18 250 seront livrées dont 9000 grand format. Le prix est demeuré cependant inchangé, malgré les charges occasionnées par l’augmentation de la taille des 9000 urnes. Il n’y a donc pas eu de fraude. D’ailleurs les documents du Port de Dakar montrent bien qu’il a eu deux types d’urne : un grand et un petit format.
C’est en fin de comptes une prouesse de la part de Cheikh Guèye qui a pu éviter des dépenses supplémentaires à l’Etat du Sénégal. Car rien ne l’empêchait de réceptionner les urnes petit format sachant qu’elles ne seraient pas utilisées et de passer une autre commande et cette fois-ci par entente directe, eu égard au délai très court qui nous séparait des élections (deux mois). Mais au lieu d’être félicité, Cheikh Guèye est injustement brocardé. Seulement, l’ex-ministre des Elections dort du sommeil des justes. Pour prouver sa bonne foi, il a même accepté d’être entendu dans cette affaire par la gendarmerie alors qu’il bénéficie du privilège de juridiction. En effet, en sa qualité d’Inspecteur général d’Etat, Cheikh Guèye relève du parquet général près la Cour suprême. Mais il n’a pas voulu jouir de ce privilège. Des Ige s’en sont même offusqués.
Voilà la vérité sur cette fausse « affaire des urnes ». Maintenant, il faut se demander : à qui profite le crime ? Qui a intérêt à avoir la tête de Cheikh Guèye ? Nous y reviendrons.
Amadou DIOUF
Yo
En Juin, 2012 (12:47 PM)La Honte
En Juin, 2012 (13:17 PM)Djiban
En Juin, 2012 (14:19 PM)Toto
En Juin, 2012 (18:29 PM)Non. Pas Cheikh Guèye. C'est un Inspecteur de l'Education, qui fut formateur à l'ENS. C'est un Inspecteur Général d"Etat. Tous se stagiaires se souviennent de l'extrême probité du formteur, juste dans ses analyses, d"une pertinence et d'une mesure extrêmes dans ses prises de positions.
Cadu Askan Wi
En Juin, 2012 (19:17 PM)Nana1
En Juin, 2012 (22:17 PM)Waaru
En Juin, 2012 (22:48 PM)Participer à la Discussion