En Conseil des ministres du mercredi 9 octobre, le journaliste communicant Habibou Dia a été nommé directeur de la Communication par le président de la République Bassirou Diomaye Faye. Il remplace Ousseynou Dieng à ce poste.
Sur les ondes de la RFM, le journaliste décline sa feuille de route et se dit conscient de la mission qui l'attend. ‘’J'espère qu'à travers cette nomination, nous pourrons aboutir à de grandes réalisations consensuelles en faveur de la profession des journalistes au Sénégal et que le Sénégal servira davantage de modèle à l'ensemble des pays de la sous-région et du monde, après ces réalisations’’.
Dans un contexte marqué par des rapports heurtés entre la presse et le régime en place, M. Dia entend, d'abord, œuvrer pour l'assainissement du secteur de la presse ce, à travers le dialogue. ‘’Je ne considère pas qu'il y a des rapports heurtés entre les journalistes et le pouvoir, parce que c'est dans la bonne logique des choses que le journaliste fasse son travail, qu'il informe et que l'autorité administrative essaie de réorganiser ou ‘d’assainir’. J'ai eu la chance de prendre part à la première journée de concertations avec les acteurs des médias portée par le ministre de la Communication. Il faut reconnaître qu'il a posé de grands jalons avec notamment la plateforme déclaration des médias. Il y a également eu l'arrêté en mettant sur place la commission pour faciliter la reconnaissance des médias qui ont procédé à leur enregistrement en ligne. Cela n'existait pas auparavant et c'est très courageux de sa part, parce que c'est une position qui n'était pas prévue institutionnellement qui vient compléter un vide institutionnel. Nous allons davantage discuter avec l'ensemble des acteurs pour trouver des solutions plus appropriées’’, explique-t-il.
3 Commentaires
Le recteur Abdou Salam Sall, un proche de Wade à l'époque, avait sûrement cru avoir brisé l'avenir de ce jeune étudiant quand il l'a viré de l'université. En réalité il le mettait sur la voie qui le conduirait là où il est aujourd'hui.
C'est pour dire que seul Dieu est aux commandes. Quand on a une parcelle de pouvoir il faut l'utiliser avec retenu et pour faire le bien. A la limite, il faut l'utiliser pour faire son travail correctement et pas pour se venger, ou mater ceux qui sont d'une opinion différentes.
Licencier les gens, emprisonner des citoyens, bloquer des promotions...tout cela n'empêche la personne d'avancer si Dieu le veut.
Les hommes politiques devraient s'en rappeler un peu plus souvent. C'était valable pour les gouvernements passés et c'est valable pour ceux qui sont aujourd'hui au pouvoir.
Khana des enquêtes de bonne moralité n’ont pas été faites ?
Les proches de son excellence Diomaye Faye et le PM Ousmane Sonko devraient faire très attention sur les hommes et femmes qu’on leur propose pour combler les postes à pourvoir .Enquêter, contrôler et vérifier mo gueun bala gueune di am de mauvaises surprises. A bon entendeur salut
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