Mariama Sarr, a été épinglée. Non pas par les audits de l’Armp mais par la Cour Suprême pour non respect de la loi de la parité par le conseil municipal de Kaolack, informe L’As. La composition du bureau qui comporte que 2 femmes pour ses 7 membres a été dissoute par la juridiction, qui demande à Mariama Sarr de reprendre l’élection, à la tête de la mairie. Une élection à haut risque pour la ministre de la Femme dont la place de maire est très convoitée notamment par l’un des plus grands ténors de l’Apr, Wade Guèye.
ON EN PARLE
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17 Commentaires
Degg Deug
En Janvier, 2015 (09:22 AM)Moi
En Janvier, 2015 (09:27 AM)Deux poids, deux mesures...
C'est honteux
Real Deug
En Janvier, 2015 (09:40 AM)Paka Gnari Bord
En Janvier, 2015 (09:47 AM)Nit Ndiaye
En Janvier, 2015 (09:47 AM)Sago
En Janvier, 2015 (10:10 AM)Ale Lo
En Janvier, 2015 (10:14 AM)Sa va peter tot ou tards.
Dthiandoum
En Janvier, 2015 (10:22 AM)Juste pour dire que l'intérêt de Kaolack doit primer sur toute autre chose. Au vu des initiatives constatées depuis l'arrivée de la nouvelle équipe municipale, je dois dire que c'est de bonne augure!!!!!!
Justice
En Janvier, 2015 (10:58 AM)Mairie De Kaolack
En Janvier, 2015 (11:51 AM)Mairie Ogo
En Janvier, 2015 (12:56 PM)Tanoor
En Janvier, 2015 (13:09 PM)Concernant le Plan Takkal, Abdoulaye Diop a révélé avoir passé beaucoup de temps avec l’ancien ministre à chercher des financements pour sa réussite. « Karim n’a jamais géré les fonds provenant des financements. Il n’a jamais été ordonnateur de crédit du fonds de l’énergie. Il n’a géré aucun marché du plan Takkal », a-t-il précisé.
Et de rappeler que ce Plan a été salué par la Banque mondiale et l’Union européenne et qu’il y a toujours eu des audits effectués par les partenaires au financement avant le décaissement de la phase suivante.
Abdoulaye Diop a témoigné que Karim Wade était une personne correcte, qui s’est beaucoup investie pour son pays. Des réponses qui dans l’ensemble ont satisfait la Cour. Car, tout au long de son audition Abdoulaye Diop est resté serein et constant dans ses déclarations.
Sinker
En Janvier, 2015 (16:19 PM)La bataille de la parité est un pari raté
Après le vote de la loi n° 2010-11 du 28 mai 2010 instituant la parité absolue homme-femme dans toutes les instances totalement ou partiellement électives, j’étais de ceux là qui avaient salué cette décision révolutionnaire qui n’avait pas de précédent. Ma réjouissance se justifiait dans le fait d’appartenir à un pays qui a ratifié toutes les conventions et protocoles qui visent l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la gent féminine.
Cependant, mes espoirs se sont estompés avec la promulgation du décret n° 2011-819 du 16 juin 2011 portant application de la loi sur la parité. En effet, avec ce décret, je me suis très vite rendu compte que l’application de la loi sera difficilement réalisable car logiquement impossible. Je passerai sous silence les épisodes de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale et ce qu’il est convenu d’appeler «la liste de Touba» qui nous ont démontré, si besoin en est, les limites de l’application de ces textes réglementaires malgré leur portée générale.
Je voudrais accentuer ma réflexion sur le débat suscité avec l’élection des bureaux issus du scrutin du 29 juin 2014. En effet, après l’installation des conseils municipaux et départementaux de même que l’élection de leurs organes exécutifs, il y a eu un tollé général relativement à la non application de la parité à ce niveau. Mieux encore, on a même entendu des communiqués de ceux/celles-là qui se disent sentinelle de la parité rappeler aux autorités leurs obligations visées par l’Article 5 du décret d’application. Comment peut on imaginer une fois ces autorités outrepasser leurs prérogatives dans un Etat de droit ? Soit dit en passant, aucun organe délibérant n’a était installé avec la parité absolue constatée. Et personne n’a crié gare. Il se trouve simplement que les dispositions du décret ne s’appliquent pas en la matière.
Certes, il est dit à l’Article 2 dudit décret que les institutions totalement ou partiellement électives concernées sont entre autres : les Conseils régionaux, municipaux et ruraux ainsi que leurs bureaux et commissions. Aussi, est il précisé que la parité s’appliquent sur les listes de candidatures présentées. Au fait, on a beaucoup évoqué les listes dans les trois premiers articles du décret. Et c’est là où se trouve le nœud du problème qui devrait être l’objet du débat.
En faisant l’appel à candidature, le/la président(e) de séance, doyen(ne) d’âge, ne demande pas qu’elles sont les listes en compétition. Il (elle) dit en substance : «qui est candidat au poste de Maire ou Président du conseil ?» Et là, les candidatures se font à main levée.
En effet, après l’installation du conseil, les membres des institutions sont d’égale dignité et en droit. On ne parle plus de liste mais de conseillers et de conseillères qui ont les mêmes prérogatives. La candidature aux postes se fait aussi de manière individuelle et volontaire. Si un conseiller est élu au poste d’exécutif local, aucune disposition réglementaire n’exige à ce qu’une conseillère doit postuler, sur le principe de la parité, au poste suivant si elle ne le veut pas. Ainsi, assiste-t-on à l’élection de bureau avec des compositions multiformes.
Ce qui m’amène à dire que tant qu’il n’y a pas de listes en présence, il sera impossible voire utopique de faire appliquer la loi dans l’élection des bureaux et commissions des institutions totalement ou partiellement électives. Pour que cela soit, les déclarations de candidatures doivent se faire sur la base d’une liste avec tous les postes pourvus et présentée sous le sceau de la parité. Ainsi le vote portera sur toute la liste qui passera ou sera rejetée dans son entièreté.
Les actions de ceux/celles là qui s’agitent pour l’application de la loi doivent être orientées dans le sens d’exiger la présentation de listes au moment d’élire ces instances. C’est à ce prix et à ce prix seulement que la bataille sur la parité ne sera pas un pari raté.
La Cour Suprême vient de confirmer mon argumentaire. En effet, s'il avait une liste en présence, c'est tout le bureau qui serait dissous dans son entièreté : du Maire au dernier adjoint au Maire.
P.S. Je ne suis pas juriste mais j'ai fait une lecture, entre les lignes, du décret d'application
Apleral
En Janvier, 2015 (18:29 PM)Titen
En Janvier, 2015 (22:41 PM)Gautron
En Janvier, 2015 (12:23 PM)Vérité
En Janvier, 2015 (11:41 AM)Participer à la Discussion