Selon le leader du Mdrs, « non content de dresser une liste d’interdictions (circulation, vente de gaz, vente d’essence…) au nom du tout sécuritaire, voilà qu’on nous annonce la mise à disposition de nos filles pour faire plaisir à nos hôtes ». Et de fulminer : « l’information est choquante : des soi-disant hôtesses, 400 au total et rien que des filles, dont l’un des plus importants critère de choix est la beauté, ont été recrutées pour se mettre à la disposition des participants au sommet, de 16 h à minuit ! » Il est horrifié par les propos d’une des hôtesses interrogées par nos confrères de Walfadjri qui a dit que « Lunu gnu sant gnu def » (on fera ce qu’ils nous demanderont) ».
Le secrétaire général du Mrds a déploré le fait qu’après avoir « fait libérer les homosexuels sans jugement, après avoir envoyé nos filles en exil en Espagne au lieu de trouver des solutions durables à l’épineuse question de la pauvreté, voilà que s’organise aujourd’hui, sous le couvert de l’Oci, ce qui ressemble fort à une grave tentative de détournement de nos jeunes filles ».
La lettre d’Imam Mbaye a révélé que « la deuxième information inacceptable fait état qu’une cargaison de liqueurs serait arrivée à Dakar, entendez des caisses et des caisses d’alcool ». Après ses dénonciations, il s’est posé un arsenal de question : « que fait votre gouvernement pour arrêter toutes ces dérives à temps, au lieu de demander à la nation croyante du Sénégal de les cautionner ? On se demande bien ce qui motive votre pouvoir dans cette affaire : l’Islam, l’intérêt des populations ou plutôt un affairisme d’Etat ? »
Le chef de file du Mrds de souligner : « nous espérons en ce qui nous concerne que les parents de ces jeunes filles refuseront de se laisser instrumentaliser, car « xaalis Djaru Ko ».
Le député Imam Mbaye Niang n’a pas pu passer sous silence la volonté de tenants du pouvoir de reporter les élections locales du 18 mai prochain. « Dernier scandale en date et pas des moindres, la manipulation de la chose politique : votre majorité mécanique cherche encore une fois à bafouer le calendrier électoral en renvoyant les prochaines élections locales », a-t-il martelé. Et de se questionner : « pourquoi poser cet acte comme pour masquer vos innombrables promesses non tenues ? Où sont les baisses prévues des denrées en janvier ? Où sont les différents chantiers comme les hôtels qui devaient finir avant le 8 mars ? »
Il a estimé que « ce dernier pas vient s’ajouter au contentieux sur le fichier électoral, au manque d’évaluation des élections passées, à la mauvaise préparation des prochaines échéances et au manque de concertation avec les différents acteurs ».
Le leader du Mrds a, ainsi, fulminé : « trop c’est trop, nous n’attendrons pas qu’il soit trop tard pour sonner l’alarme. Toutes les crises sanglantes que nous avons constatées récemment en Afrique ne sont que la résultante d’accumulation de frustrations, de privations de libertés élémentaires, et de malgouvernance notoire telle que vécue sous votre magistère ».
Le MRDS met le chef de l’Etat devant ses responsabilités en lui réitérant encore une fois son appel, pour que vous et votre gouvernement appréciiez à sa juste mesure le danger qui nous guette tous.
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