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Politique

OUVERTURE CE MATIN D’UNE SESSION ORDINAIRE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR FOND DE DÉNONCIATION : Des députés comptent traduire des présidents de commission et groupe parlementaire devant la justice pour détournement

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OUVERTURE CE MATIN D’UNE SESSION ORDINAIRE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR FOND DE DÉNONCIATION : Des députés comptent traduire des présidents de commission et groupe parlementaire devant la justice pour détournement
De chaudes empoignades. C’est ce qui risque d’avoir lieu ce matin à l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale. Et pour cause, des députés comptent traduire les présidents de commissions et de groupes parlementaires devant la justice pour détournement.

C’est ce matin que sera ouverte la première session de l’Assemblée nationale. Qui risque d’être houleuse. Si l’on sait que des députés sont prêts à traduire devant la justice des présidents de commissions et de groupes parlementaires. « Nous n’attendions que cette session pour les attaquer frontalement. Ils ont détourné l’argent », tempêtent des députés. À qui ils reprochent d’avoir détourné l’argent destiné au bon fonctionnement des commissions et des groupes parlementaires (une affaire révélée par l’As). Des députés constatent que l’acte des présidents de commission et de groupe parlementaire est scandaleux. Car ils bénéficient de plusieurs avantages. Pour preuve, révèlent des parlementaires, «ils ont deux voitures de fonction et mille litres de carburant par mois. Là où les députés ordinaires n’ont que 250 litres. Il s’y ajoute qu’ils ont de larges bureaux avec une secrétaire ». Comment des personnes bénéficiant de tous ces avantages peuvent-elles détourner de l’argent destiné au fonctionnement des commissions et des groupes parlementaires ? s’interrogent des députés. Qui comptent révéler d’autres pratiques méconnues du peuple ce matin à l’Assemblée nationale. Dans cette même lancée, ils soulignent que des présidents de commissions et de groupes parlementaires qui parlent de pouvoir discrétionnaire racontent des histoires. « Car, c’est au sortir d’une rencontre avec toutes les commissions et des groupes parlementaires que le président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, avait décidé de subventionner les commissions et groupes. Et, il a été décidé que chaque commission reçoit un million de francs Cfa chaque mois. Mais, depuis le début de cette législature, les présidents de commissions et de groupes parlementaires ne l’ont jamais révélé. Ils ont fait main basse sur l’argent pour les utiliser à d’autres fins », expliquent des parlementaires.



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