Aliou Sow
Le ministre Aliou Sow «daal moo xumb !» (qu’il est exubérant !). Dans le feu de ses réponses aux interpellations des confrères journalistes, il s’est subitement emporté lorsqu’on lui a dit être resté sur notre faim de ne pas avoir écouté un «discours de rupture» comme l’on s’y attendait après son long speech. Mais plutôt un catalogue de réalisations en matière de promotion de la jeunesse. Ce que, soit dit en passant, nous n’avons d’ailleurs jamais contesté. «Vous savez moi, j’ai un background que vous n’avez pas, j’ai plus de diplômes que vous, plus d’expérience que vous et patati et patata…» «Lahilahilala », quel manque de classe ! Non franchement, il faut vraiment être de petite étoffe pour s’exprimer ainsi en tant que personnalité de la République . Et puis M. le ministre, arrêtez de parler de statut. D’ailleurs, de quel statut parlez-vous ?
Aliou Sow (bis)
Les agents du ministère de l’Information devaient vraiment être étonnés hier, eux qui sont vraiment habitués à recevoir des ministres de la République en toute sérénité et tranquillité. Depuis que le ministre de l’Information Bacar Dia a instauré ce cadre de dialogue entre les membres du gouvernement et la presse que sont les «grands débats de l’info», nombre de personnalités de la République sont en effet passées sans tambours ni trompette. Mais hier, il fallait voir tous ces jeunes pro Aliou Sow, jalonnant les allées qui conduisent au hall dudit ministère situé sur ce très solennel boulevard de la République. Des jeunes très «colorés» dansant, chantant, sous les sons de tam tam. Du vrai «leumbeul» quoi ! Mais bon … !
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