L’Office : Comment se porte l’URD ?
Pape Sow : Notre parti se porte très bien. Autour de notre secrétaire général et de la direction exécutive du parti, nous poursuivons l’atteinte de nos objectifs. Et nos militants à la base à tous les niveaux de section, travaillent, se mobilisent autour des directives du parti. Tout le monde est mobilisé derrière le secrétaire général qui ne manque jamais de faire des propositions pour encore et toujours élargir les bases. Donc, je vous dis une fois de plus que l’URD se porte à merveille.
Il était dit que l’URD était un grand parti. Mais après plusieurs années de compagnonnage avec le parti au pouvoir, est-ce toujours le cas ?
Il reste et demeure un grand parti. Qu’on le veuille ou non, nous présents dans toutes les régions du Sénégal, dans tous les départements avec des sections actives. Mais, il faut savoir que de manière générale, il y a un certain désaveu des partis politiques par les citoyens. Seulement, encore une fois, nous restons un grand parti.
Il est rare que votre secrétaire général prenne position par rapport aux multiples difficultés que traversent le Sénégal et ces nombreux scandales à milliards. Réellement, quelle est la position de l’URD sur ces questions aussi cruciales comme l’énergie ?
Tant que nous restons dans le cadre de l’alliance stratégique qui nous lie au parti au pouvoir, sans parler du respect par les deux parties de ce qui fait venir l’URD dans le gouvernement, je ne vois pourquoi, nous tirerons sur le régime. Je crois aussi que sur la question de l’énergie, des solutions sont en train d’être proposé, même s’il y a eu beaucoup d’hésitations et de tâtonnements depuis 2000. À mon avis, il faut apporter une solution définitive et je crois savoir que, c’est qui en train d’être fait. Je pense qu’une solution est proposée aux Sénégalais pour mettre fin à ces séries de délestages intempestifs.
Alliance stratégique vous avez dit, mais est-ce que le social-démocrate qu’est Djibo Kâ ne s’est pas transformé en libéral ?
Jamais ! Il ne peut pas se transformer en libéral. Aussi, faut-il savoir que le gouvernement fonctionne sur des propositions de l’URD en nous basant sur les courants de pensée de cette idéologie politique qu’est la social-démocratie. Il est et il reste social-démocrate de la première heure.
Depuis 1998 lors des élections législatives, l’URD n’a pas encore pris le risque d’aller seule à des élections, mais préfère s’accrocher au parti au pouvoir. À quand une seconde participation à une élection de votre parti ?
La vérité est qu’au sortir de l’élection de 2000, le parti était un peu affaibli par la position que nous avions prise, en soutenant le Président Diouf. Les Sénégalais n’avaient pas compris, et cela nous avait beaucoup affaibli. Mais qui sommes toujours là-bas, savons que notre parti est dans les dispositions pour aller à des élections dans sa vocation de la conquête du pouvoir et de son exercice. Mais, étant donné que nous sommes en alliance avec le parti au pouvoir, il est évident que nous ne pouvons pas mener la concurrence contre Wade. Si Wade n’était pas candidat, forcément, nous serions candidat. Alors, tant que Wade est candidat, l’URD le soutiendra. C’est bien cela l’objectif de notre alliance stratégique qui nous lie au PDS, parti au pouvoir.
Quel argument matériel disposez-vous pour affirmer que l’URD reste un grand parti ?
Je vous dis que dans Dakar, par exemple, nous sommes l’un des premiers partis politiques de la région. Nous sommes présents dans tous les départements de Dakar avec une organisation bien structurée, des responsables qui travaillent à la base. Ceci, pour vous dire que l’URD est très dynamique, donc, très massifié. Au plan national, départemental et rural, notre formation politique est partout présente avec de solides arguments. Permettez-moi de vous dire que nul ne peut dire le contraire en soutenant que nous ne sommes pas un grand parti.
L’actualité nationale, c’est aussi l’affaire des 30 millions versés mensuellement à Landing Savané pendant dix ans. Djibo Kâ étant allié de Wade, ne perçoit-il pas autant de millions ?
En tout cas, personne ne nous a cités. Et, connaissant notre secrétaire général, républicain et démocrate, il ne verse pas dans ces combines. Car, ce qui intéresse les Sénégalais, ce sont les problèmes qu’ils vivent au quotidien à savoir la cherté de la vie, l’impunité, et j’en passe. Et, je me dis que toutes les questions qui touchent à la cohésion nationale et à la République doivent sortir du cadre partisan. Si c’est le cas, nous devons mettre nos habits de républicains et essayer d’apporter ensemble des solutions. D’ailleurs, notre secrétaire général ne manque jamais de faire des sorties afin de proposer des solutions pour une sortie de crise. C’est un homme d’expérience politique, un homme d’Etat reconnu par tout le monde.
Jusqu’à la preuve du contraire, l’URD sera avec Wade qui sera, officiellement, âgé de 86 ans en 2012 ?
Comme je l’ai dit, tant que nous restons dans le cadre de l’alliance qui nous lie au parti au pouvoir depuis 2004, nous serons avec Wade en 2012. C’est une position qui est très claire.
Alors, que faites-vous de cette ambition de votre secrétaire général de devenir le quatrième Président du Sénégal ?
Mais, c’est une ambition partagée pour tous les membres de l’URD. C’est une vision que nous concoctons, malaxons, sur lequel nous réfléchissons tous les jours. Ce, depuis la naissance du parti.
Croyez-vous au plan de dévolution monarchique du pouvoir ?
Oui ! Sincèrement, si on voit l’image tout récemment sur la chaîne France 24, on répond par l’affirmative. Sinon, qu’est-ce qui motive cette présentation. (De Karim Wade à Obama : ndlr), même si les gens nient. Aussi, je me dis qu’il y a un côté partisan des choses. Il ne faut pas oublier que si l’URD est née, c’est parce qu’au PS, à un moment donné, on a voulu transférer le poste de secrétaire général d’une personne à une autre, sans que les militants ne décident. Si nous l’avons refusé dans le cadre d’un parti, pourquoi pas au plan national ? Il est certain que nous n’accepterons jamais cette forme de dévolution du pouvoir.
Si jusqu’à la veille de l’élection présidentielle, vous remarquez que ce plan avance, marche à grandes enjambées, est-ce que l’URD sera toujours avec Wade ?
Nous sommes un parti démocratique et républicain, donc, ce qui nous intéresse, c’est le respect des règles constitutionnelles, des symboles, des principes de la République. Et, le premier principe, est le gouvernement du peuple, par le peuple. C’est une règle d’or. Tout Sénégalais doit s y référer. Dans ce pays, nous avons des références qui ont participé à bâtir une Nation démocratique, qui ont toujours œuvré pour la cohésion sociale. Donc, ce n’est pas aujourd’hui que nous allons accepter dans ce pays, soit entre les mains d’une personne qui veut en faire une monarchie. C’est hors de question. L’URD comme tout autre parti ne l’acceptera jamais. Ça, c’est certain. Qu’importe la provenance d’un projet de cette nature.
Quel message lancez-vous au régime, mais aussi à l’opposition pour que le jeu de l’apaisement politique soit érigé au Sénégal ?
Il faut qu’on arrive à distinguer deux choses. D’abord, savoir comment conquérir le pouvoir et l’exercer. Ensuite, vient la République qui est un bien commun que nous devons préserver tous ensemble. Donc, nous retrouver tous ensemble, pour définir, protéger et renforcer les Institutions de la République. À ce niveau, on ne peut pas être partisan. Donc, les Institutions sont au-dessus de toute chose. C’est ce que les Sénégalais, les partis politiques et la société civile doivent comprendre et l’épouser. Pour exemple, les routes et le niveau de développement que j’avais vu en Côte-d’Ivoire en 1993, je ne l’ai pas encore vu au Sénégal en 2011. Alors, qu’est-ce qui a fait qu’au Sénégal nous connaissons toujours la paix pendant qu’eux ont vécu dix années de guerre ? Parce tout simplement, Senghor, Mamadou Dia, entre autres, ont bâti un Etat et des Institutions fortes pour une cohésion et une solidarité nationale.
Votre position sur le redécoupage administratif ?
Dans la gestion de la République, le poste de Chef d’Etat n’est pas héréditaire. La République étant née par opposition aux monarchies et empires qui existaient. Donc, c’est un bien commun qui appartient à tout le monde. C’est pourquoi, pendant les élections, le peuple est souverain. C’est ce qui se passe à Sangalkam. Donc, il est inadmissible, inacceptable que des élections se passent, le peuple décide d’élire quelqu’un à la tête de la communauté rurale et que deux ans après, l’on mette quelqu’un d’autre à sa place. Certainement, pour des raisons uniquement politiques. Un tel fait, aucun républicain ne peut l’accepter. C’est le républicain et le citoyen qui parle, en disant qu’aucun Sénégalais ne doit et ne devrait pas accepter cette situation. C’est une chose anormale et indécente d’un point de vue moral. Encore une fois, de telles choses ne doivent pas se passer dans un pays comme le Sénégal que des gens ont bâti pendant des décennies, pour avoir une démocratie forte et des Institutions fortes.
Entretien réalisé par Abdoulaye Mbow
10 Commentaires
Vip
En Juin, 2011 (09:44 AM)Tienne
En Juin, 2011 (09:47 AM)Teuss Teuss
En Juin, 2011 (10:09 AM)Lefeul Ndeyou Sénégal
En Juin, 2011 (10:21 AM)peulh = hypocrite
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Tienne
En Juin, 2011 (10:51 AM)Bayesouley
En Juin, 2011 (11:33 AM)Joobajubba
En Juin, 2011 (12:11 PM)Undefined
En Juin, 2011 (16:33 PM)Vous n'avez pas remarqué que ces temps-ci il ya des germes de contestation, des jeux mi-figue mi-raison envers Wade comme si on s'apprête à sauter par dessus bord!!
Lol
En Juin, 2011 (12:37 PM)Undefined
En Juin, 2011 (08:36 AM)en wolof = c'est une mouche qui se déplace là où on trouve de l'eau claire potble = wégne la fou toye mou dale fa et c'est dommage
fatiha
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