Jeudi 18 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Top Banner
Politique

Parrainage au Sénégal : Ismaïla Madior Fall pointe les 3 erreurs de la CEDEAO

Single Post
Parrainage au Sénégal : Ismaïla Madior Fall pointe les 3 erreurs de la CEDEAO
Le parrainage «viole le droit de libre participation aux élections»

Dans «Le Soleil», Ismaïla Madior Fall casse l’arrêt de la Cour de la Cedeao

Suite à l’arrêt rendu, avant-hier, par la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), faisant suite à une saisine, en 2018, du parti Union sociale libérale dirigé par l’avocat Abdoulaye Tine, pour soutenir que le parrainage «viole le droit de libre participation aux élections» au Sénégal, la réplique ne s’est pas attendre. Et elle vient d’une voix plus qu’autorisée : Ismaïla Madior Fall, constitutionnaliste de renommée internationale, agrégé de Droit public et Sciences politiques, Professeur titulaire, ancien ministre de la Justice, présentement Ministre d’État auprès du Président de la République. Dans un texte fouillé que Le Soleil publie in extenso et en exclusivité, il démontre que la juridiction sous-régionale s’est tout bonnement plantée, pour parler de manière prosaïque.


?Qui peut imaginer que la Cour de justice de l’Union européenne ou la Cour européenne des droits de l’homme se réveille un jour et décide que le parrainage (par les élus comme en France, ou des citoyens comme au Portugal ou en Pologne), porte atteinte à la liberté de participation aux élections et doit être supprimée ?

Inimaginable, bien sûr !

Hé bien c’est ce que la Cour de Justice de la Cedeao, chargée de protéger les droits de l’Homme dans la sous-région, a fait en rendant son arrêt sur le parrainage à l’élection présidentielle au Sénégal. L’analyse du dispositif de l’arrêt révèle, dans l’ensemble, des erreurs de droit et l’abandon total de ce qui fut jusque-là sa jurisprudence sur les questions soulevées par l’affaire. Les erreurs nous paraissent tellement énormes et susceptibles de porter atteinte à la crédibilité et à la légitimité de la Cour que nous pensons vraiment que le Sénégal doit prendre l’initiative de porter une réforme en vue de sauver la Cour pour qu’elle reste l’organe de protection des droits de l’Homme rêvé par les citoyens de l’Afrique de l’Ouest.

I. Dispositif de la décision

La Cour de justice a jugé que la loi sur le parrainage, tout en n’étant pas discriminatoire, de par sa nature, porte atteinte au principe de la libre participation aux élections, et a ordonné à l’État du Sénégal d’éliminer tous les obstacles à la participation aux élections par la suppression de la loi sur le parrainage dans un délai de six (6) mois.

L’arrêt de la Cour de la Cedeao révèle, au regard du protocole qui organise ses compétences et sa jurisprudence, des erreurs qui en vicient la teneur juridique.

II. Première erreur de droit : l’interprétation de sa compétence à connaître de la loi sur le parrainage

La Cour reconnaît habituellement sa compétence lorsqu’il y a une violation des droits de l’Homme dont la preuve est apportée. Elle a toujours insisté sur le fait que «les cas de violation doivent être étayés par des éléments de preuve qui permettent à la Cour de les constater et d’en sanctionner leur violation s’il y a lieu» (Daouda Garba v. Bénin, point 34 ; Konso Kokou Parounam c/Togo, point 31).

La Cour n’accepte que l’examen des cas concrets et non hypothétiques de violation des droits de l’Homme. Ainsi, elle a une tradition jurisprudentielle bien établie et structurée en matière de contrôle de protection des droits de l’Homme. Elle a affirmé, dans de nombreux arrêts, qu’elle a pour compétence d’examiner «des cas concrets de violation des droits de l’Homme» (Dame Hadijatou Koraou c. Niger, N°ECW/CCJ/JUD/06/08 du 27 Octobre 2008, point 60 ; Hissein Habré c. Sénégal, N°ECW/CCJ/JUD/06/10 du 10 novembre 2010, point 51 ; Mary Sunday c/ Nigeria, N°ECW/CCJ/JUD/11/18 du 17 mai 2018 ; Khalifa Sall et autres c/ Etat du Sénégal, N°ECW/CCJ/JUD/17/18 du 29 juin 2018 ; Justice Joseph Wowo c. Gambie, N°ECW/CCJ/JUD/JUD/09 du 27 février 2019).

Or, dans cette affaire du parrainage, la Cour évoque une possible violation des droits de l’Homme, le droit de participation électorale lors des futurs scrutins. Cet argument est juridiquement dénué de fondement parce que la violation du droit invoqué ne doit pas être incertaine, elle doit être réelle et non pas reposer sur des allégations futures. Ce qui n’est pas le cas.

III. Deuxième erreur de droit : la Cour se comporte, contrairement à son texte institutif et à sa jurisprudence, en Cour constitutionnelle juge de la légalité nationale

Cette décision de la Cour concerne une loi constitutionnelle (loi n°2018-14 du 11 mai 2018 modifiant l’article 29 de la Constitution). La loi sur le parrainage a été déjà appliquée par le Conseil constitutionnel du Sénégal dans sa décision N°2/E/2019 du 13 janvier 2019 à propos des candidatures à l’élection présidentielle de 2019. La question de sa régularité est définitivement vidée par le Conseil constitutionnel du Sénégal, seul interprète de la Constitution en l’occurrence. Et ses décisions sont insusceptibles de recours et s’imposent erga omnes. La Cour de la Cedeao a toujours reconnu cet état de droit et de fait en ayant toujours considéré, dans sa jurisprudence antérieure, qu’elle ne peut pas contrôler le droit national des États membres. Elle est chargée de sanctionner la violation des droits de l’Homme par les États membres mais «n’est pas une juridiction de recours ou une Cour de Cassation des décisions des juridictions nationales» (Bakary Sarre et 28 autres contre République du Mali (ECW/CCJ/JUD/03/11) du 17 mars 2011).

Il est donc de jurisprudence constante que la Cour a toujours insisté sur son impossibilité à s’ériger en juge de la légalité nationale. (Cf. Ahmadou H. Sanogo c/Mali, N°ECW/CCJ/JUD/12/16 du 17 mai 2016). Elle refuse de trancher des affaires dont «l’enjeu est l’interprétation de la loi ou de la Constitution des États membres de la Cedeao» (CDP c.Burkina Faso, N°ECW/CCJ/JUG/16/l5 du 13 juillet 2015, point 24).

Pourquoi avoir abandonné cette jurisprudence conforme à son office tel qu’il résulte du protocole le régissant ?

IV. Troisième erreur de droit : la Cour s’est prononcée en opportunité et non en droit

En considérant que la loi n’est pas discriminatoire tout en ordonnant à l’État du Sénégal de lever tous les obstacles à la participation aux élections, notamment la suppression du parrainage, la Cour a statué ultra vires et se contredit. De plus, elle situe sa décision sur le terrain de l’opportunité et non du droit. En effet, le filtrage des candidatures, décision d’opportunité politique imposée par l’augmentation exponentielle du nombre de candidatures à la présidentielle, est une application de la Constitution en matière électorale. La Cour, elle-même, reconnait le principe de l’autonomie constitutionnelle et politique des États, notamment leur latitude d’adopter les lois qu’ils veulent (Cf. Aff. CDP c. Burkina Faso, point 31).

En outre, la Cour a reconnu, dans son arrêt du 13 juillet 2015 (CDP c/État du Burkina), le droit pour l’État d’apporter des restrictions à l’accès au suffrage. Cette position est confirmée dans l’arrêt Karim Meissa Wade c/État du Sénégal N°ECW/CCJ/JUD/13/19 du 04 mars 2019, où le juge estime que «la restriction était légale et nécessaire». C’est dire que les modalités de participation à l’élection relèvent de la compétence des États lorsqu’il s’agit d’introduire des conditions de participation applicables à tous les citoyens. D’ailleurs, la Cour reconnaît elle-même, dans son arrêt, que la loi sur le parrainage n’était pas discriminatoire.

En vérité, la mesure ordonnée par la Cour relève d’un contrôle d’opportunité (jugement de valeur de la décision politique prise par un État dans sa Loi fondamentale). Si on n’arrête pas cette dérive de l’office du juge communautaire sur le champ de l’opportunité, il finira bien par émettre des jugements de valeur sur des options constitutionnelles fondamentales qui ressortissent du noyau dur de la souveraineté des États comme le mode d’élection du Président de la République, des députés et des élus, ou la distribution des pouvoirs entre les autorités de l’État.

Au total, en s’érigeant ainsi en juge suprême de la légalité nationale et en faisant déborder son office sur le terrain de la pure opportunité, la Cour sort de son champ de compétence et de sa politique jurisprudentielle favorable à la protection des droits de l’Homme à partir des conventions internationales liant les États membres et non des textes nationaux comme les Constitutions nationales.

V. Qu’est ce qui explique la multiplication tendancielle des erreurs de droit de la Cour de justice de la Cedeao ?

Les raisons peuvent être diverses, mais une mérite d’être pointée : c’est le manque de cristallisation et de conservation d’une politique jurisprudentielle qui soit à la hauteur de celle qui est attendue d’un juge de ce niveau supranational lié, entre autres, au système de renouvellement intégral de la juridiction tous les quatre ans. En effet, en l’absence de renouvellement partiel de la Cour qui aurait permis de conserver une mémoire et une continuité de la politique jurisprudentielle, la façon dont le droit communautaire est dit va dans tous les sens.

La stabilité d’une Cour repose sur la force persuasive de ses arrêts. Le risque d’être une Cour sans devenir ni avenir est là.

VI. À partir de ce moment qu’est-ce qu’il faut faire ? Boycotter ou attaquer la Cour ainsi que la tendance se dessine ou plutôt (c’est la voie salutaire) la sauver de ses dérives suicidaires ?

À l’évidence, le Sénégal doit sauver le mécanisme original de protection juridictionnelle des droits de l’Homme par la Cour de la Cedeao en montrant, comme il l’a toujours fait, sa bonne foi à l’endroit de l’office de la Cour et en portant, politiquement et diplomatiquement, l’initiative de son indispensable réforme.

Dans certaines parties du continent, l’attitude d’une Cour communautaire sous-régionale a eu à mener à sa dissolution par les États (Afrique australe). Dans la sous-région Cedeao, des États contestent de plus en plus les décisions de la Cour en accordant plutôt la priorité normative à leur juridiction suprême nationale qu’ils considèrent comme le seul organe légitime à dire en dernière instance le droit dans leur pays. D’autres États ont choisi de contester ou d’ignorer le mécanisme de la Cour de la Cedeao à laquelle ils reprochent son manque de réalisme, sa propension à aller en guerre avec les juridictions nationales, sa tendance à se comporter en juridiction suprême des États et les relents politiques de certaines de ses décisions.

Devant ce qui annonce un chaos jurisprudentiel préjudiciable à la sécurité juridique et à la stabilité politique, le Sénégal, État de droit réputé et respecté, qui ne peut pas s’inscrire dans une dynamique de défiance vis-à-vis de la Cour régionale (ce qui est une tendance générale illustrée par le faible taux d’exécution de ses décisions dans les États), devrait montrer la voie en portant, au niveau des instances communautaires, notamment de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, une réforme de celle-ci, notamment pour clarifier les contours normatifs de son office au regard de l’expérience, revoir le mode de nomination de ses membres dans le sens de privilégier la compétence des juges en droit communautaire, l’allongement du mandat à cinq ou six ans (quatre ans étant trop court) et le renouvellement partiel tous les deux ou trois ans pour permettre à la Cour d’avoir une mémoire de sa politique jurisprudentielle et de devenir une véritable Cour des droits de l’Homme respectée par les ordres juridiques nationaux.


18 Commentaires

  1. Auteur

    En Avril, 2021 (21:44 PM)
    Il est juste dégueulasse. Un sachant sans éthique et sans honneur. Comme il le dit lui-même un tailleur de bassesses
    Top Banner
  2. Auteur

    En Avril, 2021 (21:45 PM)
    Les juges de la CEDEAO sont les prémices de la république des juges . Je ne me souviens plus mais ils rendent des jugements à la limite ridicules. Pour ne pas dire tout simplement politiques. Le professeur a développé des arguments juridiques et techniques très élaborés qu'un étudiant en 1ere année peut expliquer. Si ça ne s'explique pas dans la tête de nos opposants c'est tout à fait normal . Cette catégorie fonctionne dans le déni permanent du réel qui les ébloui. Ils préfèrent le regard fixé sur le nombril les thèses des complots imaginaires.
    {comment_ads}
    Auteur

    Rewmi

    En Avril, 2021 (22:00 PM)
    Oups! le tailleur de retour. Désolé je n'ai pas lu son texte mais honnêtement je pense qu'il ne dit rien de bon pour la démocratie sénégalaise. Vous m'excuserez alors de passer son texte.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Avril, 2021 (22:14 PM)
    CONTRAIREMENT À CE QU'IL DIT ISMAËL FAIT LUI AUSSI BEAUCOUP D'ERREURS. WALLAHI. DES ERREURS EN DROIT NAK.
    {comment_ads}
    Auteur

    Mactar

    En Avril, 2021 (22:15 PM)
    Pourquoi ces gens là sont si déterminés à ne pas lâcher le pouvoir ??? hold up électoral, morts d'hommes, chômage massif, pertes massives causées à la nation sénégalaise dont le pétrole, or, zircon, gaz, autoroute à péage, comportements d'esclave vis à vis de la France, complot trop raté ayant causé des morts, 500 morts de jeunes par désespoir et émigration clandestine, grèves des hôpitaux, grèves des médecins, grèves d'étudiants, grèves de villageois qui ont perdu leurs terres, Fouta tampi, Sénégal tampi, détournements multiples, spoliations foncières, morts de bébés à l'hôpital, hostilité et dégoût exprimé par la majorité des Sénégalais....Décidément ces gens là rien ne les arrête. Ils sont prêts à tout pour s'accrocher au pouvoir. Seule en Afrique les gens s'accrochent au pouvoir avec autant de détermination. C'est une humiliation et une tragédie pour nous.
    Top Banner
    Auteur

    En Avril, 2021 (22:16 PM)
    IL PEUT FAIRE LE MALIN MAIS A ÉCHOUÉ POUR ETRE AVOCAT ET ÉCHOUÉ 2 FOIS POUR ETRE PROFESSEUR.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Avril, 2021 (22:21 PM)
    Ce type est dégoûtant. Opportuniste et malhonnête
    {comment_ads}
    Auteur

    En Avril, 2021 (22:23 PM)
    Madiot gnakk diom gnakk ngor
    {comment_ads}
    Auteur

    En Avril, 2021 (22:25 PM)
    Vraiment ce gars m'étonne. Où sont ses parents et amis ???? Soof na trop
    Top Banner
    Auteur

    Lemzo

    En Avril, 2021 (22:31 PM)
    Les politiciens loosers et nafèkhes qui critiquent le parrainage doivent arrêter leur minable cinéma ! Il faut absolument maintenir et même renforcer la loi sur le parrainage, par a ou par b ! C’est une question de vie ou de mort de notre démocratie ! Sinon avec plus de 300 partis politiques dans un pays aussi petit que le Sénégal, la plupart uniquement utilisés comme des moyens de chantage ou de transhumance, il sera impossible d’organiser correctement une élection normale dans notre pays ! Il y aura toujours des dizaines de partis cabine-téléphoniques insignifiants pour saboter le processus électoral et créer des contentieux bidon de toutes sortes ! NON et NON il faut maintenir, améliorer et renforcer le parrainage, un système de filtrage efficace qui existe depuis des lustres dans la plupart des grands pays démocratiques. Non aux obscurantistes arriérés qui ne veulent que créer des problèmes pendant les élections.



    {comment_ads}
    Auteur

    Madior Fall

    En Avril, 2021 (22:57 PM)
    Comment se fait il que le gars se prononce sur le parrainage et ne veut piper mot sur le 3e mandat? Pire esclave que lui tu meurs. Il ne doit pas enseigner à l Université où un professeur doit avoir une liberté d'expression.
    {comment_ads}
    Auteur

    Ismaïla Madior

    En Mai, 2021 (02:16 AM)
    Tu dis que tu es fou mais saches que le pouvoir finira d'un jour à l'autre.Après le pouvoir personne ne t'écoutera si tu ceux nous parler de droit.Tu es tombé trop bas grand
    {comment_ads}
    Auteur

    Fama

    En Mai, 2021 (17:04 PM)
    Le plus dangereux, c plutôt toi, Deugg la vérité. C vous qui pouvez embraser un pays à force de lire les verites a l’envers .

    Comme dit jsenegal vous fermez les yeux sur les 300 partis dans notre pays, parce que vous n’avez pas de solutions. Sinon critiquer.

    La critique est facile. Vous demander de contribuer en posant des actes forts autres que la critique et Vous disparaissez de la toile.

    Comme dit l’autre “Les insultes et invectives, ce sont les armes des nigauds” Merci aussi pour Sonko cerbère. C bien lui même.

    LE réveil sera brutal pour ces insulteurs ; merci à toi aussi.

    Merci aussi à Sénégalais lamda pour : Arguments contre arguments.

    Des gens comme vous relèvent le niveau de la toile. Ne la laissez surtout pas aux insulteurs de bas niveau.

    Senegalais debout !
    Top Banner
    Auteur

    Fama

    En Mai, 2021 (19:26 PM)
    Merci Monsieur le Ministre pour cette compétente participation, pleine de clairvoyance et de sagesse.
    {comment_ads}
    Auteur

    El Hadj Senegalais

    En Mai, 2021 (20:32 PM)
    il ne sait pas e que veut dire le mot honte pauvre imf

    {comment_ads}
    Auteur

    Non Juriste

    En Mai, 2021 (11:55 AM)
    Je pense que tout le monde doit se garder de se prononcer sur la chose jugée, surtout des juristes. Il y a souvent des voies de recours.

    Quel respect pour les juges de cedeao?

    Les jugements rendus ne sont pas des copies d étudiants soumises a un Professeur,

    C est dommage que des gens qui devraient être des modèles aient ces genres de comportement .

    Vous vous discréditez et discréditez votre famille et vos pères,

    Vous auriez pu echanger avec vos étudiants sur ces questions pour expliquer certaines subtilités dur le droit, on aurait compris cela.
    {comment_ads}
    Auteur

    Non Juriste

    En Mai, 2021 (11:55 AM)
    Je pense que tout le monde doit se garder de se prononcer sur la chose jugée, surtout des juristes. Il y a souvent des voies de recours.

    Quel respect pour les juges de cedeao?

    Les jugements rendus ne sont pas des copies d étudiants soumises a un Professeur,

    C est dommage que des gens qui devraient être des modèles aient ces genres de comportement .

    Vous vous discréditez et discréditez votre famille et vos pères,

    Vous auriez pu echanger avec vos étudiants sur ces questions pour expliquer certaines subtilités dur le droit, on aurait compris cela.
    Top Banner
    Auteur

    Deug Bi

    En Mai, 2021 (12:58 PM)
    Une honte pour les Universitaires

    la CEDEAO a dit ce que tout le monde a récusé au sénégal. La leçon à tirer est de suivre l'avis des Sénégalais sur le parainnage: ils n'en veulent pas
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email