L’impossible est finalement arrivé. Un courant politique est bien né des flancs du Parti démocratique sénégalais (Pds). Après les menaces et les débats juridiques et statutaires, l’ex porte-parole du Président Abdoulaye Wade, Serigne Mbacké Ndiaye, a officiellement implanté son courant dénommé Fidélité/Kolleré.
Malgré les récriminations, rien ne pouvait lui empêcher d’imposer son idéologie politique au milieu d’une cuvée libérale. Même pas le refus catégorique du Comité directeur. En effet, la décision irrévocable rendue par le Cd, invitant les uns et les autres à surseoir à leur initiative n’a pu convaincre Serigne M. Ndiaye qui a procédé hier au lancement officiel de son courant politique.
Qui, il faut le rappeler, a semé la zizanie des semaines durant dans les rangs du parti où chacun y allait de ses convictions personnelles. Mais, de manière officielle, le Cd avait conclu que les textes du parti ne prenaient pas en compte la création de courant d’idées et qu’il fallait unir les forces. Des prétextes que Serigne Mbacké Ndiaye et ses pairs balaient d’un revers de main. A l’en croire, cet acte ne relève point d’une défiance de sa part mais, de l’expression de la démocratie interne. Cependant, il dénie au Comité directeur toute légitimité à statuer sur un tel sujet car, étant qu’une simple instance de réflexion. Par ailleurs, ceux qui invoquent les textes du Pds à ce propos, les «ignorent». «Ce n’est pas une défiance. Il y a beaucoup de gens et à tous les niveaux qui parlent des textes du Pds et qui les ignorent royalement. Ils ne savent rien du tout ! Les textes du Pds sont clairs. Nous avons des instances de décision et c’est le Congrès qui en est l’instance suprême. Si ce n’est pas le congrès, c’est le Bureau politique. Si ce n’est pas le Bureau politique, c’est le Secrétaire général national qui, dans ses actes et propos, peut engager le parti.
Le Comité directeur est une instance de réflexion et non une instance de décision», fulmine Serigne Mbacké Ndiaye. Il fonde la légalité de son mouvement sur l’accord de la constante libérale, Abdoulaye Wade, qui lui a donné sa bénédiction. « Quand le débat sur le courant a été posé en Comité directeur, nous avons dit de manière très claire, si aujourd’hui le camarade Sg nous disait : arrêtez vos activités, nous ne tiendrons pas cette conférence», souligne-t-il. Dans ses activités prochaines, le courant compte lancer un appel à candidature pour appuyer le meilleur profil apte à succéder à Wade. Déjà, Serigne Mbacké Ndiaye se met sur le starting-block pour succéder au baobab. En attendant de réussir un autre exploit relevant de l’improbable, voire même de l’impossible, la redynamisation du parti à la base est son sacerdoce.
8 Commentaires
Zeus
En Novembre, 2012 (20:46 PM)Dfdfdfdgfvd
En Novembre, 2012 (20:49 PM)Balance.
En Novembre, 2012 (22:11 PM)Oui
En Novembre, 2012 (23:26 PM)Le nombre de partis politiques = le nombre des politichiens
A Bon entendeur salut
Xanadereitkay
En Novembre, 2012 (00:13 AM)Halatt
En Novembre, 2012 (09:32 AM)Lyns
En Novembre, 2012 (18:01 PM)Wouye Walo
En Novembre, 2012 (21:16 PM)Participer à la Discussion