Les députés de l’opposition parlementaire étaient hier, les hôtes de la conférence des leaders du Front Siggil Sénégal (Fss), en vue d’exposer leur projet de proposition de loi relative à la modification de l’article 8 de la constitution dans l’optique de barrer la route aux descendants directs du président de la République dans le combat pour sa succession. Une « hibernation obligée » d’au moins, 5 ans après son départ.
Les honorables députés de l’opposition parlementaire Imam Mbaye Niang du Mrds, Me Ndèye Fatou Touré du Mouvement Tekki et Mousli Diakhaté de Jëf-jël (parti de Talla Sylla) sont en train de mener une tournée d’écoute de l’opinion sur leur projet de proposition d’une loi relative à la modification de l’article 8 de constitution. Et cela, dans l’esprit d’ôter, toute possibilité à un descendant direct du président de la République de le succéder au pouvoir, au moins, avant 5 ans, après son départ. Cet article stipulait que : « La République du Sénégal garantit à tous les citoyens les libertés individuelles fondamentales, les droits économiques et sociaux, ainsi que les droits collectifs. Ces libertés et droits sont notamment : Les libertés civiles et politiques : liberté d’opinion, liberté d’expression, liberté de la presse, liberté d’association, liberté de réunion, liberté de déplacement, liberté de manifestation, les libertés culturelles, les libertés religieuses, les libertés philosophiques, les libertés syndicales, la liberté d’entreprendre, le droit à l’éducation, le droit de savoir lire et écrire, le droit de propriété, le droit au travail, le droit à la santé, le droit à un environnement sain, le droit à l’information plurielle, les libertés et ces droits s’exercent dans les conditions prévues par la loi ». Ainsi, après la Confédération des syndicats autonomes (Csa), le Forum civil (Fc) et la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts), Imam Mbaye Niang et ses collègues ont été les hôtes de la conférence des leaders du Front Siggil Sénégal (Fss), en vue d’expliquer leur projet. Aussi, après les avoir bien écoutés, les camarades de Moustapha Niasse comptent leur donner leur avis dans les tout prochains jours sur la question. En effet, selon un de nos interlocuteurs : « le motif de cette idée de proposition de loi est d’empêcher au moins, pendant cinq (5 ans), aux descendants et aux descendantes d’un Chef d’Etat de briguer un suffrage électif ». Autrement dit, il s’agit d’empêcher ces derniers et ces dernières de profiter de la position de leur parent au pouvoir pour se faire élire. D’ores et déjà, la conférence des leaders du Front Siggil Sénégal « se dit favorable à la multiplication des fronts pour la défense de la République et de ses institutions ». Par ailleurs, les camarades de Dansokho honoreront de leur présence, aux côtés des travailleurs, la célébration de la fête du travail du 1er mai. « Nous serons aux côtés des travailleurs, le jour du 1er mai en vue des les encourager pour leur combat pour l’amélioration de leurs situations », déclare Madior Diouf, le porte-parole du jour.
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