Depuis la chute du Parti socialiste (Ps) en 2000, Mamadou Diop emprunte le sinueux chemin de la descente aux enfers politiques. Son dernier strapontin de la mairie de la commune d’arrondissement de Yoff lui a été chipé par la ‘Coalition Sopi’, drivée par le docteur Oumou Khaïry Guèye Seck lors des dernières élections locales du 22 mars 2009. Pire, la presse fait des nombreux démêlés judiciaires de l’ancien maire de Dakar, ses choux gras. Ce qui n’est pas pour plaire au président de l’Assemblée nationale. Pour mettre un terme à ses ennuis, Mamadou Seck demande ainsi au secrétaire général du Bloc pour la démocratie et la solidarité (Bds) de rejoindre la famille libérale. ‘Votre place est aux côtés de Me Abdoulaye Wade. Votre ‘prestigieux’ passé et votre solide expérience professionnelle doivent être mis au service au président de la République’, a déclaré Mamadou Seck qui prenait part à la cérémonie de jumelage entre les communes de Yoff et de Kayar. Pour le maire de Mbao, cet officier supérieur de Gendarmerie, ancien maire de la ville de Dakar et ancien ministre de la République, élevé au rang de maire honoraire de la commune d’arrondissement de Yoff, gagnerait à intégrer le parti au pouvoir. Ce qui, d’après le président de l’Assemblée nationale, le mettrait à l’abri de certaines déconvenues comme il en connues ces dernières années.
Mamadou Seck qui prenait part à la cérémonie de jumelage entre les communes de Yoff et de Kayar en appelle ainsi à la solidarité Léboue. Une solidarité illustrée lors de cette manifestation à laquelle ont pris part les maires Oumou Khaïry Guèye Seck et Masseck Guèye. Mais aussi le Grand Serigne de Dakar, chef supérieur de la Collectivité Léboue, Bassirou Diagne Marème Diop, ainsi que les ministres Sada Ndiaye, Amadou Niang et Mamadou Lamine Keïta.
Tout comme la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Madame Aïda Mbodji. Les différents orateurs ont unanimement reconnu que cet acte de jumelage ne fait que formaliser une complicité qui coule de source. Et pouvait-il en être autrement entre ces 2 villages lébous, membres de la communauté des peuples de l’eau, ouverts à la modernité mais fortement ancrés dans leur tradition. Ces peuples qui partagent les mêmes caractères mystico-mythiques, les mêmes particularités historiques, économiques et culturelles.
La cérémonie de jumelage entre les deux communes a eu aussi les allures d’une fête de la culture traditionnelle léboue. Cérémonie au cours de laquelle les différentes facettes de cette dernière ont été revisitées. Du Goumbé en passant par le Ndawrabine, des pans importants de la culture léboue sont revisités devant une foule nombreuse.
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