Le président Macky Sall travaille à son maintien au pouvoir, au moins jusqu’en 2019. Pour ce faire, son Premier ministre et lui ont trouvé des plages de convergence sur bon nombre de points parmi lesquels figure « le retard dans l’exécution des directives présidentielles dans plusieurs secteurs ». Dans son édition de ce mercredi 18 novembre 2015, le quotidien L’Observateur, s’appuyant sur des informations provenant de ses sources, a révélé que les deux hommes forts de l’Exécutif ont accordé leur violon sur la nécessité, entre autres, de booster encore plus l’action gouvernementale, de mieux et plus communiquer avec les Sénégalais sur les réalisations, mais aussi sur les opportunités du Pse.
Sur ce point, informe une source du journal qui parle sous le couvert d’anonyme, Macky Sall s’est rendu à l’évidence que les Sénégalais ne sont pas encore « appropriés son plan, comme il l’aurait souhaité. Le président Sall devra sévir contre des membres du gouvernement jugés peu ou pas performants après 16 mois, pour la plupart d’entre eux, à conduire avec diligence la politique sectorielle dans leur département ministériel ».
« Macky Sall travaille pour que la présidentielle se tienne en 2019. Pour ce faire, le bilan à présenter doit être un “catalyseur du vote massif lors du prochain référendum, pour le triomphe du ‘’non’’, afin que l’œuvre entamée puisse être poursuivie jusqu’en 2019’, renseigne ladite source qui annonce des sabres contre les rebelles, au sein de l’Alliance pour la République. Le président Sall qui envisage de régler plusieurs problèmes de son parti, n’entend pas laisser de côté, les pourfendeurs du Premier ministre ni de ceux des responsables qui s’épanchent dans la presse pour des règlements de compte politique.
6 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (08:48 AM)Anonyme
En Novembre, 2015 (08:48 AM)Anonyme
En Novembre, 2015 (08:49 AM)La prochaine présidentielle sera en 2019 Inshallah
Anonyme
En Novembre, 2015 (09:39 AM)Alain
En Novembre, 2015 (10:46 AM)Les sénégalais restent sur leur faim sur les 2 points. Depuis 3 ans (pas 3 mois), il n y a eu aucun grand investissment, si ce n'est l'usine de Dangote. On parle beaucoup, de PSE et d'autres mais quand on est sur le terrain, on realise qu'il ne se passe rien. Le Centre Abdou Diouf de Diamniadio n'est pas un investissement mais une dépense. Il ne génère rien, ni impôts, ni salaires significatifs. Pour les autoroutes, on constate que ce sont toujours les autoroutes de Abdoulaye, partout au Senegal. Et faut-il le rappeler a l'APR, il leur sera bien difficile lorsque viendra la campagne électorale de se vanter des realisations de leur adversaire. De l'aeroport, c"est probablement la plus grande déception sur le plan économique. On réalise tout simplement, comme le disent les Anglophones, that the government has no clue on what next to do. Ministres et politiciens se fendent en declarations mais tout est bloqué. Ils sont tout simplement dépassés et cela en dit long sur leur competence dans ce dossier. L'économie ne bouge pas et ce n'est la construction de quelques tours a Pompiers qui vont changer les prochaines données du FMI sur le PNB. On n'a cessé de nous tympanniser les oreilles,depuis 2 ans, sur le PSE. On est maintenant au point ou il faut dire aux sénégalais, s'il y a de l'argent ou des investissments. S'il y en a, il faut les mettre sur la table et bouger. C'est un mauvais calcul, une mauvaise stratégie politique et..économique d'attendre la dernière année de mandat pour lancer un ensemble de projets, avec l'idée que cela va impressionner l'électeur. Tout bon économiste vous dira que vous risquez de créer de l'inflation par la pression exercée sur le marché de la main d'oeuvre. De plus, les sénégalais ne sont pas fous vont voir clair dans ce jeu. Un conseil a donner, si cela nous était permis, serait d'arrêter de courrir partout comme une queue de veau, a la recherche de reconnaissance internationale. Un siege au Conseil de sécurité, c'est bien mais un 1 ou 2 points de croissance, c'est infiniment mieux. Prenez exemple sur la Cote d'Ivoire. Deux ou trois fois plus puissant économiquement, on ne les entend pas. Pourquoi ? Parce qu'ils travailent. Plus Abidjan devient une très grande métropole, plus Dakar devient un plus grand souk. Quand l'un met l'accent sur l'économie, l'autre se perfectionne dans la tenue de conferences internationals qui bloquent les rues de la capitale et rendent la vie des dakarois plus misérables.
Les sénégalais avaient élu le president Macky Sall , pour que cesse la partisanerie et qu'au dela de la politique, governants et opposants travaillent dans le seul intérêt des sénégalais. Ils voulaient une émulation des politiciens pour qui en ferait plus pour les sénégalais, pour améliorer leur quotidien. Quand on refuse a un maire, dont la municipalité a les moyens, qui n'a jamais été pris en défaut de paiement et qui a l'aval des agences de cotation, d'emprunter, on fait de la basse politique. Pire, on oublie( ou on se moque) qu'il a la même légitimité que le gouvernement. Il a lui aussi été élu et est obligé envers ses électeurs.L'atitude du gouvernement dans ce dossier frise cette sorte de méchanceté qui finit par affecter la personne elle même, car si Dakar est plus propre, moins souk, plus grande, c'est tout le monde qui en profite... incluant ceux-la qui combattent le maire de Dakar.
Quelques mois après son élection, de retour d'Abidjan, le President déclarait: il nous faut developer le continent.... Il ne pouvait mieux dire. Hélas, la réalité est que nous n'allons pas vers ce but.
Les hommes viennent et passent. Ceux la que la postérité retient, sont ceux qui n'ont d'ambition que le bien être de leur peuple quoi qu'ils leur en coûtent. Abraham Lincoln a moins de réalisations économiques que plusieurs de ses successeurs mais il a agi et laissé un ideal de pays uni et indivisible.
Oui, il nous faut developer le continent..., a commencer par le pays
Anonyme
En Novembre, 2015 (14:06 PM)Participer à la Discussion