Dans un communiqué lu au JT de 20 heures de la RTS, le Premier ministre Hadjibou Soumaré (photo) avance qu’aucun service étatique et privé n’aurait enregistré formellement de préavis de grève, notant que cet acte est obligatoire. Une grève est assujettie à un préavis d’au moins mois, selon la loi.
Mamadou Diouf de la Centrale des syndicats autonomes (Csa) et les autres leaders des travailleurs ont en tout cas maintenu l’annonce du débrayage général, sans toutefois fermer la porte à la poursuite des pourparlers.
Les organisations syndicales exigent une revalorisation salariale de l’ordre de 20%. Le patronat estime que c’est trop lui demandé arguant de la conjoncture économique difficile. « Même la précédente augmentation salariale, intervenue au plus fort de l’embellie économique, n’a pas dépassé les 8% », a rappelé Baïdy Agne du Conseil national du patronat (Cnp).
En tout cas, les travailleurs ont reçu le soutien de partis politiques. Dans un communiqué reçu ce mercredi le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) a d’ores et déjà exprimé « sa solidarité sans réserve au mouvement syndical en lutte, et appelle toutes les populations à lui témoigner leur soutien et leur sympathie ». Amath Dansokho et ses camarades pensent que « le combat de l’Intersyndicale est celui de tout le peuple, pour la défense du pouvoir d’achat et de la démocratie ».
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