Le troisième Premier ministre sous l'ère Macky Sall vient de rendre le tablier. Il a ainsi présenté au chef de l'État la démission de son gouvernement. Mais, pourquoi la démission du gouvernement et le remaniement ministériel sont-ils intervenus en ce moment précis ? Pourquoi le chef de l'État change-t-il souvent l'attelage gouvernemental ? Quels sont les bons et les mauvais points du gouvernement sortant et quels sont les défis du futur gouvernement ? Tels sont les points sur lesquels le Pr Ibou Sané, sociologue et politologue, a apporté des éclairages pour Seneweb.
Pourquoi remanier maintenant ?
Il ne s'agit pas de changer ou de ne pas changer de gouvernement. Il fallait respecter une tradition républicaine liée à la constitution. Au lendemain des législatives, le Premier ministre est tenu de rendre le tablier au chef de l'État qui peut le confirmer ou ne pas le confirmer dans son poste. Tout dépend de la façon dont il a managé son équipe et du bilan à mi-parcours qu'on peut évaluer pour lui permettre d'avoir une vision d'ensemble de ce qui a marché et de ce qui n'a pas marché. Et justement, c'est parce que nous sommes presque à la fin du mandat du Président Macky Sall, qu'il est nécessaire, au lendemain des législatives, que le Premier ministre puisse donner sa démission et celle de son gouvernement. Le chef de l'Exécutif, lui, prend la latitude, maintenant ou plus tard, de nommer un autre Premier ministre ou de reconduire ce Premier ministre-là, pour lui permettre de former un autre gouvernement en tenant compte de sa coalition et des apports des uns et des autres.
Récompenses, sanctions et du sang neuf
Parmi ses ministres et députés, il y en a qui ont bien travaillé et d'autres qui ont moins travaillé. Il y en a qui ont remporté des bureaux de vote, d'autres qui n'en ont pas remporté. Il y a l'équilibre des régions, l'équilibre de la religion. Donc il est bien, quand certains ministres ou Dg ont bien travaillé, de les récompenser. Ceux qui n'ont pas bien travaillé aussi on peut leur demander de partir. Parce qu'il ne sert à rien d'avoir des ministres et Dg qui ne travaillent pas dans la même direction que vous. Donc il faut absolument apporter du sang neuf à une équipe qui était là depuis longtemps pour éviter qu'elle piétine et qu'elle fasse du sur-place. Il faut donner plus de dynamisme et d'impulsion de l'intérieur et de prendre en charge correctement la demande sociale. Voilà pourquoi il est bon que le président de la République puisse procéder, de temps en temps, à des remaniements ministériels.
Les bons points du gouvernement Dionne
Les Sénégalais sont pressés. Ils pensent que le Président de la République en 5 ans peut régler tous leurs problèmes alors qu'il ne joue que sa partition. Il faut que les Sénégalais apprennent à travailler d'abord. Il faut suer d'abord. Le pays n'appartient pas au président de la République, mais à tous les Sénégalais. Les bons points, c'est un libéral qui a pris suffisamment en charge la demande sociale. Ce qui est un paradoxe. Car en réalité les libéraux ne s'occupent pas de la demande sociale. Voilà un libéral qui fait une incursion dans le champ social, dans le champ environnemental. Ce qui est un bon point. C'est du libéralisme à visage humain.
Les mauvais points et les chantiers du futur gouvernement
Il y a beaucoup de choses à faire. Les infrastructures dans les régions. La péréquation entre Dakar et les régions. Il faut le faire pour que les gens n'aient pas le besoin de venir à Dakar. Qu'on ne fasse pas la politique du "tout à Dakar" et rien pour les régions. Et avec le Pudc, réduire les disparités entre les régions, entre les zones économiques. Il y a aussi le chômage des jeunes. Trouver des solutions alternatives. Puis, mieux prendre en charge l'école et la santé, qui sont sans doute des gouffres à milliards, mais il faut continuer à les prendre en charge. Il y a encore du chemin à faire. Mais ils doivent y aller méthodiquement et mettre l'argent là où il faut avec des investissements productifs.
32 Commentaires
Socrates
En Septembre, 2017 (11:09 AM)piètre sociologue
Anonyme
En Septembre, 2017 (11:09 AM)Anonyme
En Septembre, 2017 (11:10 AM)il passe son temps à réclamer de l'argent à l'Etat pour financer ses concerts ; Bercy par exemple .
Qu'il dégage ce griot rempli aux as !
Anonyme
En Septembre, 2017 (11:20 AM)Ce politologue semble dire oui. Entre bien travailler et gagner son fief par le biais de la corruption, c'est différent.
Je pense que vous poussez les gens à s'adonner à la politique à longueur de vie pour les joutes électorales en lieu et place du travail administratif qui doit propulser le sénégal, si vous voulez qu'il soit émergent.
Degg Rekk
En Septembre, 2017 (11:21 AM)Arissoi
En Septembre, 2017 (11:23 AM)..................HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA
2019 PIRE QUE LES LEGISLATIVES DE 2017 AVEC LE CENA ET LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL AU SERVICE DE MACKY SALL.
FAUDRA ATTENDRE 2024 POUR UN RETOUR DE LA DEMOCRATIE ET LA BONNE GOUVERNENCE AU SENEGAL. .....PEUT ETRE AUSSI AVEC NOTRE NOUVEAU FANTOME : GAZ ET PETROLE
PEUT ETRE QUE SI LA STATUE DE FAIDHERBE DORMAIT DANS LES POUBELLE DES RESULTATS DE SAINT- LOUIS OU EN PARTANCE POUR LA FRANCE LE VENT D ESPOIR SERAIT REEL.
POUR L INSTANT VIVONS NOTRE SENEGAL PROTECTORAT FRANÇAIS ET APPRENONS LA MARSEILLAISE.
HALTE A LA TOUCOULEURISATION DE L'ADMINISTRATION MACKY SALL ETHNICISTE PROCUREUR CAGGOULE PROMOTEUR ET DEFENSEUR DU CFA MONNAIE DE SINGE
(19)
Anonyme
En Septembre, 2017 (11:24 AM)Anonyme
En Septembre, 2017 (11:31 AM)Vive le PUDC
Vive le Président Sall
Dommage
En Septembre, 2017 (11:35 AM)Ndeketeyoo
En Septembre, 2017 (11:39 AM)Anonyme
En Septembre, 2017 (11:39 AM)Anonyme
En Septembre, 2017 (11:42 AM)Anonyme
En Septembre, 2017 (11:44 AM)Citoyen
En Septembre, 2017 (12:13 PM)Merci pour l'insulte!
Vous, vous êtes "politologue",ce que j'ai lu dans le titre de cet article. Si je comprends bien le boulot du politologue, c'est bavarder, faire des commentaires, poser des hypothèses, des antithèses, etc..."épiloguer" en quelque sorte.
Avant d'ouvrir votre bouche pour dire de telles sottises, pensez aux ouvriers sur les chantiers de construction de la nouvelle ville de Diamniadio, aux dockers du port autonome, qui déchargent à longueur de journée des navires remplis de riz en vrac, aux braves cultivateurs qui travaillent torse nu ,par ce temps de canicule...etc. Tout ce beau monde sue, et sue jusqu'au sang. Vous, vous ne suez pas, vous salivez, vous bavez, à force de bavarder; et c'est vous qui les traitez de paresseux....
Vous devez méditer un peu sur l'offense que vous leur faites! et je fais un gros effort pour rester poli quand je vous le fais remarquer.
Soyons modeste!
Anonyme
En Septembre, 2017 (12:22 PM)Ré ba tass !!!!
Arrêtez de rêver....Tchipiri
Anonyme
En Septembre, 2017 (12:27 PM)Vrai Travail1
En Septembre, 2017 (12:28 PM)Le fils du président de la fédération, qui a depuis été radié à vie par les instances de l'athlétisme mondial, figurait fréquemment dans les coulisses de ces négociations majeures. Il se serait intéressé à la désignation de Tokyo pour les Jeux de 2020.
Il se serait surtout approché de près des acteurs de la désignation de Rio pour les Jeux de 2016.
Pour la ville phare du Brésil, le choix avait été établi par le CIO le 2 octobre 2009.
Or, stupeur, comme le dévoilait "le Monde" dans un article du 3 mars 2017, il apparaît que trois jours avant le vote, une société appartenant à Papa Massata Diack a reçu 1,5 million de dollars de la part d'une entité brésilienne appartenant à un homme d'affaires brésilien, Arthur Cesar de Menezes Soares Filho, qui était lui-même proche de l'ancien gouverneur de l'Etat de Rio, Sergio Cabral.
Les documents prouvant la transaction sont transmis par le fisc américain à la justice française. Et dans les mois qui suivent, une deuxième transaction est découverte, celle-ci de 500.000 dollars. La somme globale aurait servi à rémunérer secrètement des athlètes membres du CIO.
Vrai Travail2
En Septembre, 2017 (12:30 PM)Le Parquet national financier français décide donc de jouer la carte de la collaboration internationale, de se greffer aux grandes opérations ménagères brésiliennes et de partager ses billes avec ses homologues sud-américains. S'engagent dans ces voyages, la procureur nationale financière Eliane Houlette, son adjoint Jean-Yves Lorgouilloux et le juge Van Ruymbeke.
L'enquête préliminaire devient information judiciaire en juillet dernier.
Dans le "lava jato", entre-temps, les foudres s'abattent sur le gérant des travaux publics brésiliens Odebrecht, accusé d'avoir versé des pots-de-vin pour la construction de stades pour la Coupe du monde de football et les jeux Olympiques.
L'ancien PDG du groupe est condamné à dix-neuf ans de prison et plusieurs personnalités publiques tombent à leur tour. On retrouve parmi elles… Sergio Cabral, gouverneur de l'Etat de Rio entre 2007 et 2014.
L'ancien édile est qualifié de personnage central dans le schéma général des corruptions des stades, formant cartels et groupes de pression pour alimenter des flux illégaux.
A lui tout seul, Sergio Cabral aurait détourné quelque 61 millions d'euros.
Son nom désormais est également en haut de la liste des dossiers nés au pôle financier de Paris. Mais lui, au moins, n'était pas ciblé par les perquisitions de ce mardi matin dans les beaux quartiers de Rio. Il dort déjà en prison.
Il a été condamné à quatorze ans de réclusion dans l'affaire du "lava jato".
tempsreel.nouvelobs (dot) com
Liki
En Septembre, 2017 (12:39 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (12:51 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (12:57 PM)Nous disposons aussi des parcelles de 400m² dans le meme lotissement
77 377 81 45
Lebaolbaol Tigui
En Septembre, 2017 (13:17 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (13:27 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (15:07 PM)La grande salle du tribunal de Moroni était pleine à craquer mardi 5 septembre lors du procès des personnes arrêtées pour avoir célébré l'Aïd el-Kebir vendredi dernier comme en Arabie saoudite. Lors de son annonce de la date du samedi comme jour saint, le grand mufti comorien avait clairement indiqué que cela correspondait à la volonté des autorités. Malgré les menaces d'arrestation, plusieurs personnes ont suivi les étapes des pèlerins à la Mecque en priant vendredi et onze d'entre elles se sont retrouvées mardi devant la justice.
Ah
En Septembre, 2017 (15:07 PM)Malicius
En Septembre, 2017 (15:39 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (16:25 PM)Le travail est devenu facultatif chez le senegalais,quand les gens se sont rendu compte que c'est une perte de temps.
Il suffit de s'acquouiner avec le pouvoir pour avoir sa part du budget national,sans fournir d'efforts.
En amerique par exemple,les memes senegalais travillent dur et beaucoup,parcequ'ils en voit le fruit.
Anonyme
En Septembre, 2017 (16:41 PM)Ceux qui disent que les sénégalais ne travaillent pas ont tord.
Ne voient ils pas nos mamans et femmes prendre les cars rapides à 5 heures pour aller au marché poisson ?
Et les jeunes ouvriers : maçon, ferrailleur, docker, qui travaillent 8 heures pour 2500 à 3000 francs.
Et nos marchands ambulants ?
Et nos parents paysans qui passent les moments les plus chauds dans les champs ?
Ceux qui ne travaillent sont certains agents de la fonction publique qui commencent leur journée à 9_heures et demi et ne font que bavarder et lire des journaux dans leurs bureaux et sont très minoritaires.
Ceux qui ne travaillent pas sont ces experts de la parole comme ce monsieur SANE qui ne savent rien faire autre que parler et qui passent leur temps à atteindre qu'un reporter leur tend le micro.
Depuis qu'il ait une nouvelle classe de sénégalais bavardeurs qui sont montrés comme exemple je veux dire kouthia, boubs pape cheikh Diallo et toute cette racaille de tfm, le bas peuple qui travaille dur pour gagner un repas est oublié, et pire même insulté par Macky et ses gangsters qui font le tour des médias.
Quand je vois une dame de 45 ans vendre du guerte thiaaf pour gagner la dépense journalière et elles sont nbreuses je ne peux qu'être frustré contre ces gens comme monsieur SANE.
Quand je vois des jeunes avec une licence qui sont utilisés comme des ouvriers transporteurs de ciments et de béton dans les chantiers je ne peux qu'être en colère contre ces bavardeurs.
Les sénégalais qui sans travail ne mangent pas font du goorgoorlou. Ceux qui ne travaillent pas sont ses dorkatou martou qui font du chantage ou du griotisme contre ou en vers le pouvoir et qui passent leur temps à insulter les sénégalais.
Anonyme
En Septembre, 2017 (17:04 PM)Diouf
En Septembre, 2017 (17:05 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (17:24 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (18:19 PM)Participer à la Discussion