Les élections législatives ont vécu. Et les masques commencent à tomber. La Coalition Sopi faisait face à quatorze autres formations politiques. Chose bizarre, ceux qui étaient censés s'opposer à la coalition au pouvoir auraient reçu, chacun, 50 millions de F Cfa pour battre campagne. Au bas mot, près de 700 millions ont été distribués dans l'enceinte du quartier général du Pds.
Après le scrutin du 03 juin dernier, avec son lot de commentaires sur le taux de participation, les langues commencent à se délier. En effet, selon des sourcesconcordantes, à la veille du démarrage de la campagne électorale, des leaders de coalitions de partis qui devaient s'opposer à la liste Sopi ou leurs représentants ont fait le pied de grue au siège du Quartier Général du Pds pour recevoir un pactole de 50 millions de F Cfa, chacun. Près de 700 millions de francs Cfa ont été distribués aux différentes coalitions. Cette forte somme d'argent proviendrait de la présidence de la République , qui l'aurait gracieusement mise à leur disposition, afin qu'ils battent campagne sans anicroches. L'opposition dite significative ayant boycotté, en haut lieu l'on « s'inquiétait » d'une Assemblée nationale monocolore. La plupart de ces partis n'ayant pas suffisamment de moyens pour battre campagne, ils ont été « appuyés » par le pouvoir en place, révèlent nos sources. Et le « payeur » n'était personne d'autre que l'administrateur du Pds, Abdoulaye Faye. Ils sont venus faire la queue devant le bureau du « gendarme » du Pds. C'est dans la plus grande discrétion que «l'opération de soutien » se déroulait. A en croire nos sources, certains leaders, pour ne pas éveiller de soupçons, de par leur présence, dans cet antre des libéraux, ont préféré envoyer, qui des secrétaires, qui des seconds couteaux. D'ailleurs, précisent nos sources, « ils voulaient que l'argent leur soit remis par le président de la République pour plus de discrétion… ». A la question de savoir les différentes formations politiques qui avaient effectué le déplacement au Qg des libéraux, pour leurs frais de campagne, nos sources soulignent que presque tous seraient passés à la caisse. Le leader de Convergence pour le Renouveau et la Citoyenneté , Aliou Dia, joint au téléphone, déclare n'avoir rien reçu ; et défie quiconque de prouver le contraire. Au même moment, d'autres chefs de partis versent dans le clair-obscur…
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