Le Colonel Wardini, de la Direction de l’information et des relations publiques des forces armées (Dirpa) avait déjà annoncé la couleur hier. Interrogé par nettali.com, il avait expliqué que l’Armée avait pris toutes les mesures pour que le vote se passe normalement. Des séances d’explication avaient été organisées avec le ministère de l’Intérieur pour mettre à la disposition de la "troupe", toutes les informations nécessaires.
C’est ainsi que des consignes ont été données au niveau de l’Armée pour permettre que les opérations de vote se fasse dans la discipline. Selon les différentes relations radios faites depuis ce samedi matin par les envoyés spéciaux et les correspondants régionaux, c’est dans l’ordre et la discipline que le vote se passe.
Cependant quelques petites perturbations ont été relevées. A Fatick, le mandataire de la Coalition Sopi 2007, Ngouda Ndiaye a voulu rester dans le bureau de vote, "alors que la loi dit clairement que les mandataires de partis doivent le quitter après avoir rempli leur rôle", a expliqué Amadou Fall, mandataire de la Coalition "jubanti Sénégal" du Pr Abdoulaye Bathily. Il a fallu que le préfet arrive sur les lieux pour demander aux mandataire de la Coalition Sopi 2007 de quitter les lieux pour que les choses reviennent à l’ordre.
D’autres problèmes relatifs à l’absence de certains mandataires ou de représentants de partis ont été notés dans certains bureaux de vote. Du côté des militaires et paramilitaires, certains, en retraite (ou libérés) se sont présentés dans les bureaux de vote sans les documents prouvant leurs statuts. Ils ont donc été empêchés de vote.
Pour le Colonel Wardini, "le problème s’est posé avec les retraités qui n’ont pas de livret individuel. Certains militaires se sont présentés avec leurs cartes d’identité civile. Mais dans l’Armée, chaque fois que quelqu’un quitte les couleurs, on lui remet un document comme le livret individuel qui prouve son passage dans l’Armée".
Par ailleurs, d’autres problèmes ont été posés, formulés par la Coalition Jubanti Sénégal du Professeur Abdoulaye Bathily. Nicolas Ndiaye a en effet exprimé ses inquiétudes relatives à l’absence de contrôle une fois que les urnes seront mises au scellé. Pour lui, le fait qu’il n y ait pas de dépouillement pose problème parce qu’il est possible de changer les résultats de vote.
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