DES MENACES AUX ACTES
A trois jours du scrutin de l’élection présidentielle du 25 février, la tension est montée d’un cran pour se traduire en actes de violences. A Ziguinchor, des jeunes du Pds se sont défoulés sur le convoi de Aj/Pads. A Nioro, ce sont encore des militants libéraux, selon les informations fournies par la radio Rfm, «armés de coupe-coupes, gourdins et couteaux» qui ont voulu saccager les installations mises en place pour accueillir le meeting de Moustapha Niasse. Cette situation est à l’origine du ton musclé du leader de l’Afp lorsqu’il donne instruction aux jeunes de son parti «de maîtriser et de ligoter tout individu qui chercherait à semer le trouble le jour du scrutin». Et à l’endroit de tous ses partisans, il lance : «Si on vous gifle sur la joue droite, répliquez en giflant son auteur 10 fois sur la joue droite et 20 fois sur la gauche.»
Ces actes qui jalonnent la fin de la campagne électorale constituent les signes précurseurs d’un scrutin électoral qu’on veut tuer dans l’œuf. Et ce qui s’est passé, hier, à Sotrac-Mermoz en constitue une belle illustration. Des talibés de Béthio Thioune et des membres de la caravane de Idrissa Seck s’affrontant jusqu’à occasionner plusieurs blessés et des dégâts matériels importants. Et cerise sur le gâteau, des menaces claires de la part des talibés du marabout à l’endroit des journalistes venus aux informations.
Le pire est à craindre d’autant plus que les paroles ont fait place nette aux actes
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