L’assainissement figure parmi les 5 secteurs-clés dans le cadrage du budget qui s’élève, pour la gestion de l’année 2010, à 15 258 811 420 FCfa. Seulement, ce nouveau ministère, dont la création a coïncidé avec l’ouverture de la session budgétaire de l’Assemblée nationale, dispose encore de peu de moyens de fonctionnement. Mais pour résoudre l’épineux problème de l’insalubrité et de l’assainissement dans les grandes villes du pays, le ministre Adama Sall souhaite avoir des instruments en matières d’hygiène à sa disposition. C’est pourquoi, il compte interpeller le président de la République pour que le Service d’hygiène et l’Aprosen soient rattachés à son ministère. Interpellé sur la prise en charge des problèmes d’assainissement des localités de Grand-Dakar, Bène Tally et Niary Tally, le ministre dira qu’il n’est pas au courant d’un projet pour ces quartiers de Dakar, qui avait été déjà ficelé par son prédécesseur. Même s’il a laissé entendre qu’il compte demander à ses services de chercher ou, à défaut, de reprendre ce projet. En ce qui concerne la région de Matam, Adama Sall affirmera qu’une somme de 1,6 milliard de FCfa est déjà exécutée pour l’assainissement du quartier de Médina Gounass. Une deuxième phase financée par la BID, à hauteur de 1,8 milliard de FCfa, est prévue. En ce qui concerne la cité religieuse d’Alwar, le ministre révèle disposer d’un budget de 200 millions pour le nettoiement des grandes villes comme Touba, Tivaouane… Bien que les ressources allouées à son département représentent un peu moins de 1% du budget général de l’Etat. Pour rendre salubre la capitale Dakar, Adama Sall compte demander au directeur de l’Office national de l’assainissement du Sénégal de se rendre prochainement à Kigali pour s’inspirer de l’expérience du Rwanda en la matière.
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