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Politique

PROCESSUS ELECTORAL - Cd n° 12 de Lui et moi : Idy rappelle à Wade ses convictions de 1988

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PROCESSUS ELECTORAL - Cd n° 12 de Lui et moi : Idy rappelle à Wade ses convictions de 1988

Idrissa Seck remet cela ! Un Compact-disc (Cd) a fait surface. Le numéro 12 de «Lui et moi». Annoncé pour la première fois à la sortie du Commissariat du Point E lorsqu’il était venu s’enquérir des raisons de l’immobilisation d’un de ses véhicules, il l’a rappelé à l’émission Objections sur Sud Fm pour en faire la précision sur le numéro. Ce numéro met en vedette, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck. Cette fois-ci nous sommes en 1988, Abdoulaye Wade est candidat du Pds à l’élection présidentielle et Idrissa Seck est son directeur de campagne. Entre eux et le public, il est question de processus électoral.

Mandat du Président Abdou Diouf : La position défendue par Abdoulaye Wade est que, sur le chemin des élections, il n’y a plus de président de la République en exercice. Il n’y a que des candidats d’égale dignité devant la loi et devant le peuple souverain. A partir de ce postulat, poursuit le patron du Parti démocratique sénégalais, il n’est plus acceptable que Abdou Diouf se déplace avec les honneurs de la République et les moyens de l’Etat. Pour Me Wade, un président de la République n’a pas le droit de faire ce qu’il veut. Ce que le peuple décide est légal.

Code électoral : Les dispositions du Code électoral en vigueur à cette période n’agréent pas le futur candidat du Pds. C’est pourquoi, il promet d’organiser sur l’étendue du territoire national des manifestations d’envergure afin d’amener Abdou Diouf et son parti à modifier les dispositions du code jugées non consensuelles et anti-démocratiques. Me Wade suggère en outre, mais dans le même objectif, la mise en branle d’une forte campagne citoyenne et démocratique de signatures de pétitions à déposer auprès des préfets et sous-préfets. Lorsque la loi est bafouée, dit-il, les citoyens ont le droit de manifester dans les rues, car un président de la République n’est pas un roi au-dessus des autres composantes de la Nation.

L’idée du chef des libéraux est de dire que, dans toute compétition, il est nécessaire qu’il y ait un arbitre chargé de départager les compétiteurs. Et cet arbitre requière des qualités : justice, équité, neutralité. Donc, l’arbitre du jeu électoral doit être accepté par tous les acteurs. Si le Code électoral n’est pas modifié : Interrogé par Idrissa Seck sur cette éventualité, Me Abdoulaye Wade déroule son plan de bataille contre les Socialistes. Il dit envisager de mettre ses propres urnes à l’intérieur des bureaux de vote le jour des scrutins législatifs et présidentiel. Ainsi, chaque électeur pourra choisir entre Abdou Diouf et lui en glissant son bulletin de vote dans l’une ou l’autre urne. Si cette possibilité lui est refusée, il le fera dans les maisons mitoyennes à tous les bureaux de vote afin que les citoyens électeurs fassent clairement et librement leurs choix. A ses yeux, il n’y a aucune loi au Sénégal qui interdit de mettre une urne à côté d’une autre. Si Abdou Diouf veut interdire cette pratique, indique Me Wade, il lui conseille de faire voter une loi en ce sens. Le but visé est de créer les conditions d’une transparence absolue des résultats.

L’étape suivante sera le décompte des voix entre les deux candidats. Ici, le discours du fair-play l’emporte quand l’arbitre des élections aura déclaré le candidat Abdou Diouf vainqueur des scrutins. Abdoulaye Wade ne se fait pas de mouron : sa première décision sera de féliciter son adversaire.

Déclaré vainqueur : Abdoulaye Wade dit devoir défendre sa victoire et dira à son adversaire : «Abdou, laisse la place toi aussi !»

S’appuyant sur la Constitution de 1963, le «président élu» rappelle qu’elle n’est la propriété de personne en tant que charte fondamentale de l’Etat et de la République du Sénégal. Elle dispose que «le président de la République est le chef des Armées». Or, Me Wade, «nouveau président de la République», a seul le droit de réquisitionner l’Armée nationale. A ce niveau, précise-t-il, il appartient au chef d’Etat major général des Armées de prendre ses responsabilités en faisant ce qu’il doit faire au regard des dispositions constitutionnelles.

Temps d’antenne à la radio et à la télévision : Dans sa posture de candidat à l’élection présidentielle, Abdoulaye Wade exige du Président Abdou Diouf et du gouvernement socialiste une stricte égalité dans l’attribution des temps d’antenne à la radio et à la télévision nationale.

Premier acte : S’il est élu, Abdoulaye Wade indique que sa priorité sera de donner à boire et à manger aux Sénégalais estomaqués par les politiques erratiques menées par le régime socialiste.

 



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