Faire une évaluation globale du processus des élections présidentielle et législatives de 2012 afin de renforcer les acquis et réfléchir en perspective des élections locales prévues en mars 2014, tel est l’objectif du Réseau des Observateurs Citoyens (RESOCIT) qui avec l’implication des organisations de la Société civile dans le processus électoral sénégalais, a ouvert ce jeudi 25 avril un atelier d’évaluation qui sera clos ce vendredi 26.
C’est à l’Institut de Gorée, « hébergeur » du
RESOCIT pour parler comme son président, le professeur Babacar Guèye, que le
rapport d’évaluation du RESOCIT est rendu public ce jeudi. En présence des
membres de la Société civile (Y’en a marre, M23, associations de femmes…), des
représentants du ministère de la Bonne Gouvernance et de la Commission
Electorale Nationale Autonome (CENA), Pr Babacar Guèye décrit le lancement du
rapport comme une volonté d’accomplissement de ce qu’il appelle la
« citoyenneté politique ». Par ailleurs, il est question de faire
état des différentes actions qui ont été entreprises lors des élections
présidentielle et législatives, précise Doudou Dia, directeur de Gorée
Institut.
Ce qui l’incite à rappeler, de la période préélectorale à celle
postélectorale, les formations réalisées dans les monitorings de la violence,
des médias, de la corruption politique, etc. Mais aussi le partenariat ou
encore la « synergie d’ensemble » entre le RESOCIT et les différents
ministères concernés par les élections, ainsi que les autres missions d’observation.
L’Union Européenne qui a financé la mission d’observation s’est félicitée de ce
rapport final avant d’assurer par la voix de sa représente Delphine Pronk, une
collaboration continue pour le suivi des travaux.
Toutefois, conscient qu’il reste du chemin à parcourir avec les élections
Locales de 2014 qui pointent à l’horizon, le président du RESOCIT qui traduit
ce rapport comme un pas important dans l’enracinement de notre démocratie,
promet une assistance sans interruption. Embouchant la même trompette, M.
Dia estime qu’il ne faut plus considérer l’élection comme un aspect ponctuel,
mais plutôt comme un processus. Le rapport final d’évaluation comportant le
travail colossal abattu par les organisations de la Société civile avant et
après les élections présidentielle et législatives est remis à la représentante
de l’UE par le doyen Amadou Ciré Sall par ailleurs responsable du RESOCIT.
1 Commentaires
Je Veux être électeur
En Avril, 2013 (16:27 PM)L'autre problème est dû au retard dans la délivrance des cartes nationales d'identité, base de l'inscription des nouveaux électeurs. Il faut leur permettre de s'inscrire étant entendu que la délivrance de la carte d'électeur est assujettie à celle de la CNI. Telle est ma contribution pour un processus gratuit et transparent.
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