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Politique

Cheikh Tidiane Gadio invite Macky Sall à renoncer à «tout projet de troisième mandat»

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Cheikh Tidiane Gadio invite Macky Sall à renoncer à «tout projet de troisième mandat»
Le chef de l’Etat campe sur  sa position de «ni oui ni non», concernant sa candidature  à l’élection présidentielle de 2024. Cette situation de clair-obscur n’est pas soutenue par tous ses collaborateurs.  

D’ailleurs, l’ancien ministre des Affaires étrangères et président du Mouvement politique citoyen demande au président Macky Sall de sortir par la grande porte. Cheikh Tidiane Gadio était l’invité du "Jury du dimanche" sur iRadio. 

«Si j’avais la chance de parler au président Sall - et depuis septembre dernier je cherche à le faire - je  lui aurais suggéré  d’entendre l’autre son de cloche avec des gens qui lui diraient : Monsieur le Président, vous avez eu un destin exceptionnel, vous avez une chance historique pour votre génération de faire accomplir ce que vous avez accompli. Vous avez réussi beaucoup de choses. Vous avez fait des réalisations indéniables. Les Sénégalais, en grande majorité, savent ce que vous avez fait. Vos ennemis trouveront que vous n’avez rien fait. Mais les Sénégalais en général reconnaissent que vous avez fait du bon travail» affirme l’ancien ministre devant le "Jury du dimanche".

De cette manière, Cheikh Tidiane Gadio compte  pousser Macky Sall  à renoncer à tout projet de troisième mandat. «Le président Macky Sall allait honorer l’histoire de son pays en 2024. Dans mon esprit, c’était que le président Macky Sall allait conclure son 2e et dernier mandat en 2024 et qu’il allait avoir la plus belle des sorties de tous les chefs d’Etat sénégalais. Je souhaite au président Macky Sall qu’il refuse de toutes ses forces de céder aux sirènes, aux vociférations des gens qui sont autour de lui. Je l’invite à se ressaisir, parce qu’il n’a plus rien à prouver à qui que ce soit. L’honneur du Sénégal, c’est d’aider son président à sortir en marchant sur le tapis rouge qu’on lui déroule», conclut-il.

 


 


18 Commentaires

  1. Auteur

    En Mai, 2023 (13:37 PM)
    Pas plus aveugle que qui ne veut pas voir.zpas plus sourd que qui ne veut pas entendre.La turpitude mene la personne a sa propre perte
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  2. Auteur

    En Mai, 2023 (13:41 PM)
    Kepp kouko wakhoul deugg, nafekh dong nga beugg nek. Deugg ngui nak moye yemal fi la Constitution bi yemlo, teh nga bayi di instrumentaliser institutions yi, dilene utiliser contre les opposants comme Sonko. Lolou dou deugg dou yonn. Koula ko wakhoul daf la ragal teh loudoul Yalla ak nenne rek le. L'histoire te jugera d'une manière ou d'une autre, donc sois-en conscient et ne détruit pas de la main gauche ce qui t'a pris plus de 20 ans à construire par la main droite. 
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    Auteur

    Et Le Pse On En Parle

    En Mai, 2023 (13:44 PM)
    C'est bon le PR  Macky Sall commence à capituler si Gadio tient ce langage c'est qu'il est envoyé en éclaireur.   Sachant qu'il se trouve en terrain miné. La conclusion est axée sur son successeur et le tout sauf Sonko laissée en rade....
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    Auteur

    Anonyme

    En Mai, 2023 (13:45 PM)
    beau message mais pas sonko. il n'inspire pas confiance. c'st un rebelle et les rebelles n'aiment pas le sénégal.

    Trouvons un autre compatriote sérieux et compétent
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mai, 2023 (19:15 PM)
      Speak for yourself et la majorité des sénégalais auront le dernier mot quant à qui ils veulent confier ce pays pour les 10 prochaines années. 
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    Auteur

    En Mai, 2023 (13:48 PM)
    Vous remarquerez que les vrais partisans de Macky, ne parlent jamais d'élections inclusives,c'est à dire qu'ils ont déjà exclu Sonko.La seule chose qu'ils demandent à Macky est que s'il élimine Sonko de se retirer et c'est le plan.Macky va lancer Amadou Ba,Khalifa Sall et Karim wade avec la bénédiction de la France,Mimi et Sonko seront out c'est le plan au sommet 
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    Auteur

    Farima.a. Koné

    En Mai, 2023 (13:55 PM)
    Parfaitement. Si j'avais l'occasion de parler à son épouse, je lui dirai de persuader son mari de sortir par la grande porte, walaye, bilaye. L'histoire retiendra alors, qu'un vrai noble est passé par là...Goour kaine douko nieude...
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    Auteur

    Senegalrekk

    En Mai, 2023 (14:03 PM)
    C'est à macky sall de decider s'il veut se presenter ou pas. La patience est la plus grande arme d'un homme. Le président n'est pas impatient.Ce qui crie trop vite ne maitrise pas la politique. Il n'a pas eu peur de battre sonko et idy en 2019 et il peut les battre à nouveau en 2024. Il suffit de faire le tour des régions au Sénégal pour voir que Macky Sall est entrain de réaliser son projet de rendre le Sénégal emergent en 2035. Meme son futur remplacant sera obligé de devenir son éleve. Maintenant continuer vos publications et vos fatwa sur les télé et sur internet. Yalla nopina bou yagu moy fole moy folli.
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    Auteur

    Paco

    En Mai, 2023 (14:17 PM)
    Mr gadio de grâce ayez le courage de présenter votre candidature c mieux de donner des leçons a Macky Sall dont la constitution lui permet de se présenter à un 2 ème quinquennat valider par Sonko jacuzzi et Barthélémy Diaz juste après le référendum de 2016
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    Auteur

    En Mai, 2023 (14:19 PM)
    Penser que 2019 et 2024 sont pareils est une grossière erreur.   Qui veut forcer peut toujours essayer mais devra assumer.  
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mai, 2023 (14:35 PM)
      Mdrr votre politique est très clair radicaliser les jeunes de ce pays et les pousser à détruire leur propre pays. Vous etes juste des terroristes déguisés comme votre guide sonko.Continuer vos fatwa et votre haine envers Macky sall. Quel est le mal de se présenter pour un 3em mandat? vous dites que ce n'est pas démocratique. Vous ingorer la démocratie. Vous n'aider pas sonko vous le transformer en monstre sans le savoir. les journalistes n'osent pas le critiquer à la télé. Si tu parles de lui on t'insultes. Il refuse de dire la verité à propos de adji sarr. Continuer rekk demain ce sonko sera un hitler qui aura son para militaire avec des jeunes qui vont venir vous emprisonner. Guem lene yalla le pouvoir yalla mokoy diokhé. Nous avons toujours eu une population pacifique j'espère qu'on l'aura dans les années à venir.
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    Auteur

    En Mai, 2023 (14:27 PM)
    Qu'il aille au diable Macky 
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    Auteur

    En Mai, 2023 (14:47 PM)
    Bof
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    Auteur

    En Mai, 2023 (14:57 PM)
    Je crois que le débat sur la candidature de Macky à la présidentielle de 2024 est stérile car tous les sénégalais jouissant de leurs droits civiques ont droit d'être candidat . Donc Gadio a droit de se présenter à la présidentielle et laisser aux institutions habilitées de se prononcer sur la validité des candidatures.
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    Auteur

    Gnij Gnij

    En Mai, 2023 (15:03 PM)
    Partir...il partira! J'en suis sûr. Il a essayé de faire autrement, mais il sait que c'est difficile et ça ne passe pas! Macky est intelligent et il sait qu'il se heurte à une opposition irréductible qui ne renoncera pas jusqu'en 2029! Il sait que ça ne vaut pas la peine. Maintenant, il lui reste à négocier des assurances post-départ.
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    Auteur

    Boy Djolof

    En Mai, 2023 (15:31 PM)
    Mounou ma comprendre kon demande un citoyen sénégalais de renoncer à un droit. Nous l'avons sous wade et le droit a été dit. En France également pareil pour la loi de la retraite malgré des millions de français qui ont manifesté leurs désapprobations.

    Le débat du 3ème mandat est un faux débat qui appelle à la violence. Koumou nekh nga déposer sa candidature et le conseil valide ou pas. Le reste se passera dans les urnes. Wasalam
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    Auteur

    Nianthio

    En Mai, 2023 (16:21 PM)
    3e mandat ou pas, ce qui m intéressé moi c avoir un Homme d État à la tête de ce pays. Un homme propre, posé, Humble et qui après le pouvoir gaarderal héritage de Senghor,  Diouf ,Wade c'est à dire garder en secret les affaires d'état.  On n'aime de quelqu'un qui a une diarrhée verbale
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    Auteur

    En Mai, 2023 (16:39 PM)
    C'est simple d'empêcher Macky d'avoir un troisième mandat. Il suffit de le battre dans les urnes. Tout le reste c'est du blabla 
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    Auteur

    Macky Dégage

    En Mai, 2023 (19:00 PM)
    Mimi toure avait raison,  des voix contre commencent de s'élever de l'intérieur 
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    Auteur

    Sentinelle

    En Mai, 2023 (11:07 AM)
     Cet article publié depuis le 27 avril 2023 par " La Tribune Afrique " est repris par la quasi totalité de la Presse Sénégalaise depuis 48 heures en attribuant la source au journal français "Le figaro"! La Publication du Pr Guillaume Drago date du 24 mars 2023! La presse Sénégalaise attend deux mois après; c'est à dire le 21 mai pour nous tympaniser! C'est triste! Allez visiter le site de "La Tribune Afrique"!

     

    Le Sénégal face à une crise constitutionnelle

     Publication 27 avril 2023        

    Les dirigeants africains se battent pour conserver et développer la maîtrise globale de leur économie, pour protéger l'accès à leurs ressources naturelles et maintenir une organisation pérenne de leur société civile qui permette la création de valeur. Nous devons les soutenir dans leur engagement !

    Partout, en Afrique, la vie politique est en pleine mutation. Elle connait des épisodes de grande activité, et c'est souvent avec une certaine fébrilité que les jeunes démocraties, indépendantes depuis 60 ans, cherchent, par une pratique légale des textes de droit fondateurs, à s'imposer dans le concert mondial en démontrant qu'elles disposent d'une réelle stabilité. Le continent, qui est en plein développement, aiguise les appétits de quelques puissances mondiales qui veulent s'y implanter. Les dirigeants africains se battent pour conserver et développer la maîtrise globale de leur économie, pour protéger l'accès à leurs ressources naturelles et maintenir une organisation pérenne de leur société civile qui permette la création de valeur. Nous devons les soutenir dans leur engagement !

    Et c'est dans un tel contexte global que du président sénégalais Macky Sall pourrait envisager de se représenter aux élections présidentielles de 2024, alors que, par des campagnes politiques outrancières et mensongères, ses opposants voudraient lui interdire un éventuel accès aux urnes. Les opposants, ralliés parfois par des lobbies étrangers, prétendent que la Constitution l'empêcherait d'être à nouveau candidat à sa propre succession. C'est faux et il ne s'agit que d'une affirmation partisane. C'est même une erreur juridique, comme l'analyse constitutionnelle de la question nous en apporte la démonstration.

    Il faut, en effet, rappeler que le Conseil constitutionnel du Sénégal a précisé, par une décision de 2016, et ce en totale cohérence avec celle de 2011 publiée à l'époque où Abdoulaye Wade était président, qu'une loi constitutionnelle nouvelle ne peut régir une situation qui lui est antérieure. En conséquence de quoi il ressort qu'un mandat en cours se trouve hors de portée du champ d'application de toute nouvelle constitution. Il s'agit là d'une décision particulièrement importante qui rend impossible l'introduction d'une disposition transitoire, laquelle serait, en effet, un « non-sens » au sens de la loi fondamentale, dans la mesure où une loi ordinaire ne peut prendre en compte des situations particulières de cette nature juridique.

    Dans le cas où il en aurait l'intention, le président Macky Sall disposerait juridiquement du droit de briguer à nouveau les suffrages des électeurs, même si ses opposants avancent qu'aux termes de la constitution, le mandat présidentiel ne peut être renouvelé que deux fois et que la révision en date du 5 avril 2016 instituant le quinquennat ne change rien à cette règle.

    Il convient de rappeler que plusieurs articles, parus tant au Sénégal qu'en France, veulent démontrer qu'il ne peut pas se représenter une troisième fois à l'élection présidentielle. Cette question suscite depuis plusieurs mois des controverses politiques entre partisans et opposants de l'actuel président, les uns souhaitant favoriser la stabilité du pays, et les autres s'inquiétant de ce qu'ils considèrent comme étant un durcissement autoritaire du régime.

    Le débat ne peut et ne doit pas être résolu par un vague combat politique, car il s'agit d'abord et avant tout d'une question purement juridique. La solution ne peut donc reposer que sur une analyse précise et comparée des textes constitutionnels anciens et actuels. Il était donc important que, dans des débats stériles et passionnels, on puisse se référer à des analyses portant sur des démonstrations rationnelles.

    Au premier rang de celles-ci, nous nous fondons sur le remarquable avis du doyen Guillaume Drago, professeur à l'Université Paris II Panthéon-Assas et constitutionnaliste reconnu qui, dans une publication du 24 mars 2023, explique avec une parfaite précision toute la mécanique juridique qui validerait, si besoin, la position du président Macky Sall.

    Le professeur Drago y développe la thèse selon laquelle la révision du 5 avril 2016 a contribué à créer une « novation constitutionnelle portant sur de nombreux points, mais a surtout posé des principes nouveaux pour l'élection et l'exercice du mandat du président de la République du Sénégal ».

    Le professeur Drago démontre ainsi que le mandat actuellement en cours du président de la République se trouve « hors de portée de la loi nouvelle » et que, juridiquement, les conditions de légalité seraient réunies dans le cas où le président Macky Sall déciderait de briguer à nouveau les suffrages des électeurs en 2024.

    Il conviendrait donc de mettre fin aux débats politiques sans fondement que les opposants au président Macky Sall souhaiterait imposer. Il n'y a ni débat, ni même combat politique qui tiennent quand le droit positif a tranché, comme c'est le cas, ainsi que l'a remarquablement démontré le professeur Guillaume Drago dans son analyse méthodologique et dans sa prudente interprétation des textes constitutionnels sénégalais.

    Selon ce dernier, « le mandat actuel du président de la République ne doit donc pas être pris en compte dans le nombre de mandats exercés par le président en exercice pour se présenter à l'élection à la présidence de la République [...] et, en conséquence, le président de la République actuel, Monsieur Macky Sall, [pourrait] se présenter à l'élection à la présidence de la République prévue en 2024 ».

    (*) Président de Smart Consulting, Bernard Chaussegros est expert près la Cour d'appel de Paris et les Cours administratives d'appel de Paris et Versailles et du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa (RDC). Il est également médiateur, membre du Comité français de l'arbitrage.
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