L’élection présidentielle prévue en 2019 ne devra pas constituer un "facteur bloquant" pour la marche de l’Etat vers l’émergence a estimé, lundi à Dakar, le président de la République, Macky Sall.
"L’élection ne devra pas un [être] facteur pour ralentir la marche de l’Etat vers son émergence, pour consolider la croissance et l’équité sociale", a-t-il dit lors de Revue annuelle conjointe (RAC) 2017.
Macky Sall a rappelé que le Sénégal est un pays de tradition démocratique.
"L’élection, c’est une fenêtre qui ne va pas perturber la projection et la trajectoire définies pour le pays et par les Sénégalais", a-t-il souligné.
Le chef de l’Etat a assuré les Partenaires techniques et financiers (PTF), la société civile qu’il va demeurer "serein, vigilant dans la qualité et l’efficacité de la gestion publique".
"Cette perspective (l’élection présidentielle) ne va pas changer l’orientation prise. Le budget a été calé pour rester dans les fondamentaux", a insisté le président Sall.
Macky Sall a appelé "tous les acteurs pour une mobilisation exceptionnelle exempte de tous soupçons pour que l’année 2018 soit une confirmation de l’élan entamé vers l’émergence".
Politique
2 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2017 (23:12 PM)Dreuz
En Décembre, 2017 (15:44 PM)La modification s’est toutefois portée sur la première partie de la phrase, tel que cela avait déjà été le cas en 1966. Outre l’abandon du vouvoiement pour le tutoiement, les Eglises catholiques, protestantes et orthodoxes avaient alors œcuméniquement remplacé l'ex "Ne nous laissez pas succomber à la tentation" par "ne nous soumets pas à la tentation". Un choix qui avait été plus ou moins contesté jusque-là. "On voit bien que l’on avait essayé de trouver quelque chose qui ne heurtait pas, mais il s’agissait d’une traduction imprécise", ajoute Gilles Drouin pour qui 'ne nous laissez pas entrer' est "probablement plus proche du grec". La question est-elle pour autant définitivement tranchée ? Rien n’est moins sûr. Multiplement transposable, le verbe hellénique "eispherô" – qui peut vouloir dire "faire entrer" ou "laisser entrer", mais aussi "induire" ou "mener à" – pourrait ainsi continuer encore longtemps à susciter les débats et à donner du fil à retordre aux interprètes. La messe est-elle dite pour le Notre père ?
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