" La première fois que Bougane a été arrêté, les va-et-vient entre le palais et la primature étaient multiples" selon Pape Djibril Fall membre de la coalition Samm sa Kaddu. Face à la presse, le leader du mouvement les Serviteurs révèle qu'il y a des tractations et des tentatives d'attenter physiquement à la personne de Bougane Guèye Dany sous mandat de dépôt pour rébellion, refus d'obtempérer et outrage à agent.
Selon lui, "tous les renseignements leur avaient dit que les signaux étaient rouges et qu'il fallait non seulement les laisser rentrer, mais classer le dossier sans suite".
Il affirme que "le PV de Cheikh Yerim Cheikh, arrêté au même moment que Bougane et le chroniqueur Kader, avait été chargé volontairement pour les retenir. La suite a été de les libérer quand on leur a dit que les organisations internationales étaient en train de suivre ces dossiers de près. Ils ont lâché prise, mais ne peuvent s'arrêter là. C'est ce qui a motivé cette seconde arrestation de Bougane à Bakel. C'est totalement contraire à la loi, mais il leur faut un prétexte".
Par ailleurs, souligne PDF, "aujourd'hui encore, il y a des faucons au palais. Ces nouvelles autorités veulent mettre la main ou barrer le chemin à tout opposant qui ne partage pas leur avis. On pensait en avoir fini avec ces pratiques à la chute du régime de Macky Sall".
Par ailleurs, il a ajouté que le communiqué de la gendarmerie est à charge. L'entité a pris la place du "procureur du pouvoir, de l'État ".
Revenant sur les affaires Onas et Aser, il demande aux autorités de ne pas poser le coude, encore moins de bloquer ces dossiers. "Le peuple réclame la vérité sur ces dossiers, j'allais dire ces scandales tout comme dans l'affaire Cheikh Oumar Diagne", conclut Pape Djibril Fall
Commentaires (2)
Ce discours est delirant.
Ce disours est delirant
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