D’emblée, les jeunes réunis autour de l’Union des Jeunesses Travaillistes Libérales de Kaolack, diront, « seul, quelqu’un qui a sur sa conscience une trahison cherche à se justifier en accusant d’honnêtes hommes de trahison ». En effet, pour Ameth Nasser, secrétaire général du Clf de Kaolack, et membre de la commission de réorganisation et de relance de l’Ujtl, le véritable traître ne peut être que Moustapha Niasse. Et pour cause, diront ces jeunes, par la voix de leur secrétaire général, que c’est bien « Moustapha Niasse qui a trahi toute une nation à travers la presse ». Comment ? Ces jeunes défendront, « c’est lui qui a dit que jamais, il ne vendra du carburant à notre pays au risque de voir ses bénéfices à la baisse en pleine crise énergétique mondiale pour quelqu’un qui dit avoir les ambitions de diriger le pays ». Poursuivant leurs propos, ils déclareront encore, « Moustapha Niasse, c’est toi qui as trahi ton propre village Keur Madiabel en délocalisant la mosquée que le roi du Maroc leur avait offerte au profit d’un petit village de moins de cinquante habitants dont on connaît les motivations ». Toujours pour mieux donner des arguments concernant le leader de l’Afp, ils avanceront encore, qu’il a trahi sa propre formation politique à savoir le Ps qui l’a pourtant façonné, en lui payant ses études avec l’argent du contribuable tout en lui créant des relations avec les Arabes qui lui a valu « sa richesse d’aujourd’hui». Non sans rappeler les « fameux plans d’ajustement structurels, dont-ils disent qu’ils avaient participé à la suppression d’emplois, et celle de l’arachide sur le tissu agricole, les jeunes libéraux de Kaolack ont formulé une demande. À savoir, « la traduction de Moustapha Niasse devant les cours d’assises, pour avoir insulter toute une nation ». Car, pour eux, « le Président de la République est l’incarnation de la nation ». Ils termineront en s’exclamant, « Niasse le traître ».
Politique
Réponse des jeunes libéraux de Louga à Niasse « Traître est absent du vocabulaire du grand maître… »
Suite à la sortie musclée de Moustapha Niasse à Louga lors de la cérémonie célébrant son appel du 16 juin 1999, le leader de l’Alliance des Forces du Progrès avait traité Me Wade de « danfa ». Autrement dit de traître. Aussi, apportant la réplique, ce sont les jeunes libéraux réunis autour de l’Ujtl de Kaolack qui diront que « le mot traître est absent du vocabulaire du grand maître de l’Afrique ». Pour eux, le véritable traître n’est autre que Moustapha Niasse. Pour autant de raisons.
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