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Politique

Référendum : Quand l’augmentation du nombre de députés passe inaperçue !

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Photo : Seneweb.com

En voilà une nouvelle donne qui risque de passer comme lettre la poste. Le chef de l’Etat, Macky Sall, sous le couvert de la représentation des Sénégalais de l’extérieur au niveau du parlement, va opérer une augmentation du nombre de députés qui siègent à l’Assemblée nationale. Pourtant, cette pratique a été plusieurs fois décriée sous Diouf et Wade et a toujours suscité une levée de boucliers. Il faut rappeler que les députés, qui étaient 120, sont passés à 140 pour atteindre 150 aujourd’hui.

Avec l’arrivée des députés de la diaspora comme le prévoit le nouveau texte de constitution, le président Macky Sall fait passer, en douce, une question polémique qui passera inaperçue, en cas de victoire du Oui au référendum du 20 mars.



23 Commentaires

  1. Auteur

    Mansawali Walimansa Refer 2016

    En Mars, 2016 (13:25 PM)
     :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: :sunugaal



    VOTEZ POUR LA CONSOLIDATION DES ACQUIS DE NOTRE DÉMOCRATIE

    VOTEZ POUR LA CONSOLIDATION DES ACQUIS DE NOTRE DÉMOCRATIE

    VOTEZ POUR LA CONSOLIDATION DES ACQUIS DE NOTRE DÉMOCRATIE





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  2. Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (13:28 PM)
    Je me demande si c'est des enfants écervelés qui écrivent les articles de seneweb : de combien à été augmenté le nombre de députés par rapport au nombre actuel?on commence par 120 ensuite on dit 140 et hop 150.

    BANDES DE TARÉS DE SENEFENE
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (13:28 PM)
    Et nous aurons d'autres guignols à l'assemblée pour plus d’insultes et de singeries. :taz-smile: 
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    Auteur

    Laye

    En Mars, 2016 (13:30 PM)
    Je vote OUI pour nous; ce nombre est insignifiant comparé à notre poids sur l'économie de notre pays. Nélène mouuuuute
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (13:43 PM)
    MACKY DOU GATTE
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    Auteur

    Bouba Marone

    En Mars, 2016 (14:01 PM)
    Macky Wwww, le nullard qui nous gouverne, est arrive au pouvoir dans la plus grande confusion. Ce menteur dirige ce pays dans la plus grande confusion. Et cet incompetent notoire quittera le pouvoir dans la plus grande confusion tellement il a divise les senegalais entre eux. Une veritable catastrophe, ce gars!
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (14:02 PM)
    Sauvons notre président des vautours qui l'entourent notamment les vieux politiciens et les marabouts qui tels des vaches broutent toujours dans les vastes prairies vertes du palais. Pour cela il faut voter NON pour qu'il réalise enfin que c'est le peuple qui fait les rois et qu'il nous respecte davantage et arrete de leur distribuer nos maigres ressources
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (14:03 PM)
    Très bonne idée avec ces députés de la diaspora qui disposent de très bonnes initiatives et très informés même. Pour la survie du pays il nous faut ces genres de décision.
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    Auteur

    Lam

    En Mars, 2016 (14:03 PM)
    Les sénégalais n'ont encore rien vu, ils comprendront tout et trop tard après le référendum, que ce n'était pas un vrai RÉFÉRENDUM pour la Nation sénégalaise. C'est un programme politique du pouvoir. Ceux qui savent lire un texte écrit en français et le comprendre, découvriront qu'il n’y rien de nouveau par rapport à l'ancienne constitution. Mieux, seuls les 15 points qui, malgré la retouche, représentent la face visible et persuasive pour embarquer tous les sénégalais dans le bateau du OUI, qui ouvrira au pouvoir, l'autoroute du " ON S'EN FOUT ET DE L'ARROGANCE"
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    Auteur

    Anonyme Dop

    En Mars, 2016 (14:04 PM)
    NON et NON
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (14:10 PM)
    Mais pour qui ce connard qui a écrit ce torchon nous prend? Comment le nombre de députés va être augmenter? Il faut nous le dire. Est ce que l'article qui avait fixé le nombre de députés à 150 a été changé? Aprés l'homosexualité c'est encore parti pour ce gros mensonge.... Pourquoi on ne peut pas nous informer juste et vrai
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (14:17 PM)
    Mais quelque part aussi, les dirigeants étrangers qui s’émerveillaient de voir le Président comme un exemple unique de vouloir réduire son mandat, est-ce que les démocrates sincères ne sont pas déçus de voir les gens dire que le Sénégal devient le contre-exemple ?

    Mais pas du tout. S’il avait dit : Ecoutez, je vous ai promis, je ne peux plus parce que j’ai des projets et des programmes à finir comme certains ont fait dans le passé, en ce moment-là, ces supporters de l’extérieur auraient été déçus. Mais ce n’est pas ça qui s’est passé. Ces gens se sont rendu compte que c’est son propre Conseil constitutionnel qui lui a dit qu’il ne peut pas appliquer une loi rétroactive dans ce pays, même s’il est président de la République. Et alors ? La rétroactivité, c’est énorme, si on commence par la rétroactivité du mandat du président de la Répu-blique, on va où ?

    On pourra trouver des cas d’appliquer la rétroactivité sur des procédures budgétaires, les décisions de justice, etc. et ce sera le cafouillage total dans ce pays. Il faut être raisonnable. Et ce qui m’a le plus perturbé, c’est quand des gens qui aspirent à diriger ce pays, comme Idrissa Seck viennent dire que le Président quitte la tête de son pays à lui. Qui est-il pour dire ça ? Est-ce que c’est par naissance que ce pays lui appartient ? Qu’a-t-il appris ? Il n’y a personne au Sénégal qui puisse dire ce que Idrissa Seck a appris. «Diangoul ! (Il n’a pas fait d’études). Deu-xièmement, il n’a pas de métier. Quand vous m’avez posé la question : «Qu’est-ce que vous êtes allé faire après le gouvernement ?» Je suis allé dans mon métier. J’ai un métier.



    Il a travaillé comme expert-comptable non ?

    Vous lui avez donné le diplôme d’expert-comptable vous ?



    J’ai appris qu’il a travaillé chez Price Waterhouse & Cooper

    Vous lui avez donné le diplôme d’expert-comptable ? Il a travaillé dans un cabinet d’audit. Mais dans un cabinet d’audit, seuls les associés qui ont la signature sont des véritables professionnels. Tout le reste, c’est soit des assistants, soit des stagiaires. Amoul métier. Mais je vais vous dire une 3e chose. Vous ne pouvez pas designer un objet au Sénégal qui relève de sa réalisation à lui.

    Defoul dara ci Sénégal. Un gars qui a ces trois tares, comment voulez-vous que cette personne vienne dire au président de la République je veux que vous quittiez la tête de mon pays alors qu’il a été démocratiquement élu. A un moment, il s’est appelé 4e président du Sénégal. Maintenant, il doit être 5e. Il a dit qu’il finirait son travail en politique à 63 ans. Maintenant, il est très proche de 63 ans. Je ne suis pas sûr qu’il commence à être dirigeant de ce pays à 63 ans. C’est ce que je peux dire sur lui. Mais il y en a un troisième, Abdoul Mbaye. Voila un gars, les wolof disent :

    «Purux dou gueureum gnamou daaw. (un ingrat)» Personnel¬le¬ment, j’ai eu honte de l’entendre dire d’abord que le Président s’est dédit.

    Après, Abdoul Mbaye est allé voir ses copains, on lui a expliqué : attention, si tu veux être Président demain, il ne faut pas dire qu’il s’est dédit parce que cela voudrait dire que toi, à sa place, tu dirais non au Conseil constitutionnel. Il a changé de position. Maintenant, il dit qu’il croit qu’à son humble avis, le Président s’est trompé. Non, c’est moi Abdoul Aziz Mbaye qui me suis trompé parce que je suis un des artisans de sa nomination comme Premier ministre et il le sait.

    Vous l’avez recommandé à Macky Sall ?

    Non, j’ai donné un avis sur lui pendant qu’on cherchait à constituer le gouvernement. Cet avis était d’une force extraordinaire en positivité qu’on a décidé de le mettre Premier ministre. Lui-même ne connaissait pas qu’il allait être Premier ministre deux jours avant d’être nommé. Quand quelqu’un reçoit quelque chose de bien comme ça, sans savoir d’où ça vient, il ne faut pas qu’il s’autorise tout. Niit dafay am lou mouy djomb.



    Pour vous, il n’est pas reconnaissant ?

    Djiko purux dou djiko bouy and ak man lima kham. Je ne connais pas de ce genre de manière. Ça ne correspond pas à mon éducation. Niit dafay am lou mouy djomb.

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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (14:26 PM)
    il yaura seulement 2 deputes, 2 Os a se partager pour APR-DIASPORA cest tout
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    Auteur

    Kaze

    En Mars, 2016 (14:29 PM)
    HORS SUJET...soyez un peu intelligent ..si on ajoute les deputes de la diaspora alors à coup sur le nombre de deputes à l'assemblee va augmenter.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (14:51 PM)
    POUR LE NON???



    MEME PAS BESOIN DE CAMPAGNE! LE NON L'EMPORTE DEJA...



    SJULDIOP,MOMI touré,YOKHOU NDOUR, LE NAIN ABDOU MBOW FONT LE BOULOT  :roadrunner: 



    mbeulei mbeulei mbeulei mbeulei mbeulei mbeulei mbeulei  mbeulei  mbeulei 
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (14:52 PM)


    Les raisons fondamentalement de voter Non-Par Me Mame Adama Guèye



    Rédigé par leral.net le Mercredi 16 Mars 2016 à 14:14 | | 41 commentaire(s)|



    Les raisons fondamentalement de voter Non-Par Me Mame Adama Guèye

    Entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012, le candidat Macky Sall a signé la Charte de gouvernance démocratique des Assises Nationales et s’est engagé à réduire le mandat de 7 à 5 ans et à appliquer cette réduction à son mandat s’il était élu.

    Ces deux engagements ont déterminé beaucoup de sénégalais à lui accorder leur confiance.

    Le Président Macky Sall a réitéré son engagement à neuf reprises au Sénégal comme à l’étranger.

    Après quatre ans de tergiversations, le Président Macky Sall s’est renié en prétextant qu’il ne pouvait passer outre ce qu’il considère comme étant une décision du Conseil Constitutionnel. Ce faux prétexte a été magistralement balayé par le Manifeste historique de 45 Professeurs de droit et de sciences politiques en ces termes :

    « Pour justifier pourquoi il entend se conformer à l’avis du Conseil Constitutionnel, le Président de la République a invoqué l’article 92 de la Constitution aux termes desquels « les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ». La convocation de cette disposition relève d’un subterfuge juridique utilisé pour accomplir un dessein politique personnel. La référence à l’article 92 n’est pertinente que si on est dans le cadre d’une décision. Ce qui n’est juridiquement pas le cas en l’espèce.

    « Non, Mr le Président, le Conseil n’a pas rendu une décision mais un avis consultatif qui ne vous lie pas.

    « Le Conseil a beau chercher à donner à son avis les allures d’une décision, il a été obligé, dans le dispositif, de faire tomber le masque en disant « ….par ces motifs, est d’avis ». Si c’était une décision, le Conseil aurait dit « ….par ces motifs, décide »

    La complaisance manifeste du Conseil Constitutionnel n’aura pas suffi à masquer le reniement d’un Président de la République incapable d’assumer ses choix.

    Ce motif seul suffit pour voter NON, en ce qu’il caractérise une rupture de la relation de confiance indispensable entre un Chef de l’Etat et les citoyens. En choisissant de se renier le Président de la République a perdu non seulement le respect des citoyens qu’il est chargé de diriger mais également cette légitimité morale indispensable pour assurer un leadership de qualité.

    Dans la foulée de ce wax waxeet historique, le Président de la République, après avoir décidé sans aucune concertation du contenu du projet de réforme a encore décidé tout seul de fixer au 20 mars la date du référendum dans une précipitation inexplicable.

    Les objectifs déclarésdu projet de réformes sont le renforcement de la démocratie et la consolidation. Pour les tenants de ce projet, si le OUI devait l’emporter notre vie en serait changée et le Sénégal entrerait dans une nouvelle ère de prospérité.

    Au delà des slogans, il importe d’évaluer le projet de réforme à l’aune des critères de pertinence, de crédibilité, de bonne foi et de cohérence.

    1. Sur la pertinence

    Plusieurs points du projet de réformes ne sont pas pertinents soit parce qu’il s’agit de questions déjà prises en charge soit parce qu’ils ne sont d’aucun apport qualitatif.

    Les nouveaux droits afférents à l’environnement et au patrimoine foncier brandis comme une avancée décisive figurent déjà dans la Constitution. En effet l’article 8 de celle-ci consacre entre autre le droit de propriété et le droit à un environnement sain.

    Le droit à un environnement sain a été reconnu dans la cadre de l’agenda 21 qui est un plan d’action pour le vingt et unième siècle adopté par 173 chefs d’Etat au sommet de Rio. La loi n°2001-01 du 15 janvier 2001 portant code de l’environnement procède de la mise en œuvre des principes et mesures énoncés dans l’agenda 21.

    Les droits sur le patrimoine foncier qui ont été longtemps régis par un décret français de 1932, sont maintenant régis par la loi n°2011-07 du 30 mars 2011 portant régime de la propriété foncière.

    Les prétendus droits sur les ressources naturelles relèvent davantage de la pétition de principe que de droits concrets conférés aux citoyens sur les dites ressources.

    Le projet prétend renforcer la citoyenneté « par la consécration de devoirs du citoyen ». C’est enfoncer une porte ouverte que d’affirmer une telle prétention dès lors que les devoirs des citoyens résultent déjà de l’arsenal juridique existant. Au demeurant la Constitution proclame déjà clairement « le respect et la consolidation de l’Etat de droit dans lequel l’Etat et les citoyens sont soumis aux mêmes normes juridiques sous le contrôle d’une justice indépendante et impartiale »

    En termes de modernisation du rôle des partis politiques, l’article 4 du projet de loi prévoit : « Ils (les partis politiques) œuvrent à la formation des citoyens, à la promotion de leur participation à la vie nationale et à la gestion des affaires publiques ». Prétendre à travers cette disposition moderniser les partis politiques relève du leurre.

    Il en est de même du point de la réforme visant au renforcement des droits de l’opposition et de son Chef. En effet la Constitution consacre dans son préambule la reconnaissance de « l’opposition comme un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique ».Le projet n’apporte rien de plus si ce n’est le statut d’un chef de l’opposition déjà invoqué par le Président Abdoulaye Wade.

    La constitutionnalisation des principes de la décentralisation relève du remplissage tant ces principes sont définitivement ancrés et ont été concrétisés jusqu’à leur troisième génération.

    Il apparait ainsi que cinq points du projet de réformes sont des redites qui n’apportent rien de nouveau.

    D’autres points ne constituent pas des avancées. Il en est ainsi des points 3, 9,11 et 12.

    La création du Haut Conseil des Collectivités Locales qui ajoute à l’embouteillage institutionnel va engendrer des coûts colossaux qui ne se justifient que par la volonté de satisfaire un allié majeur et de caser la clientèle politique. Le Sénégal a d’autres urgences.

    L’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée Nationale prévu par le point 9 serait plus pertinent si la disposition verrouillant la possibilité pour les députés de déposer des propositions de loi était réformée afin de faire de l’Assemblée Nationale un acteur majeur de la conception des lois et non une simple chambre d’enregistrement des projets de lois élaborés par l’Exécutif.

    L’augmentation du nombre des membres du Conseil Constitutionnel de 5 à 7 membres aurait présenté de l’intérêt si le mode de désignation garantissait la diversité dans sa composition. La désignation par le Président de la République des deux membres supplémentaires sur une liste de quatre proposée par le Président de l’Assemblée Nationale confirme le caractère exorbitant des prérogatives du Chef de l’Exécutif. A cet égard, il n’est pas sans intérêt de rappeler que dans le programme YoonuYokkuté du candidat Macky Sall, il était prévu un Conseil Constitutionnel de 7 membres dont les trois sont désignés par le Président de la République, les 2 par l’Assemblée Nationale (1 par la majorité parlementaire et 1 par l’opposition parlementaire) et les 2 autres par la Conseil Supérieur de la Magistrature.

    Il apparait au total que 9 des 15 points manquent de pertinence ou n’ont pas de caractère consolidant.

    2. Sur la crédibilité et la bonne foi

    Mesuré à l’aune de la crédibilité et de la bonne foi, le projet de réformes ne mérite aucune considération. En effet un texte n’a aucune valeur en tant que tel. Sa crédibilité résulte des valeurs et de la bonne foi démontrées par son initiateur. Que peuvent valoir des réformes proposées par un Président de la République qui trahit sa parole maintes fois réitérée ?

    Force est de constater qu’entre le Président de la République et des franges importantes du peuple la confiance est rompue. Cette rupture de confiance constitue un motif d’autant plus rédhibitoire que les actes posés par le Président de la République sont aux antipodes des objectifs assignés au projet de réformes

    3. Sur la cohérence

    Le projet de réformes est sensé renforcer la démocratie et consolider l’Etat de droit.

    Tous les actes posés par le Président de la République et son camp faussent la démocratie et violent l’Etat de droit. Voilà les faits qui le démontrent à suffisance.

    Le Président a décidé seul du contenu des réformes et de la date du référendum. A postériori, il s’était engagé à discuter avec toutes les parties prenantes, il ne l’a pas fait et s’est donc dédit.

    Le Président de la République et son camp ont lancé la campagne électorale avant l’ouverture officielle de celle-ci en violation de la loi.

    Le Président de la République et son camp se sont accaparés la RTS pour promouvoir à outrance le Oui en faisant totalement fi des recommandations de la CNRA qui a fini par avouer son impuissance.

    Le Président de la République et son camp usent de la corruption pour convaincre nos concitoyens de voter Oui, faussant ainsi l’expression libre du suffrage qui constitue un principe élémentaire de la démocratie.

    Le Président de la République et son camp mènent leur campagne avec les moyens de l’Etat en violation des principes de l’éthique républicaine.

    Au regard de ce qui précède, il n’est pas permis de croire à la sincérité de la volonté du Président de la République et son camp de renforcer la démocratie et de consolider l’Etat de droit.

    Ce manque de sincérité et ce déficit de volonté politique du Président de la République résultent de manière significative des choix opérés dans la sélection des propositions à soumettre au référendum.

    Le Président de la République a totalement occulté les propositions majeures porteuses de transformation et de rupture et a préféré nous soumettre des « réformettes » sans consistance.

    Les sénégalais qui se sont exprimés lors des consultations menées sur des bases scientifiques par la CNRI souhaitent une refondation du pays qui passe nécessairement par la mise en œuvre de réformes substantielles et transformatrices parmi lesquelles on peut citer :

    - L’incompatibilité des fonctions de Chef de l’Etat et de chef de parti ;

    - La réduction des pouvoir exorbitants du Président de la République par la mise en place d’un système d’équilibre des pouvoirs ;

    - Le renforcement des pouvoirs de l’Assemblée nationale ;

    - Le renforcement de l’indépendance de la Justice avec la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature et l’instauration de l’autonomie financière ;

    - L’indépendance des corps de contrôle ;

    - La consécration de la neutralité, de l’impartialité et de l’apolitisme de l’Administration ;

    - L’appel à candidature pour les postes de direction.

    Il suffit de rapprocher ces réformes des « réformettes » discrétionnairement proposées par le Président de la République pour constater que le projet de réforme soumis au référendum relève du bluff.

    La seule manière de sanctionner le reniement du Président de la République et l’inconsistance de ses réformettes est de voter massivement NON pour lui imposer un rapport de force politique permettant de créer les conditions de mise en œuvre des réformes majeures porteuses des ruptures dont notre pays besoin.

    Maître Mame Adama GUEYE
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (14:55 PM)
    DEJA CEUX QUII SONT LA NOUS SERVENT A RIEN...SEENI FEMME SAKH AMNAGN AY PASSPORT DIPLOMATIQUE.

    MANE DEPUIS 3 ANS MANGUI BEUGG DEFI THESE FRANCE GUII REK MOU TEU MA :interrogation:  :interrogation:  :interrogation:  :interrogation:  :interrogation:  :interrogation: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (15:27 PM)
    damay katandeyam voté NON BAMOU SAFF SAP. NON NON NON et NON
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    Auteur

    Elibanna

    En Mars, 2016 (16:17 PM)
    Dans l’Univers des souteneurs du NON !!!!

    1. LE Parti Démocratique Sénégalais (PDS)

    Parmi les grands pourfendeurs du OUI, figure en première ligne le PDS.

    Quel sénégalais pourrait s’en étonner ? Mais également, quel sénégalais pourrait ne pas être déçu par cette position ?

    Si entre 1960 et 2000, la Constitution a été touchée à 15 reprises, entre 2000 et 2012 WADE a touché 16 fois la constitution, autrement dit, sous Wade, 12 est supérieur à 40.

    Le PDS a désacralisé la Constitution et on comprend, dés lors, son hostilité à toute tentative de restituer à notre Charte Fondamentale, sa dimension de socle de l’Etat de Droit et de la République.

    C’est le PDS via son chef, qui a restauré le septennat en 2008.

    Qu’il veuille voter NON signifie pour nous, son attachement au septennat, mais il n’a ni le courage, ni l’honnêteté de le dire.

    Egalement, c’est le PDS qui, par le référendum du 22 Janvier 2011, a restauré le quinquennat et les possibilités de deux mandats consécutifs et exclusifs d’un Président de la République. Et pourtant, il dit NON.

    Mais, il dit NON juste pour masquer la forfaiture de WADE qui a imposé son troisième mandat souhaité, dans la plus parfaite illégalité.

    Pour tout dire, le PDS est en plein désarrois et en pleine crise d’identité par rapport à notre Constitution qu’il n’a eu de cesse d’agresser durant tout son magistère.

    Dans la confusion et le désespoir, ses différents chefs de clans que sont Aida MBODJ, Babacar GAYE et compagnie, usent et abusent d’arguties et d’artifices que le peuple citoyen rejette massivement.

    Mais ce qui est autrement ridicule, c’est d’entendre certains hauts dirigeants du PDS parler du « WAX WAXET » de Macky SALL !!

    C’est vrai qu’au Sénégal le ridicule ne tue plus, mais fort heureusement, tous les sénégalais savent que le « WAX WAXEET » est une marque déposée, au niveau du BSDA par un certain Abdoulaye WADE dont l’adresse électronique est bien connue : [email protected]

     :fbhang:  :fbhang:  :fbhang:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  VOTONS MASSIVEMENT OUI....!
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    Auteur

    Xuluus

    En Mars, 2016 (17:00 PM)
    Je vote le Nouvel Ordre National

    NON = Nouvel Ordre National
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    Auteur

    Amina

    En Mars, 2016 (18:29 PM)
    Kousi vote non yakoi yeuk mais oui mom dina diel ndam li in chaa Allah
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    Auteur

    Doulikesse

    En Mars, 2016 (18:41 PM)
    s'il avait commencé par respecter ce qui existe, on pourrait croire à sa volonté d'améliorer la constitution.mais il ne respecte pas askan wi. askan wi di talal NON naram.
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    Auteur

    Republique Toucouleure

    En Mars, 2016 (19:24 PM)
    DES DEPUTES POTENTIELLEMENT TOUCOULEURS :joyy:  :joyy:  :joyy:  :joyy:  :joyy:  :joyy: 
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