Une rencontre sur le système de rémunération a réuni les responsables syndicaux, des acteurs de la Société civile et le ministère de la Fonction. De l’avis des derniers, le pré-rapport soumis à leur appréciation n’apporte pas beaucoup de correctifs. Ils restent donc dubitatifs. Ils ont réagi sur la Tfm.
Cheikh Seck (Syndicat de la santé)
«Mettre à notre disposition l’essentiel du rapport. Cela nous permettra de faire une orientation. Dans le rapport, ils ont évoqué un décalage c’est-à-dire entre presque moins de six ans, on est passé à moins de 173 milliards à 670 milliards de francs Cfa. Mais moi en tant qu’agent dans le secteur de la Fonction publique, je me demande sur l’écart, qu’est-ce que j’ai gagné. Je dis, rien du tout. Donc, où est passé tout cet argent ?»
Saourou Sène, secrétaire général du Saems
«Il ne s’agit plus de revenir sur le diagnostic. Il est déjà connu de tous. C’est que nous avons un système de rémunération frappé d’iniquité et d’injustice. S’il ne s’agit que de faire de la littérature, nous ne sommes pas là pour faire semblant. Pour un travail scientifique, il était important que nous puissions avoir tout le rapport étant donné que le rapport existe.»
El Cantara Sarr (Syndicat des Inspecteurs de l’Education)
«Nous pensons que le gouvernement est en train de dérouler sa feuille de route qui consiste à faire de l’habillage, du formalisme. Montrer que ‘’oui nous respectons les engagements’’. Mais en réalité au bout, cela va accoucher d’un résultat qui sera très faible. Et, ça sera une perte de temps. Il faut au préalable et c’est un minimum, disposer de la bonne information et de l’information pertinente. »
8 Commentaires
Anonyme
En Août, 2018 (21:51 PM)Les syndicalistes en mettant le couteau sous la gorge orientent nos maigres budgets vers la consommation au détriment de l'investissement indispensable pour le developpement.
Ndiattiar
En Août, 2018 (22:13 PM)Le statut de la fonction publique est très clair sur les questions de rémunération.
IL dit en son article 27 que le fonctionnaire, tout fonctionnaire, a droit à un traitement (différent des indemnités), à l'indemnité de résidence et aux suppléments pour charge de famille. Ce traitement (salaire de base) est déterminé, selon cet article 27 dernier alinéa par référence à l'indice de base de la grille des traitements publics.
Donc tous les fonctionnaire ont le même salaire de base (traitement) selon leur niveau de recrutement, du magistrat à l'instituteur.
Maintenant, reste les indemnités. L'article 27 deuxième alinéa du statut de la fonction publique dit qu'elles "peuvent" s'ajouter au traitement (salaire de base). Donc c'est facultatif. Et doivent se rapporter aux frais, ou justifiées par des sujétions et risques inhérents à l'emploi.
Ainsi, l'article 27 alinéa 2 de ce statut dit bien que les indemnités ne sont pas automatiquement attribuées aux fonctionnaires, mais sont conférées en fonction des sujétions et charges inhérentes à chaque corps!!!! Donc ce n'est pas parce que tel corps a telle indemnité qu'un autre devrait être en droit de la revendiquer, sans justifier les charges et sujetions de même nature que l'autre corps!
Il résulte de ce texte que tous les fonctionnaires ne peuvent avoir ni les mêmes indemnités, ni le même montant d'indemnité. Tout dépend des charges et sujetions de chaque corps.
Mais les enseignants bernent les autorité politiques en mettant le diplôme sur la table alors que celui-ci ne règle que le montant du salaire de base et non l'indemnité.
Le système de rémunération de notre fonction publique est donc équitable (car tenant compte des sujétions et charge de chaque corps pour l'allocation d'indemnité), contrairement à ce que veulent faire croire les enseignants -vacataires entrés par effraction dans la fonction publique.
Anonyme
En Août, 2018 (23:50 PM)Anonyme
En Août, 2018 (00:16 AM)Ok
En Août, 2018 (09:11 AM)Anonyme
En Août, 2018 (09:12 AM)Amyr
En Août, 2018 (11:55 AM)Participer à la Discussion