Le mouvement citoyen Bes Du Ñakk a annoncé qu’il n’est pas prêt à voter ‘’une quelconque loi’’ dans le sens de reporter les élections locales prévues le dimanche 16 mars 2014, rappelant que la tenue à date échue de ce scrutin ‘’a été plusieurs fois confirmée’’ par le président de la République.
Bes Du Ñakk considère que ‘’le respect du calendrier électoral est un impératif de bonne gouvernance démocratique et le Sénégal devrait avoir dépassé l’époque des tripatouillages politiciens, pour régler un inconfort organisationnel et/ou programmatique dans lequel se croiraient placées, à tort ou à raison, certaines formations politiques’’.
‘’En tout état de cause, Bes Du Ñakk n’est pas prêt à voter une quelconque loi dans ce sens !’’, avertit un communiqué de son Directoire national reçu à l’APS.
Bes Du Ñakk exprime ‘’sa profonde inquiétude’’ sur la forme et dans le fond au sujet de l’Acte 3 de la décentralisation et la volonté du gouvernement de repousser les élections locales de 2014.
‘’Sur la forme, il n’est pas cohérent de prendre d’abord la décision d’appliquer cette réforme et de remettre en question le calendrier électoral, pour ensuite inviter les acteurs politiques et la société civile à une concertation’’, soutient Bes Du Ñakk, dans le communiqué.
‘’Dans le fonds, indique la même source, Bes Du Ñakk se trouve dans l’impossibilité de prendre position par rapport à un document, fût-il le plus parfait, que son initiateur, en l’occurrence le président de la République, ne lui a pas encore soumis, encore moins cautionner son application, les yeux bandés, sans en connaître les tenants et les aboutissants’’.
‘’Il est donc urgent que le président transmette officiellement ce document aux différents acteurs politiques et à la société civile, par les voies légales, et ouvre enfin une vraie concertation sur la question, car il y a encore beaucoup de questionnements sans réponses plausibles et rassurantes pour Bes Du Ñakk’’.
Selon Mansour Sy Djamil et ses camarades, ‘’ce n’est que de cette manière qu’une réflexion collective pourrait se faire au niveau de l’Assemblée nationale, parce que les députés auront alors pris la pleine mesure des enjeux’’.
Cette réaction fait suite, à l'annonce, mardi dernier, du président de la République Macky Sall qui s'est engagé, à organiser les prochaines élections locales dans l'espace calendaire de l'année 2014, en dépit de la décision prise de décaler de trois mois ces consultations initialement prévues en mars prochain.
"Nous faisons, nous, l'engagement de rester dans l'année 2014 et de proposer un décalage de trois mois. Le temps de présenter le texte (de l'Acte 3 de la décentralisation) à l'Assemblée nationale et donc d'apporter les nécessaires changements inhérents à cette reforme", a-t-il dit, en recevant des responsables des partis de la majorité présidentielle, à l'ouverture des concertations sur l'Acte 3 de la décentralisation.
5 Commentaires
Osez
En Octobre, 2013 (17:21 PM)NB: de la part d'une tidiane
@osez
En Octobre, 2013 (21:50 PM)Seutu Mame Kh
En Octobre, 2013 (21:57 PM)Cad
En Octobre, 2013 (09:15 AM)Yar ak teguine moy takh gou dou fan!
Bnpn
En Octobre, 2013 (09:35 AM)Participer à la Discussion