Les chefs religieux de Touba sont très remontés contre les autorités de l’Etat. L’objet de leur courroux, les difficultés à retirer les nouvelles cartes biométriques de la Cedeao.
Dans la cité religieuse de Touba, retirer à son lieu d’inscription sa carte d’identité qui fait office de carte d'électeur, est tout simplement impossible pour les chefs religieux de la capitale du mouridisme. Ces derniers qui bénéficiaient de certaines faveurs lors du dépôt, doivent se déplacer sur une dizaine de kilomètres et faire la queue pendant des heures durant pour pouvoir retirer leur carte, au lendemain de la décision de l’autorité préfectorale de déplacer la commission, de Darou Marnane à Darou Miname.
Les cartes retirées à Darou Miname, uniquement le samedi
«On aurait pu laisser les cartes dans les centres d’inscription. Les Mbacké-Mbacké hommes et femmes confondus, doivent retirer les cartes au même endroit et presque au même moment, ce qui créé des complications», souligne un Mbacké-Mbacké au téléphone de Seneweb. «Nous sommes plus de 3000 Mbacké-Mbacké à être concernés», renseigne ce dernier au bout du fil.
«Avant, les cartes étaient envoyées à Keur Serigne Touba situé à Darou Marnane. Depuis hier (samedi), elles ont été envoyées à Darou Miname. Et le retrait n’est possible que le samedi», proteste notre interlocuteur, convaincu que le pouvoir, qui a été malmené lors des dernières consultations électorales à Touba, «cherche à décourager les Mbacké-Mbacké de retirer leurs cartes ou de voter. Mais c’est peine perdue », prévient-il.
Plus de 45 000 inscrits obligés de faire 10 km pour retirer leurs cartes
En effet, ce changement intervenu au niveau des centres de vote, difficilement accessibles pour les résidents de Touba, n’est pas pour leur faciliter le retrait. Au quartier Darou Tanzil, la question a été abordée par le délégué du quartier, sur les ondes des radios locales. Pour disposer des cartes, les quelque 45 mille inscrits du centre de Darou Tanzil ont été envoyés à Thiawène, une localité distante de 10 km. Une incongruité que dénoncent les populations concernées.
Au-delà de ces difficultés que rencontrent les chefs religieux de Touba, il urge de s’arrêter un moment sur l’opportunité de rendre obligatoires ces cartes d’identité biométrique. Selon un autre chef religieux qui a gardé l’anonymat, «l’erreur commise par les autorités a été d’imposer la nouvelle carte aux Sénégalais : il fallait la proposer et laisser les citoyens choisir librement de s’inscrire ou de garder les anciennes cartes d’identité et cartes d’électeur», pense ce dernier. Les nouvelles cartes, poursuit-il, ne garantissent pas la protection des données personnelles. Au contraire, elles les exposent.
«En cas de contrôle, un policier ou un gendarme a directement accès aux informations personnelles du détenteur de la carte. Ce qui ne devrait pas être le cas, car, au verso, figurent des informations sur le lieu de vote du détenteur de la carte. Il s’agit d’une anomalie grave à corriger», souligne-t-il.
Des cartes qui ne garantissent pas la protection des données personnelles
Last but not least, l’absence de filiation sur la nouvelle carte Cedeao qui ne mentionne ni le nom du père, ni celui de la mère. «En cas de perte de la carte, il sera difficile de l’identifier pour les cas d’homonymie par exemple», explique un autre selon qui, les nouvelles cartes sont loin d’être parfaites. Le danger est d’avoir fait de la carte d’identité et de la carte d’électeur une seule et unique carte.
«Il fallait séparer les cartes. Quand on veut changer de lieu de vote par exemple, il faut impérativement changer la carte d’identité, alors que le problème devrait se situer seulement au niveau de la carte d’électeur», remarque-t-il.
En dépit de toutes ces contraintes, au cas où ces anomalies ne sont pas corrigées, ces Mbacké-Mbacké affichent leur détermination à se rendre dans n’importe quel centre de vote, où qu’il puisse se situer. Leur faut-il exercer leur devoir de citoyen aux prochaines consultations électorales. A tout prix.
Momar Mbaye
14 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2017 (13:23 PM)la vré révolucion a un prix et vous néte pas pré a payé le pri. le pri c de mourirr de faim é de vivr dehor car le systém va éesséyé de vou détruir
Talbès Mendiants
En Avril, 2017 (13:38 PM)en d'autres termes nopilen et allez chercher un travail honnêtes.
Le saint- Homme ne vous pardonnera jamais d'avoir travesti sa ville
Anonyme
En Avril, 2017 (13:41 PM)Bou léne gou fonto dé léne top ranbi.
Li mo takh sawa roulé adji Makka parceke fofou amoul privilége.
Anonyme
En Avril, 2017 (14:02 PM)Anonyme Fans
En Avril, 2017 (14:04 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (14:18 PM)Les activistes du mouvement sénégalais Y’en a en marre et le millairdaire américain, Gerorge Soros
Y’en a marre, révolutionniares téléguidés
Depuis les élections au Sénégal ou l’ex-président Abdoulaye Wade a voulu se maintenir au pouvoir, un mouvement citoyen appelé » Y’en a marre » est né. Le même modèle sera reproduit au Burkina Faso sous l’appellation « Le balai citoyen. » Puis deux mouvements similaires ont également vu le jour en RD Congo, le « Lucha » et le « Filimbi. »
Vecteurs d’une nouvelle image de la jeunesse africaine luttant pour l’établissement d’une vraie démocratie dans leurs pays respectifs, ces mouvements ne réussissent pas à tromper les spécialistes des questions politiques en rapport avec l’Afrique. Il suffit de s’interroger sur le financement des activistes pour percevoir une télécommande occidentale pilotant à distance qui parait comme une « génération spontanée. »
L’actualité récente en RD Congo nous montre que la rencontre – débat entre les mouvements » Y’en a en Marre « , « Filimbi » et « Balai Citoyen » à Kinshasa où des jeunes activistes ont été arrêtés et jetés en prison, était le fruit de l’organisation et du financement, d’ailleurs revendiqué comme tel de l’USAID (United States Agency for International Development.) Or, il est de notoriété publique que tous ces organismes sont des bras armées des USA au service de leur diplomatie souvent hégémonique en direction des pays généralement pauvres.
Soros, un paravent de la CIA
Parvenir par d’autres moyens plus fin aux objectifs que la CIA a atteint par le sang, dans la désapprobation ou le déshonneur, c’est le leitmotiv de la création de tous ces réseaux d’organismes. L‘homme orchestre de tout ces systèmes d’organisation au service de la puissance américaine est le financier et philosophe Georges Sorros.
Les suspicions sur la mainmise de Sorros sur ces jeunes activistes africains viennent d’être confirmées par la publication sur les réseaux sociaux de la photo explicite, démontrant les accointances du mouvement Sénégalais Y’en a Marre et celui qu’on accuse d’être un paravent de la CIA. Une image qui parle d’elle même. Soros, l’homme actif dans de nombreux changements de régime, porte le t-shirt estampillé du logo du mouvement » Y’en a Marre » et en bon « guru », il enseigne la bonne parole à ses nouveaux disciples.
Dans le cas, de la RD Congo, un pays capitale dans la politique géostratégique américaine, l’ambassadeur des USA à Kinshasa n’avait pas hésité à revendiquer la paternité de la réunion des activistes via l’USAID. Ce qui a soulevé l’ire du gouvernement congolais par l’entremise de son ministre de communication, Lambert Mende. Lequel trouvera surement un motif de réjouissance par cette découverte qui lui donne finalement raison.
Au delà d’être révélateur sur la vrai nature des mouvements du genre « Lucha », » Y’en a marre » et compagnie, cette photo dévoile juste un secret de polichinelle.
S’il y en a qui vont se frotter les mains à la découverte de cette image, qui discrédite ces mouvements financés par des officines américaines. Ils doivent aussi avouer tout de même que la question de la qualité de la démocratie se pose dans ces pays où prospère ces mouvements. Que fait-on pour rendre le terrain moins fertile au semence de George Sorros?
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Kerwin Mayizo / Roger Musandji
Anonyme
En Avril, 2017 (14:22 PM)Sénégalais
En Avril, 2017 (14:31 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (21:17 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (21:18 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (01:12 AM)Anonyme
En Avril, 2017 (06:16 AM)Lysa
En Avril, 2017 (07:24 AM)mon che ami votre propos aurait plus de sens si vous defendiez les populations de touba et non seulement cette caste maraboutique qui vend son vote au plus offrant en especes sonnantes ,en terres arables ou en privileges divers et variés !
tous les citoyens de tous les pays ce deplacent pour s'inscrire et retirer leur cartes d'electeurs dans lieu destinés à cet effet.
la religion n'est pas à vendre et ne doit pas servir à fabriquer des classes de privilegiés.
LE VENERE C H BAMBA N'A JAMAIS DEMANDE DE FAVEUR A QUI QUE CE SOIT!
il avait des principes ,des valeurs et une foi en DIEU ET A SON PROPHETE ET MEPRISAIT LES BIENS DE CE BAS MONDE
PRENEZ EXEMPLE SUR LUI et non à ces marabouts à la solde des dirigeants detenteurs de ce pouvoir que C H BAMBA a toujours combattu nous laissant en héritage que nous sallisons quotidiennement dans l'arene politique.
non,non le mouridiste ce n'est pas cela !
je ne suis pas mouride mais C A BAMBA EST POUR MOI L'EXEMPLE DE QUE DOIT ETRE LA FOI
JE VOUS PRIE NE SOUILLE Z PAS SON HERITAGE DANS VOS COMBATS MINABLES
Anonyme
En Avril, 2017 (18:02 PM)Participer à la Discussion