A en croire nos sources, à l’état actuel des choses, tout est question de calculs au sommet. La question des retrouvailles est très délicate. Mais s’empressent-elles d’ajouter que tout dépend de la date des élections. Les retrouvailles entre Wade et Idy ne sont envisageables que si Me Wade reporte les élections. Il peut le faire par référendum. Pour cela, il va falloir une situation politique compromise pour convaincre l’opposition de la nécessité de la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale. Qu’il nomme un Premier ministre apolitique. Il va ainsi se retirer et laisser le champ libre à Idrissa Seck qui aura à présider aux destinées du parti démocratique sénégalais (Pds). De ce fait conduire le Pds aux élections de 2009 que Wade va organiser de manière libre et transparente. En procédant ainsi le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade va réaliser son rêve. Inaugurer ses chantiers qui matériellement ne seront pas tous livrés avant février 2007. Et sortir par la grande porte comme Nelson Mandela. Un tel scénario évitera, selon eux, aux pays des lendemains électoraux troubles. Mieux poursuivent nos sources, cela va permettre à Me Wade de couper la poire en deux. D’une part, il va régler la question de l’après-Wade dans son parti. D’autre part, le chef de l’Etat mettra à l’aise l’opposition. Notamment la coalition populaire pour l’alternative (Cpa) dont le souci principal, à en croire nos sources, reste et demeure Me Wade. Et nos sources de conclure qu’un tel scénario est d’autant plus plausible que certains faucons du Palais commencent à lâcher du lest. D’autres qui étaient très virulents contre Idy se font de plus en plus aphones. Ils savent tous que Wade ne pourra pas aller au-delà de 2009. Et ils n’ont aucune garantie que s’il organise les élections en 2007, il va les gagner. A l’état actuel des choses, tous les paris politiques sont ouverts.
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