L’ancien membre du Parti socialiste (Ps), Robert Sagna, revient sur le choix porté alors sur Ousmane Tanor Dieng pour prendre en main les destinées du Ps. Une décision qui avait en son temps suscité des contestations au sein de l’appareil politique, depuis lors, confié au même responsable politique. «Je n’ai pas contesté à cette époque-là le choix du Président (Diouf : ndlr) parce que Ousmane Tanor Dieng est un gentil garçon. Mais il n’avait pas peut-être à cette époque-là, l’expérience de ceux-là qui ont contesté ouvertement et qui sont partis. Nous, nous sommes partis bien après, on a soutenu cette décision», se rappelle l’ancien maire de Ziguinchor, dans un entretien au journal Le Quotidien.
«Peut-être qu’il a pris peur, Ousmane Tanor Dieng, que nous, plus aguerris que lui sur le plan de l’activité politique, comme des lions, que nous puissions sauter sur lui et essayer de l’écarter pour prendre sa place. Ce n’était pas ça, il y avait les Mamadou Diop, moi-même, Abdoulaye Makhtar Diop et tant d’autres leaders. C’est dans le fonctionnement par la suite, renchérit-il, qu’on a constaté qu’il fallait jouer au rassemblement de ceux-là qui sont restés et non pas jouer au bouclier protecteur. Parce qu’il n’y avait pas d’agression pour l’enlever de sa place. C’est ça qui a fait que les autres sont partis bien avant, Djibo, Moustapha Niasse, etc. C’est ça qui était regrettable», évoque le leader du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie/Taaku defarat Senegal (Rsd/Tds), par ailleurs président du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (Grpc).
«Sa manière de gérer le parti, à cette époque-là, a entraîné beaucoup de déchets. Mais il a beaucoup évolué depuis. On ne peut pas dire que Ousmane Tanor Dieng n’a pas évolué», constate Robert Sagna.
Aujourd’hui, concède-t-il, «Il (Tanor : ndlr) a plus d’assurance car, au début, il est venu avec moins d’expérience que tout le monde. Et cela a nécessité une certaine adaptation. Ousmane Tanor Dieng s’est bien adapté, a évolué, a bien mûri et a tiré les leçons du passé. Il a résisté quand même à beaucoup de bourrasques qui n’ont pas pu emporter le parti, après le départ du Président Diouf. Il a fait beaucoup d’efforts pour maintenir le parti et le redresser. Et lui-même a fait d’énormes efforts sur sa propre personne. C’est son tempérament, il est un peu fermé, un peu timide, mais aujourd’hui c’est un homme politique respectable. Il a été celui qui a compris qu’il fallait ouvrir le parti et permettre à la démocratie d’y évoluer en laissant entrer les jeunes. Et de pouvoir s’exprimer comme ils le font aujourd’hui, c’est à son crédit, à son mérite».
6 Commentaires
Arissoi
En Février, 2016 (13:16 PM)Parti-bi
En Février, 2016 (13:34 PM)EN TOUT CAS...
Anonyme
En Février, 2016 (14:26 PM)AVEC TANOR ET LES AUTRES , VOUS POUVEZ ENCADRER TOUS CES JEUNES LOUPS TOUTES DENTS DE LAIT DEHORS ET QUI EN VEULENT A JUSTE RAISON BIEN SUR , MAIS QUI GAGNERAIENT A COMPRENDRE QUE CES " PARTIS BUZZ" QU'ON CREE DANS LES FLANCS DES TRONCS MURS SONT APPELES A MOURIR... JUSTE LE TEMPS D'UNE ELECTION !
POSEZ LES JALONS D'UN GRAND PARTI DE GAUCHE PLURIELLE CAR EN FACE WADE ORGANISE SES OUAILLES ET SI ILS REPRENNENT LE POUVOIR CE SERA POUR AU MOINS ...100 ANS !
A BON ENTENDEUR !
Anonyme
En Février, 2016 (14:29 PM)Mbidou
En Février, 2016 (14:37 PM)Tanor, merci pour tout. Bye bye.
Welama metama a'yahan!
Nex naxari di nga dem!
Qu'il te plaise ou pas, tu t'en iras!
By pleasure or not you will move!
Tu le veux serbo-croate, en lingala, en tswaeli ou en langage des signe vu que tu es sourd-muet donc:
Anonyme
En Février, 2016 (15:09 PM)Participer à la Discussion