Idrissa Seck a essayé d’enterrer Abdoulaye Wade vivant. Tout geste que Idy posait alors qu’il était à côté de Wade visait à éloigner ce dernier des personnalités fortes de la coalition qui a réalisé l’alternance. Qu’est ce qu’Idrissa Seck n’a pas fait pour éloigner Moustapha Niasse de Wade ? Un jour ne passait sans qu’Idrissa Seck ne vienne dire à Wade que Niasse est incompétent, qu’il ne travaille pas et que le 9ième étage du Building Administratif était un bunker où Niasse ourdissait des plans machiavéliques pour précipiter le départ de Wade. De Abdoulaye Bathily dont il disait , et cela est su de tous , qu’il n’avait que la dive bouteille à la bouche comme son compère Ahmet Dansokho , il n’éprouvait que mépris. De Landing, il disait qu’il allait le tuer politiquement car Landing commençait à se remplir les poches : il avait goûté aux bénéfices matériels du pouvoir et avait laissé à la porte de son bureau ses convictions de gauche. De Tanor, il disait qu’il était dans son dispositif : «je dispose des éléments pour le coincer. Il est mon allié fidèle dans
Voilà que cet esprit tortueux tente aujourd’hui de séduire ces hommes politiques qu’il a tant dénigrés, tant méprisés, tant combattus.
Voilà Judas qui, après son plan diabolique d’effacement de Wade, change son fusil d’épaule. Mais son plan reste le même : être coûte que coûte« njitum rewmi». Tout scénario pour atteindre cet objectif est à envisager. D’ailleurs Idy ne varie pas dans ses stratégies. Nous disions dans un récent éditorial que Idrissa Seck persiste dans le détournement : détournement symbolique avec Rewmi , détournement financier de l’argent des Sénégalais dans les chantiers de Thiès . Oui Idy continue dans l’art du détournement. Son nouvel objectif : pousser Niasse, Batilly, Dansokho, le PS, Landing à se détourner de leurs ambitions personnelles et à se mettre à son service. Idrissa Seck insulte même ces leaders. Il les considère comme des demeurés, des amnésiques. Il leur dit : «je vous ai mis dehors, je vous ai combattus par tous les plans diaboliques. Aujourd’hui, je vous demande d’être à mon service». C’est là une attitude de condescendance ou de mépris à l’endroit de ces leaders. Idy est convaincu que le soir du 25 février 2007, il arrivera devant un Moustapha Niass, devant un Tanor, devant un Bathily, eux qui ont tenu l’opposition jusqu’ici. Il croit qu’il sera devant Landing. Pour Idy, le destin de ces leaders n’est pas d’être président mais de tracer la voie à celui qui est né pour être président et qui déjà se fait appeler Seck «Kilifa Rewmi».
Les répliques de Landing et de Bathily n’ont pas tardé pour remettre notre prétentieux à sa place. Ils lui ont fait comprendre qu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie et qu’ils ne se laisseront pas prendre au piége.
Idy ne doit pas oublier qu’un chat échaudé craint même l’eau froide et qu’il débute un lambi golo avec de vieux routiers de la politique comme Niasse , Bathily , Robert Sagna , Madior Diouf , Landing , Tanor . «Rira bien qui rira le dernier» se disent ces leaders qui observent notre Judas, détourneur de première classe, gesticuler à tout vent.
Idy saura bien vite que si Wade avait commis l’imprudence de lui faire confiance aveuglément, il ne trouvera pas le même comportement auprès de ceux devant qui il a commencé sa nouvelle séduction, son nouveau striptease. Du moins, nous le pensons.
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