C’est à Saint-Louis où il est parti rendre visite à son garde du corps Vieux Sandjiry Diop et ses co-détenus, que Idrissa Seck s’est incliné pieusement devant la mémoire de Oumar Lamine Badji, le président du conseil régional de Ziguinchor qu’il a connu au Pds et qui lui était proche. Idrissa a condamné la violence sous toutes ses formes. «Nous, nous sommes pour la paix, la tranquillité, pour le dialogue, pour la non-violence», a-t-il déclaré.
Auparavant, le président de Rewmi a dénoncé «l’arbitraire qui a maintenu Vieux Sandjiri Diop et les autres» et a annoncé que cela «prendra bientôt fin car, comme le disent les psaumes, le malheur atteint souvent le juste, mais l’éternel l’en délivre toujours». Idrissa Seck a effectué une visite-éclair dans la vielle ville pour rendre visite à ses compagnons de lutte Vieux Sandjiri Diop, Cheikh Ndiaye, Abdou Salam Zoumarou, Dame Dieng et Serigne Diop. Au moment où les Saint-louisiens étaient occupés à faire la fête aux moutons, Idrissa Seck a trouvé en ses compagnons la même foi de supporter, dans l’endurance, dans la dignité, cette épreuve. Le combat doit se poursuivre, au-delà du 25 février, de l’avis du maire de Thiès, pour mettre un terme à cette situation où règne l’arbitraire. Il lance un appel aux autorités pour la tenue d’élections transparentes, non violentes et tenues à une date. Si, par extraordinaire, les élections ne se tenaient pas à la date échue, le maire de Thiès souhaite la mise en place d’une «formule de transition qui enlèvera de toutes les façons le pouvoir aux occupants du pouvoir actuel dont le mandat s’achève le 25 Février 2007». Au-delà, avertit le président de Rewmi, «nous n’accepterons plus leur autorité surtout nous n’accepterons plus la poursuite de l’arbitraire dans lequel ils nous ont installés».
Par ailleurs, Idrissa Seck est convaincu que la coalition Jam Ji est l’axe victorieux. Ce compagnonnage ave le Ps et la Ld est en phase avec la déclaration du président de Rewmi du 4 Avril dernier.
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