Malgré les avancées significatives enregistrées par le Sénégal en matière de décentralisation, beaucoup d'efforts restent encore à faire. D'où l'implication de l'ensemble des acteurs et notamment des acteurs des différents médias sénégalais qui doivent jouer un rôle prépondérant dans ce cadre. C'est l'invite du journaliste Ibrahima Étia, le président du Cercle des communicants en décentralisation (2CD), en marge de la troisième Université de la décentralisation qui se tient actuellement à Saint-Louis.
Il dit : «Le Sénégal a été le laboratoire de la décentralisation en Afrique de l’Ouest. Malheureusement nous trainons encore les pieds. Des concepts, aujourd’hui, comme la participation citoyenne tellement développés dans certains pays africains n’est pas encore le cas chez nous.»
Ibrahima Étia est d’avi qu’«au cœur de l’information, le journaliste doit pouvoir jouer un important rôle dans la conscientisation des masses pour une meilleure appropriation des concepts de budget participatif». Il ajoute : «D'où la nécessité d’amener les élus et professionnels des media à une bonne maitrise de ce concept mais également à une meilleure collaboration entre presse et collectivités locales pour mieux inciter les communautés à s’intéresser davantage à la vie des collectivités locales.»
Abdou Diawara - Seneweb.com
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