SAMBA NDIAYE, PORTE-PAROLE DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES CADRES DU PDS : «Idrissa Seck n'a récolté que ce qu'il a semé»

L'exclusion de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck des rangs du Parti démocratique sénégalais (Pds) ne surprend guère Samba Ndiaye, porte-parole de la nouvelle Fédération nationale des cadres libéraux. «Nous n'avons qu'un seul candidat pour la présidentielle, à savoir le président de la République, Me Abdoulaye Wade. Idrissa Seck voulait créer la confusion. Il menait des actions fractionnistes. Il n'a récolté que ce qu'il a semé. Aujourd'hui, il est exclu. Nous allons travailler en considérant qu'il est de l'autre côté», indique M. Ndiaye, lors de sa première sortie en tant que porte-parole de tous les cadres libéraux. 

S'agissant des rumeurs selon lesquelles certains responsables libéraux sont en train de jouer un double jeu, le maire de Ndoffane martèle : «S'il y a des gens qui vont le voir la nuit, c'est leur problème. Les élections se gagnent sur le terrain, mais pas par des lobbies». 

Par contre, en ce qui concerne le cas d'Aminata Tall, Samba Ndiaye estime que le parti doit tout faire pour qu'elle revienne. «C'est une pionnière dans le parti. Nous pensons que des actions doivent être menées pour la faire revenir à de meilleurs sentiments». 

Même s'il considère qu'ils sont «en très nette avance sur Bennoo qui va inéluctablement vers le Tassaro», le porte-parole de la Fédération nationale des cadres libéraux n'en souligne pas moins que «le parti ne doit pas dormir sur ses lauriers». «Le rassemblement des cadres libéraux est une bonne chose dans la mesure où nous allons vers des élections où l'unité sera déterminante. Ça va nous permettre de mieux réfléchir sur les stratégies à mettre en place, mais également d'attirer le maximum de cadres». 

Se prononçant sur les résultats des audits de l'Armp en 2009, Samba Ndiaye affirme : «Je crois qu'il y a des choses à améliorer. Je suis directeur général de la Sirn, j'ai rencontré le cabinet qui était chargé d'auditer la boîte. J'ai l'impression qu'il y a des relents d'autoritarisme dans la façon de faire des cabinets que l'Armp envoie. Les observations des sociétés ne sont pas tellement prises en compte. L'audit qui a été fait au niveau de la Sirn ne me concerne pas directement, parce que je n'étais pas encore directeur général».