«Avant cette formation,
nous faisions de la politique sans aucune connaissance de ses tenants et
de ses aboutissants. Nous suivions aveuglément les leaders et
œuvrions pour leur
réussite. Maintenant, rien ne sera plus comme avant». Ces propos sont de
Mariama
Samaté, une des participantes de l’atelier de trois (3) jours organisé
par le
comité d’appui et de soutien aux activités de développement économiques
et
sociales de la Casamance (Casades) en partenariat avec New Field
Fondation.
Mame Diarra Camara, une autre participante, membre de la coordination des femmes pour la paix et le développement (Cofepad) a abondé dans le même sens : « j’ignorais beaucoup de chose en politique mais désormais, nous allons nous conduire autrement aux prochaines échéances électorale. Il n’est plus question que les hommes nous ravissent les postes de décision. Nous nous battrons pour que la parité soit une réalité à Sédhiou».
Justifiant les mobiles de cette formation, le coordonnateur exécutif du projet, Bassa Diawara a expliqué d’abord que le Casades travaille sur l’équité, l’égalité, les droits humains, la résolution des conflits, la coopération transfrontalière, la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles. Ensuite, il a indiqué que : « les femmes ne peuvent pas, accéder à la gouvernance, participer à la gestion des affaires, sans accéder aux moyens économiques».
Soulignant la nécessité de changer le contexte socioculturel de la femme rurale qui veut qu’elle reste au foyer ou au potager, Bassa Diawara est pour la capacitation des femmes rurales pour leur permettre d’élargir leur base politique. C’est à ce prix, dit-il qu’elles pourront lutter contre leur sous-représentativité dans le dispositif électoral. M. Diawara, convaincu qu’on ne peut pas construire une cité sans les femmes, plaide pour leur capacitation afin de leur permettre de participer à la gestion de la chose publique. Il a soutenu que ces dernières doivent être capables car, explique-t-il, la parité ne doit pas être une simple formalité.
C’est dans ce sens que le maire de la ville, Amadou Tidiane Bâ a dit que cette formation est venue à son heure. Il a déclaré qu’il ne sent pas les femmes de sa collectivité s’impliquer dans la gestion de la cité. C’est pourquoi, il a salué l’initiative du Casades de renforcer les capacités des femmes en leadership politique.
2 Commentaires
Bb
En Décembre, 2013 (16:31 PM)Ndiaye Barada
En Décembre, 2013 (18:58 PM)Félicitations aussi au Comité d'Appui et de Soutien Au Développement Économique et Social en Casamance pour sa contribution à l'amélioration des conditions de vie des populations et de la femme rurale en particulier à travers les différentes sessions de formations et Ateliers autour de thèmes tirés de leurs domaines d’interventions telles que:la résolution des conflits,la gestion des ressources naturelles,la sécurité alimentaire,la coopération transfrontalière,les droits humains,l'assainissement,etc.... dans les régions de Kolda et Sédhiou.
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