C’est prévu dans deux ans seulement, ou au plus tard dans quatre ans, étant donné que les Sénégalais seront entre temps, appelés aux urnes pour réduire de deux ans ou maintenir le mandat présidentiel actuel, qui est de sept ans. Mais la bataille de la présidentielle a déjà commencé et la campagne électorale bat son plein, sur le terrain comme dans les médias où les déclarations de candidatures se multiplient.
Mais on peut supposer que la présidentielle n’aura lieu que dans 4 ans, précisément en 2019, à la lumière des déclarations récentes de proches du président de la République qui indiquent que Macky Sall fera bel et bien un mandat de sept ans. D’ailleurs, une telle position a été rappelée et réitérée par le porte-parole du gouvernement, Oumar Youm, appuyé par le député et griot de Macky Sall, Farba Ngom. En attendant de définir quelle manœuvre politique voire politicienne mettre en place, pour faire faire au président un mandat de sept ans, contrairement à sa promesse électorale de le réduire de deux ans.
Un pays en campagne électorale permanente
Sur le terrain comme dans les médias, les esprits se chauffent. Le pays plongé dans une campagne électorale permanente depuis les élections locales de juin 2014, après celles de 2012 qui ont consacré l’élection de Macky Sall. De chaque côté on s’active pour présenter un profil à même de battre l’actuel locataire du palais qui compte bien y rester.
Ainsi, le Pds, pour prévenir une condamnation de Karim Wade par la Crei, a investi ce dernier candidat à la présidentielle. Dans le même temps, l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye quitte le parti et annonce sa candidature pour la succession de Macky Sall.
Du côté de l’Alliance des forces de progrès (Afp), la non-candidature de Moustapha Niasse, est jugée inacceptable par des jeunes et membres fondateurs du parti, Malick Gackou et Cie finalement exclus de la formation politique progressiste. Un Gackou que ses soutiens comptent investir comme candidat à la présidentielle.
A Rewmi, l’éternel Idrissa Seck n’envisage pas une absence à ce rendez-vous, qui sera le troisième que son parti compte bien honorer, après 2007 et 2012.
Le Parti socialiste (Ps) pour sa part comme bien disputer la bataille de la présidentielle. Les partisans de Ousmane Tanor Dieng présenteront un candidat, même si l’équation Khalifa Sall, pour le moment, reste sans réponse.
Alors qu’à l’Apr, le parti au pouvoir, des caravanes sont initiées en vue de la réélection de Macky Sall, en attendant la déclaration officielle de ce dernier, pris entre l’enclume d’un septennat qu’il hésite à maintenir, et une présidentielle qui risque de lui être fatale en cas de second tour. Le second tour d’une présidentielle de toutes les incertitudes, mais aussi de tous les possibles.
18 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2015 (10:29 AM)Macky Degage
En Avril, 2015 (10:33 AM)Non Violence
En Avril, 2015 (10:45 AM)Anonyme
En Avril, 2015 (11:03 AM)Féka
En Avril, 2015 (11:24 AM)Anonyme
En Avril, 2015 (11:27 AM)Anonyme
En Avril, 2015 (11:53 AM)Takou
En Avril, 2015 (12:04 PM)Ide Niass
En Avril, 2015 (12:24 PM)Lek
En Avril, 2015 (12:46 PM)Samba@
En Avril, 2015 (14:33 PM)Passou
En Avril, 2015 (15:12 PM)Electron
En Avril, 2015 (16:03 PM)Yoro
En Avril, 2015 (18:33 PM)Liti
En Avril, 2015 (21:33 PM)Maess
En Avril, 2015 (02:08 AM)00
En Avril, 2015 (11:46 AM)Bourgeois
En Avril, 2015 (13:39 PM)Participer à la Discussion