Sény Diallo, tête de liste majoritaire de Bby à Diannah Malary : « Diannah a besoin d’un bon coup d’accélérateur pour rattraper son retard socio-économique »

Quel est le climat politique qui prévaut ici à Diannah Malary ?

C’est un climat très tendu. Il y a eu beaucoup d’électricité en l’air pendant les investitures sur les listes. Malheureusement, nous n’avons pas pu nous entendre car chacun a voulu tirer la couverture de son côté prétextant qu’il a le meilleur profil. Comme les militants de la première heure n’ont pas accepté le forcing des transhumants et des nouveaux militants, ces derniers nous ont quittés pour d’autres formations politiques. Néanmoins, nous restons confiants. Même si le parti démocratique sénégalais (Pds) et le mouvement pour une émergence citoyenne (Tekki) disputent l’électorat avec nous, nous pensons tenir le bon bout. Nous sensibilisons les populations pour les convaincre à voter Benno Bokk Yaakaar, si elles veulent emprunter les voies du développement 

Le départ de Mariama Diallo ne vous a-t-il pas affaibli ?

Pas du tout. Elle nous a trouvés sur le terrain. Son départ ne peut en rien nous affecter. Elle a cherché à nous diviser pour mieux régner mais les militants ont refusé de la suivre dans la quête de ses propres intérêts.Que dites-vous de la gestion du maire sortant ?Son bilan va nous profiter. Son bilan est négatif. Nous avons même refusé de l’investir dans nos listes car, il pourrait nous porter préjudice. Ecœuré, il a quitté l’Apr et avait déjà démissionné du Pds. Nous ne voulons pas de ces valses politiques, ni de ces hommes et femmes sans conviction politique.

C’est ce qui fait la force de Benno bokk yaakaar?

Notre force, c’est notre honneur. Notre force, c’est notre force de mobilisation. Notre force, c’est que nous avons les chefs religieux, les femmes et les jeunes de notre côté. Donc notre force, c’est notre légitimité.Quel est le rêve de Bby pour la jeune commune de Diannah Malary ?Notre rêve est de relancer le développement de Diannah. Durant toute la gestion de l’actuel maire, le développement de Diannah est étouffé, grippé. Il a donc besoin d’un coup d’accélérateur pour rattraper son retard socio économique. C’est ridicule une commune sans eau, une commune sans électricité, une commune sans gare routière et sans route. Voilà ce que vont léguer nos frères libéraux au lendemain du 29 juin. Pire, Diannah se soigne ailleurs, l’école n’est pas fonctionnelle faute d’électricité. Nous mettrons alors une équipe dynamique et capable de répondre aux aspirations les plus urgentes des populations.