Sidy lamine Niasse : Des hommes politiques ont cherché à acheter Walfadjri

Lepeuple-sn.com (DAKAR)-Sidy Lamine Niasse ne souscrit certainement pas à la campagne anti-Karim Wade. Invité de l’émission en wolof Pencoo de la Radiotélévision Walfadjri , il a déclaré, ce jeudi, que le fils du chef de l’Etat, Karim Wade était un citoyen comme tous les autres jouissant des mêmes droits et devoirs. « La tribune de Walfadjri lui sera toujours ouverte », a-t-il laissé entendre. Il réagissait aux accusations de favoritisme pour Karim Wade qui défiait sur Walfadjri, au mois de juillet, Ousmane Tanor Dieng. Le ci-devant président de l’Anoci conviait le secrétaire général du Parti socialiste à un face-à-face sur les sommets de l’OCI de 1991 et de 2009. Pour le président du groupe Walfadjri, son groupe de presse na rien à se reprocher dans cette affaire qui lui a valu beaucoup de critiques. « Walfadjri n‘appartient ni à l’opposition ni au pouvoir, même si la presse privée était jadis considérée comme étant du côté de l’opposition », plaide-t-il. Sidy Lamine Niasse, non avare en révélations et déclarations fracassantes, a par ailleurs soutenu que le ministre d’Etat Karim Wade est intervenu pour décanter la situation née du conflit avec le Bsda. Il l’a appelé pour lui dire que l’Etat n’était en rien impliqué dans cette affaire qui pourrait même nuire à son président de père. Sidy Lamine dit de Wade qu’il est un savant, un démocrate qui souhaite laisser son nom à la postérité. Le président du groupe de presse Walfadjri a révélé que des leaders politiques sénégalais ont récemment tenté d’acheter Walfadjri qui connaît des remous judiciaires ces derniers temps. Sidy Lamine Niasse, invité ce jeudi sur le plateau de l'émission Pencoo de Papa Cheikh Sylla, a cité les noms de El Hadji Malick Gakou, président du Conseil régional de Dakar et Iba Der Thiam, premier vice-président de l’Assemblée nationale qui avait commis, à cet effet, Thierno Lô, ministre de l'artisanat et du Tourisme. Le leader de la Cap 21 lui aurait dit de vendre la société en raison des nombreuses difficultés rencontrées. Le patron de presse indique leur avoir signifié que son entreprise n’était pas à vendre mais n’excluait pas une ouverture du capital.