Les camarades de Moustapha Niasse, estiment le Président Wade doit « traiter avec sérieux les problèmes du Sénégal et cesser de privilégier ses objectifs politiciens de conservation du pouvoir ».
Ils soutiennent, par ailleurs, que les dissolutions de conseils ruraux, municipaux et régionaux auxquelles il procède, à un rythme de plan élaboré, « sont arbitraires, n’étant fondées sur aucun blocage des conseils concernés, et par conséquent, tout à fait inacceptables. Il doit arrêter ce processus qui méprise la démocratie et la légitimité républicaine ». La Conférence des leaders qualifie ces actes « de consécration de la violence caractéristique de sa gestion du pouvoir d’Etat. Wade doit savoir que l’exploitation des ressources minières dans la région de Kédougou ne se fera pas au détriment des populations même si, de manière antidémocratique, il enlève des élus pour une délégation spéciale à la mairie de Kédougou. Aucun pouvoir ne pourra se sentir assez sécurisé, par cette structure fondée sur un acte de violence institutionnelle, pour tenter une gestion prédatrice de nos ressources minières de l’est du pays ».
En outre, la Ca 2007 notent que, concernant les solutions pour le moyen et le long termes, le « fumeux plan GOANA est une chimère de plus, élaborée dans la précipitation, sans écoute d’un seul technicien qui se respecte, et constituée de chiffres fantaisistes sur les quantités de céréales à produire. Aucune considération pour les conditions et modalités de la production du riz, par exemple, ne rend crédible le plan GOANA ». Et de faire remarquer : « La même désinvolture sans souci pour la vérité, caractéristique de la déclaration affirmant un engagement de l’Inde à vendre, chaque année et pendant six ans, 600.000 tonnes de riz au Sénégal, caractérise aussi les chiffres des quantités à produire, en matière de céréales, selon le fantaisiste plan GOANA ».
Pour ce qui est de la crise scolaire, la Ca 2007 avance que « l’attitude de Wade constitue un sabotage sans scrupule de l’éducation et de la formation, par le refus entêté à la fois de discuter sérieusement avec les syndicats d’enseignants et de respecter les devoirs de l’Etat ainsi que les responsabilités des partenaires sociaux. L’école sénégalaise, à ses divers niveaux, doit échapper, au bénéfice de la qualité des différentes formations, au désastre d’une année blanche ou validée pour la forme et au mépris des dégâts »
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